Il s’agit entre autres de la lutte contre l’impact des changements climatiques, la dégradation de l’environnement et protéger la biodiversité.
Après sa désignation comme candidat officiel des États-Unis à la présidence du Groupe de la Banque mondiale (BM), Ajay Banga est déjà sur le terrain. En effet, David Malpass (actuel président de la BM) a annoncé en février 2023 qu’il démissionnerait de son poste d’ici au 30 juin 2023, avec un an d’avance sur la fin de son mandat.
Ajay Banga a effectué lundi 06 mars courant à Abidjan, la première escale de sa tournée mondiale. Il a rencontré dans la capitale économique ivoirienne le président du Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) Akinwumi Adesina. Les deux hommes ont échangé sur les questions d’actualité liée au développement du continent africain.
Le candidat des Etats-Unis au poste de président de la Banque mondiale a évoqué la nécessité pour le Groupe de la Banque mondiale de développer un partenariat solide avec le Groupe de la BAD afin d’obtenir des résultats transformateurs.
Entre autres préoccupations de développement évoquées par les deux hommes : la lutte contre l’impact des changements climatiques, la dégradation de l’environnement et protéger la biodiversité. Dans son rapport publié en septembre 2022 sur l’état du climat en Afrique, l’Organisation météorologique mondiale précise que le stress hydrique marqué qui sévit en Afrique, touche environ 250 millions de personnes sur le continent. Selon toute probabilité, 4 pays africains sur 5 ne disposeront pas de ressources en eau gérées de manière durable d’ici à 2030.
L’ancien PDG de Mastercard a souligné trois problèmes majeurs affectant de nombreuses régions du monde, qui le préoccupent. Il s’agit notamment des inégalités sociales, de la tension entre l’humanité et la nature et de la tendance à appliquer des solutions à court terme à des problèmes à long terme, ce qui ne donne que de piètres résultats. Il a déclaré que les défis auxquels le monde est confronté se sont compliqués en raison de la pandémie de Covid-19, de la dégradation de l’environnement et de l’impact de la guerre russo-ukrainienne.
Outre l’implication du secteur privé, le président de la BAD a souligné la nécessité d’accroître les opportunités économiques, en particulier dans les zones rurales où les investissements dans les infrastructures sont cruciaux.