C’est dans le cadre de leur réinsertion au Centre de désarmement, démobilisation et de réintégration (CDDR).
Il y a une vie après le terrorisme. En effet, le Centre de désarmement, démobilisation et de réintégration (CDDR) à Mémé dans la région de l’Extrême-Nord est en chantier. L’objectif du gouvernement est de résoudre définitivement le problème de promiscuité auquel fait face celui de transit dans la localité de Méfi.
Selon l’information contenue dans le quotidien bilingue Cameroon Tribune du 7 août 2023, le chantier en est encore à la construction des dortoirs (80 au total). A date, explique Oumar Bichaïr coordonnateur régional du Centre de désarmement, de démobilisation et de réintégration (DDR) de la région de l’Extrême-Nord, le taux d’exécution des travaux est estimé entre 45% et 50%.
Au total, c’est une surface de 14 hectares de terrain qui a été cédée, en vue de l’accueil des ex-associés de la secte terroriste Boko Haram. 1à hectares de ce terrain sont prévus pour les activités agropastorales de ces pensionnaires.
Pour mémoire, c’est le 30 novembre 2018 avait annoncé la création d’un Comité national de de désarmement, de démobilisation et de réintégration des ex-combattants de la secte terroriste Boko Haram et des groupes armées dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.
« La création de ce Comité vise à offrir un cadre d’accueil et de réinsertion sociale aux repentis de Boko Haram et aux et aux membres des groupes armés dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest désireux de répondre à l’offre de paix formulée par Monsieur le Président de la République dans son discours d’investiture du 6 novembre 2018, en déposant volontairement les armes » précise le communiqué de Ferdinand Ngoh Ngoh, ministre secrétaire général de la présidence de la République.
