Lions indomptables : André Onana ne sera pas du stage d’Arabie saoudite

Un accord a été trouvé entre Manchester united et le staff des Lions indomptables.

André Onana ne prendra pas part au stage préparatoire de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) à Djeddah en Arabie saoudite. Avec l’accord du staff technique de la sélection nationale, le gardien principal des quintuples champions d’Afrique restera en club livrer le match capital de son club contre Tottenham le 14 janvier prochain, avant de rejoindre la tanière une fois à Yamoussoukro où est basé le groupe C dont fait partie le Cameroun. L’information révélée par le journal anglais The Athletic, a été confirmée par la communication des Lions indomptables. Les différentes parties ont trouvé un accord à cet effet.

Mais au sein de l’opinion, le sujet relance la polémique sur les relations entre le joueur et les dirigeants de l’équipe nationale. Entre partisans et adversaires des différents camps, le patriotisme du joueur est en débat. D’autant plus que les clubs aveint jusqu’au 1er janvier pour libérer les joueurs. Alors que le débat sur la question fait rage au sein de l’opinion, Joseph Kamga, ancien Lion indomptable, relativise : « il n’y a pas lieu de faire polémique sur cette question. Tout est question d’entente. A partir du moment où toutes les parties, la fédération, le club et le joueur sont d’accord, ça va», pense le Mondialiste 1982, sur les antennes de Radio Equinoxe ce 4 janvier 2024.

Ce n’est pas la première fois qu’un Lion indomptable se retrouve dans cette situation. Avant André Onana, Roger Milla, Joseph Antoine Bell et Thomas Nkono ont déjà été partagés entre leurs clubs et la sélection, le temps d’une compétition. En mai 1981, Albert Roger Milla avait été sollicité par Bastia pour jouer la finale de la Coupe de France, alors que le Cameroun préparait le match retour du dernier tour des éliminatoires de la Coupe du monde 1982. Battu à l’aller par le Zaïre (1-0), le Cameroun n’avait pas droit à l’erreur. Un accord avait été trouvé et le Cameroun avait laissé l’un de ses meilleurs attaquants de l’heure aller disputer cette finale qu’il avait gagnée (2-1), en ayant inscrit le but de la victoire, Ndlr) contre Saint-Etienne un vendredi, avant de rejoindre l’équipe nationale le lendemain, pour le duel contre le Zaïre 24h plus tard. Le Cameroun battra le Zaïre 6-1, avec quatre réalisations de Roger Milla. Se qualifiant ainsi pour Espagne 1982.

En 1984, en pleine CAN, après seulement deux matchs, Thomas Nkono a été rappelé en club pour jouer un match important pour son club. Son remplaçant Joseph Antoine Bell avait assuré la garde des buts du Cameroun entre temps. Une première fois qui sera une grande réussite pour Jojo ; même si le Cameroun tombe face à l’Egypte (0-1) d’entrée, le Togo ; mais Thomas Nkono au retour reprendra son poste.

Et quatre ans plus tard, c’est la « roue de secours » d’Abidjan 1984 qui se retrouvera dans la même situation : capitaine de l’Olympique de Marseille, Joseph Antoine Bell est un des gardiens les plus redoutés de l’Uefa. Parti pour la CAN 88 au Maroc, l’homme reste incontournable pour le club phocéen qui obtient du Cameroun de le garder en club pour un dernier match, alors que le CAN a commencé. Jacques Songho’o jouera le premier match du Cameroun contre l’Egypte (victoire du Cameroun, 1-0). A son arrivée, Joseph Antoine Bell récupère « son » poste et poursuit la compétition jusqu’en finale. Et offre au Cameroun son 2ème trophée de l’histoire.

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