Réseau routier Nord : faible mobilisation des entreprises sur le terrain

Le constat est du Mintp, à l’issue de la première journée de la revue des projets routiers en exécution sur le triangle national, le 19 septembre courant.

Du mardi 19 au vendredi 22 septembre courant, le ministre des Travaux publics, Emmanuel Nganou Djoumessi, préside la revue des projets routiers en exécution sur l’ensemble du territoire national. L’objectif de cette opération est d’évaluer les travaux en cours, d’identifier les obstacles et d’y apporter des solutions. Cette revue intervient au terme du troisième trimestre 2023. Elle permet d’évaluer les performances dans les trois réseaux routiers Nord, Ouest et Sud, tout en ouvrant sur des projections liées à la programmation budgétaires 2023-2025, apprend-on. Pour ce qui est de la première journée de travaux- à savoir le 19 septembre courant-, les équipes projets se sont appesantis sur le réseau Nord, constitué des régions de l’Adamaoua, du Nord et l’Extrême-Nord. Selon le Mintp, il ressort de manière générale que la mobilisation des entreprises sur ce réseau n’est pas satisfaisante. L’ingénieur de l’Etat invoque ainsi diverses raisons. D’abord leurs capacités techniques sont faibles en terme d’utilisation des ressources humaines et en terme de mobilisation de ressources matérielles. Bien plus, selon le Mintp, il existe un déphasage entre les déclarations des entreprises en terme de capacité financière lors les commissions de passation des marchés publics et la réalité observée sur le terrain. Conséquemment, ces entreprises ne travaillent que contre paiement effectif des décomptes, pourtant indique le Mintp, elles devraient utiliser leur capacité financière propre respective, de temps à autre pour faire avancer les travaux. Les cas de la route Ngaoundéré-Paro et du Pont sur le Mayo Pitchoumba, ont particulièrement retenu l’attention au cours des travaux. S’agissant du premier cas, le chantier est quasiment abandonné, indique le Mintp. L’entreprise, explique-t-il, a de difficultés à mobiliser ses ressources humaines. En outre, la mission de contrôle a déploré le non-respect du chronogramme du projet par l’entreprise China State Construction Engineering Corporation engagée sur ce site. Le ministre lui a servi une mise en demeure. Pour ce qui est du chantier du Pont sur le Mayo Pitchoumba, l’entreprise attend le paiement d’un décompte de 300 millions pour se déployer à nouveau sur le terrain.

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