Présidentielle : le gouvernement en guerre contre International crisis group et le desordre

Déclaration du ministre de la communication, lors de la conférence de presse conjointe avec son collègue de l’Administration Territoriale.

Mesdames, Messieurs les Journalistes,
Je vous souhaite une chaleureuse bienvenue à cette rencontre à laquelle je vous ai conviés et je voudrais vous remercier d’avoir répondu si nombreux et si promptement à mon invitation pour nous entretenir sur la campagne électorale et les perspectives du scrutin en vue de l’élection présidentielle du 7 octobre 2018.
Comme je vous l’ai annoncé dans mon invitation, cette conférence de presse est co-présidée par le Ministre de l’Administration Territoriale, Son Excellence Paul ATANGA NJI et moi-même.
Je voudrais donc, Monsieur le Ministre, vous souhaiter la bienvenue ici au Ministère de la Communication.

Mesdames, Messieurs les Journalistes,
Alors que la campagne électorale pour l’élection du Président de la République du 7 octobre 2018 tire à sa fin, il nous a donc semblé opportun, Monsieur le Ministre de l’Administration Territoriale et moi-même, de dresser avec vous un bilan à la veille de la clôture de ladite campagne et jeter un regard sur les perspectives du déroulement du scrutin.
Je voudrais à cet effet indiquer que depuis son lancement le 22 septembre 2018, la campagne électorale en vue de l’élection présidentielle du 7 octobre 2018, se déroule conformément aux prescriptions de la loi portant Code électoral.
Sur le terrain de la communication, c’est en adéquation avec la règlementation en vigueur que le Gouvernement a pris les mesures appropriées, pour permettre une mise en visibilité équitable des différents candidats impliqués dans ce processus.
J’ai donc, en date du 21 septembre 2018 signé et publié deux arrêtés fixant les conditions de production, de programmation et de diffusion des émissions de campagne à la CRTV. Au terme de ces arrêtés, un temps d’antenne a été équitablement alloué à chacun des neuf candidats à l’élection.
Par ailleurs, le Directeur Général de la CRTV qui a été instruit à cet effet a mis à disposition des états-majors de chaque candidat des équipes de reportage dédiées, chargées de suivre toutes leurs activités de campagne qui sont quotidiennement diffusées sur les antennes radio et télé de la CRTV.
Mesdames, Messieurs les Journalistes,
Le 07 octobre 2018, la nation camerounaise vivra un moment capital de son histoire. En effet, l’ensemble du peuple camerounais est appelé à exercer ce jour, son droit et son devoir civique de décider de qui présidera aux destinées du Cameroun au cours des sept prochaines années.
Chaque citoyen régulièrement inscrit sur les listes électorales est donc appelé à se munir de sa carte d’électeur, pour se rendre dans son bureau de vote assignataire et s’acquitter de son devoir citoyen. Je voudrais indiquer que ceux de nos compatriotes qui, inscrits sur les listes électorales, auraient par mégarde perdu leur carte d’électeur, pourront, conformément aux dispositions légales en la matière, voter avec leur carte nationale d’identité.
S’agissant de l’environnement social dans lequel cette élection aura lieu, je voudrais donner toutes les assurances que des mesures appropriées ont été prises par le Gouvernement, afin que le scrutin se déroule dans une atmosphère de paix, de sécurité, de concorde et de transparence.
J’insiste ici sur le fait qu’il en sera ainsi dans les dix régions de notre pays.
Compte tenu de l’importance que revêt cette échéance politique, permettez-moi de rappeler à tous et à chacun que lemonde entier nous regarde, et que pour ce faire, nous avons l’obligation de montrer la meilleure image possible de notre pays.
À ce propos, je voudrais adresser le message de félicitations du Gouvernement au peuple camerounais, pour la maturité dont il a toujours su faire preuve en pareille circonstance.
Il est en effet de la responsabilité de chaque citoyen, où qu’il se trouve, d’œuvrer pour la sauvegarde de la paix et du vivre-ensemble qui sont des valeurs fondamentales de notre nation. J’en appelle par conséquent à la vigilance de nos compatriotes en cette période électorale, car le Cameroun est un usufruit que nous avons en partage et que nous devons jalousement préserver.

Mesdames, Messieurs les journalistes,
Certaines informations font état de ce que des acteurs politiques associés à des intérêts étrangers ont préparé des groupes d’agitateurs pour fomenter des troubles violents, au cas où les résultats de l’élection ne leur seraient pas favorables.
Au nom du Gouvernement, je voudrais rappeler que les missions régaliennes de l’État en toutes circonstances, et notamment en période électorale, consistent à maintenir la paix et à garantir la libre circulation, ainsi que la protection des personnes et de leurs biens sur l’ensemble du territoire national.
À ce sujet, je le rappelle : toutes les mesures ont été prises au niveau du Gouvernement pour prévenir tout acte de nature à perpétrer des violences et à créer un climat de désordre sur la moindre parcelle du territoire national.
À ceux-là qui selon toute vraisemblance fourbissent leurs armes pour provoquer de tels troubles, il faudrait qu’ils se préparent à assumer les conséquences qui en découleraient et à répondre de leurs actes devant les institutions de la République.
Ils doivent aussi savoir que, vouloir gouverner le Cameroun, c’est d’abord et avant tout respecter ses Institutions et ses lois.
Voilà pourquoi, en tentant d’organiser le chaos, ils risquent d’être désagréablement surpris, car les Camerounais de tous bords se désolidariseront de ces manœuvres de manipulation et de déstabilisation de notre cher et beau pays.
La pluralité qui caractérise l’élection présidentielle du 7 octobre 2018 constitue la preuve s’il en était encore besoin, de la grande maturité et de la vitalité de notre démocratie, que nous devons préserver en tout temps.
Mesdames, Messieurs les Journalistes,
Je vous invite à rester professionnels dans l’exercice de votre métier et à ne pas jouer le jeu de ceux qui veulent entraîner notre pays sur les sentiers de la violence.
Je rappelle à cet égard que la proclamation des résultats de l’élection présidentielle est de la seule compétence du Conseil Constitutionnel.
Je ne saurais terminer mon propos sans dénoncer avec fermeté l’acharnement de « International Crisis Group » contre le Cameroun. Cette ONG s’est spécialisée depuis plusieurs années dans des manœuvres de déstabilisation de notre pays par le biais de la manipulation et des prophéties apocalyptiques.
À ce jour, il n’y a plus de doute que « International Crisis Group » est partie intégrante à une vaste conspiration qui vise à déstabiliser notre nation.
Au vu et au su de tout le monde, « International Crisis Group » ne se cache plus pour donner des conseils sur les voies et moyens de déstabilisation du Cameroun, notamment en décrédibilisant ses Institutions et en exhortant à la violence.
Le dernier rapport commis par cette ONG au service d’intérêts financiers et miniers étrangers est particulièrement illustratif.
Les Camerounais se doivent de rester vigilants face aux manœuvres de cette ONG maléfique, de ses commanditaires étrangers et de ses complices locaux.
Le Gouvernement pour sa part prendra les dispositions nécessaires pour préserver la paix et la stabilité si chères à notre pays et ne tolèrera aucun désordre avant, pendant et après l’élection présidentielle du 7 octobre 2018.
Je vous remercie de votre aimable attention.

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