Au cours de la première mission de la délégation de haut niveau de la Cemac pour la préparation et l’organisation de la Table ronde de Paris les 28 et 29 novembre prochains en vue de la mobilisation des financements du deuxième programme de projets intégrateurs prioritaires de la Cemac, des partenaires ont déjà manifesté leur engagement.
Selon le rapport de ladite mission, l’Agence française de développement est disposée à apporter son assistance technique dans l’organisation de la Table ronde, à contribuer au financement du programme et à faire un plaidoyer auprès de l’Union européenne et de la Banque européenne d’investissement(BEI).
Dans le même sens, la BEI a donné son accord de principe, apprend-on, pour accompagner la Cemac dans la mobilisation des financements et la mise en œuvre du deuxième programme de projets intégrateurs prioritaires, notamment pour huit des projets qui portent sur le développement des infrastructures routières et ferroviaires et les deux projets relatifs à l’interconnexion électrique.
L’Union européenne de son côté ,a manifesté son intérêt pour quatre projets, à savoir ceux portant sur l’aménagement et le bitumage de la route Garoua-Boulaï-Baboua sur le corridor Cameroun, la construction du prolongement du chemin de fer entre Ngaoundéré et N’Djamena (Cameroun-Tchad), d’aménagements fluviaux et portuaires de la navigation sur le fleuve Congo et ses affluents(Congo-Rca) et l’appui au développement intégré de la filière bois dans le bassin du Congo(Cameroun-Congo-Gabon-Rca-Guinée équatoriale).
Blend Finance-instrument de mobilisation des investisseurs-, est, pour sa part, motivé à assister et à appuyer le Copil du Pref-Cemac dans la mobilisation des financements du deuxième programme de projets intégrateurs auprès de la finance islamique.
Cependant, en vue de se faire une propre appréciation des différents projets, les partenaires ont exigé la transmission des documents techniques des treize projets du deuxième programme de projets intégrateurs prioritaires de la Cemac. Cela leur permettrait , à coup sûr de se prononcer objectivement sur des projets qu’ils souhaitent inscrire dans leur portefeuille respectif, d’une part et d’autre part, de confirmer des montants de financement lors de la Table ronde de Paris.
