Les cinq premières années d’activités du Port Autonome de Kribi (PAK) affichent des résultats « encourageants » selon son top management. Ce, malgré plusieurs défis économiques, sécuritaires et sanitaires dont a fait face l’entreprise, notamment la crise covid dont le secteur des transports était l’un des plus touchés. Entre mars 2018 et mars 2023, l’exploitation du port de Kribi a connu un développement sur tous les plans.
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Selon les données de la Direction Générale de cette entreprise publique chargée de la gestion de la plateforme portuaire de la cité balnéaire de la région du Sud Cameroun, les performances des terminaux vont croissants. Le terminal à conteneurs, depuis le début des opérations commerciales le 02 mars 2018 enregistre en moyenne chaque année un taux de croissance des volumes de marchandises de 35%.
De 74 805 en 2018, le volume de marchandises est passé par exemple à 1 062 044 en 2022. Soit 119% de croissance pour les volumes imports, 63% pour les volumes exports et 35% pour les volumes en transbordement. Les performances du terminal polyvalent sont tout aussi positives. D’après le bilan dressé par une réunion d’exploitation élargie des acteurs de la communauté portuaire de Kribi présidée par Patrice MELOM, Directeur Général du PAK, ce terminal affiche un taux de croissance moyen annuel des volumes de 86%. Alors qu’on enregistrait un volume de 237 869 en 2018, ce chiffre est passé à 746 524 en 2022. Les performances du Port de kribi ont un réel impact sur les recettes douanières.
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En 2020, après seulement deux ans d’activités, ce port en eaux profondes a plus que dopé les recettes douanières. En effet, les chiffres du secteur des douanes du Sud II indiquent que le montant des recettes collectées sont passées de 16 milliards FCFA en 2018 (date de la mise en service du port) à 163 milliards FCFA en 2021. Ce qui a fait du secteur des douanes du Sud II le 2e pourvoyeur de recettes douanières du pays, derrière le Littoral I, qui couvre le port de Douala.
Entre 2018 et 2021, le montant total des recettes collectées par ce secteur était de 300 milliards FCFA. Soit une performance multipliée par 10 sur une période de 4 ans. D’après des analyses, les activités d’importation sont encouragées par les achats de matériels et autres équipements dans le cadre de la 2e phase des travaux de construction du port, lancés par la société chinoise CHEC.
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