Robert Bapooh Lipot est formel : « L’UPC… n’a engagé aucun contact avec les multiples regroupements de certains partis de l’opposition camerounaise en vue de sa participation aux prochaines échéances électorales». Le secrétaire général de l’Union des populations du Cameroun (UPC) reconnue par l’Administration territoriale a tenu à travers un communiqué de presse, à se désolidariser des mouvements unitaires de l’opposition en cours de constitution depuis quelques mois, en perspective des futures échéances électorales au Cameroun. Faisant référence certainement à l’Alliance politique pour le changement (APC) promue par le député Jean Michel Nintcheu qui propose Maurice Kamto comme candidat unique de l’opposition à la prochaine présidentielle ; et l’Alliance pour une transition politique au Cameroun (ATP) que propose Olivier Bilé, président de l’Union pour la fraternité et la prospérité, qui milite pour une transition de quelques années à la tête du pays, à l’expiration du mandat en cours de Paul Biya.
En dénonçant « …une volonté de donner de l’épaisseur à leur action » des leaders de ces mouvements qui « intègrent l’UPC » dans leurs démarches, Robert Bapooh Lipot, déclare que « les militants de l’UPC ne se reconnaissent pas dans ces options qui témoignent de l’immaturité d’une certaine opposition qui, de 1992 à nos jours, a choisi de faire de l’événementiel, son programme politique ».
Si le Parti des crabes refuse de suivre ces mouvements de l’opposition, c’est qu’elle ne se reconnait plus justement de l’opposition justement. D’où son option de ne pas suivre les partis d’en face car « représentée au Sénat, républicaine, parti de gouvernement, sentinelle de l’unité et de la souveraineté du Cameroun, respectueuse des institutions de la République et de ceux qui les incarnent, remplissant toutes les conditions pour se présenter aux échéances électorales de 2025, notamment les présidentielles, les municipales et les législatives », souligne-t-il, A cet effet, « l’UPC n’a engagé aucun contact avec les multiples regroupements de certains Partis de l’Opposition Camerounaise en vue de sa participation aux prochaines échéances électorales», embraie-t-il.
L’homme qui se revendique de la succession politique d’Augustin Frédéric Kodock, souligne que « notre ligne politique telle que, instituée par Ruben Um Nyobe et structurée par le Très regrettée secrétaire général, Augustin Frédéric Kodock, ne cadre nullement avec les dynamiques qui masquent la vacuité idéologique desdits regroupements, et, transforment en satellites, les partis de l’opposition ainsi regroupés pour acter la déstabilisation du Cameroun et ses Institutions ». Convaincu qu’il est, que « le contexte international porte vers la déstabilisation des jeunes États africains et partant, la mise entre parenthèses de leur Souveraineté ».