L’entreprise dit avoir un besoin de profils féminins dans ses segments industriels où les femmes représentent actuellement moins de 10% des effectifs.
« Eneo est une entreprise électrique, on a donc besoin d’électriciennes, de mécaniciennes dans les barrages ». Ainsi s’est exprimé le directeur général de cette entreprise qui a fait une descente au Lycée Technique de Koumassi à Douala le 23 novembre 2021. Le prétexte, la journée mondiale de l’Industrialisation célébrée chaque 20 novembre. Eneo Cameroon a choisi de marquer cette journée sous l’angle de la promotion du genre. L’entreprise chargée de produire et distribuer l’énergie électrique a décidé d’aller vers les jeunes filles qui ont fait le choix des filières techniques, notamment l’électricité. Le message délivré à ces jeunes filles visaient à susciter une prise de conscience de la place qu’occupe les femmes dans développement industriel du pays ou du continent. Il était surtout question de les conforter dans leur choix et les rassurer des opportunités qui s’offrent à elles. Le DG d’Eneo a notamment fait référence à la faible représentativité des femmes dans le segment technique de la structure. « Aujourd’hui il ya seulement 7% de femmes techniciennes à Eneo et on souhaite que ce chiffre augmente, en allant à la source, où ces filles sont formées aux métiers techniques », a déclaré Eric Mansuy.
Pour faire basculer ce chiffre, l’entreprise compte sur sa politique de promotion du genre renforcée depuis 2014. En termes de résultats, on note une progression de 24 à 26% de l’effectif féminin de l’entreprise par rapport à l’effectif global entre 2017 et 2021. Pour aller plus loin, l’entreprise a mis sur pied un comité Diversité et Inclusion. Ce comité « se réunit régulièrement pour vérifier que nos ambitions en termes d’augmentation du pourcentage de femmes sont réalisés. Il ya de plus en plus dans le top management des femmes qui ont des profils soit technique soit commerciaux c’est donc une politique d’entreprise et je m’assure avec mon équipe qu’elle est mise en œuvre. », a fait savoir le DG d’Eneo.
Pour cette causerie au lycée technique de Koumassi, l’équipe d’Eneo était constituée de femmes techniciennes, cadres d’entreprises qui ont partagé leurs expériences avec les élèves. « Ce sont des femmes très compétentes. Elles ont parlé de leurs expériences ce qui va permettre à la jeune fille du Lycée Technique de Koumassi, secteur industriel de se mettre au travail » , s’en est réjouit Elise Marlyse Nkeng, le proviseur de cet établissement qui compte plus de 150 filles dans les filières industrielles sur un effectif global de 2000 élèves.