Les Lionnes indomptables : Coup de grâce contre Joseph Ndoko

Le président de la Fécafoot a relevé joseph Ndoko et Clément Assimba du staff des Lionnes indomptables.

La page des Lionnes est tournée

Le 26 janvier 2019, Seidou Mbombo Njoya a relevé de leurs fonctions Joseph Ndoko et Clément Assimba, entraîneurs principal et adjoint chargé des gardiennes de buts des Lionnes indomptables senior. A ces deux postes respectifs, Alain Djeumfa et Peter Tanyi Betchem ont été nommés. La Fédération camerounaise de football (Fécafoot) reste muette sur les motifs de cette sanction à quatre mois de la Coupe du monde. Au moment où Ndoko semblait maîtriser déjà les troupes. Laissant place à toute sorte de supputations. Mais il est clair que dans l’administration publique cette décision répond à une faute lourde. Quelle faute ont donc commis Ndoko et Assimba pour être limogés à un moment si délicat ? « Le sort de Ndoko était déjà scellé depuis Dakar », croit savoir un chroniqueur sportif. Indiquant que « l’entraîneur avait snobé le président de la Fécafoot » dans la capitale sénégalaise lors du tirage au sort de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) féminine 2018. Si cela est avéré, ce serait le prétexte longtemps attendu. Joseph Ndoko n’a jamais été le bienvenu à la tête des Lionnes indomptables. Dès sa nomination par Tombi à Roko, en remplacement de Carl Enow Ngachu promu directeur général de l’Académie nationale de football (Anafoot), l’ancien entraîneur de l’aigle de Dschang avait été vomi par des milieux proches de la sélection nationale. Et même certaines joueuses ne l’ont jamais accepté. Et le défaut de moyens mis à la disposition de l’homme, ne l’ont pas toujours aidé à s’imposer durablement. Aucun programme de travail pris en charge dans les délais. L’échec au match amical (6-0) contre la France a fini de fragiliser l’homme. Les joueuses avaient voyagé tardivement, pour se retrouver directement sur le stade peu avant le coup d’envoi.

Signes avant-coureur

Et pourtant, l’homme a très souvent réussi à contourner ces difficultés. Déjouant les pronostics jusqu’à la finale du tournoi de la Cosafa (Afrique australe). Si Joseph Ndoko n’a pas pu faire mieux que son prédécesseur, il aura fait autant, et a qualifié le Cameroun pour la Coupe du monde France 2019. Mais à cinq mois du coup d’envoi, son programme de préparation n’avait pas encore été pris en charge. Déjà, le renforcement du staff lors de la Can dernière montrait la voie que la Fécafoot comptait prendre. Alain Djeumfa avait été appelé au secours de la préparation physique. D’aucuns avaient estimé que « Ndoko n’est pas à la hauteur de cette sélection », car il « ne connaît pas le football féminin ». D’autres trouvaient que « Clément Assimba avait beaucoup de lacunes ». Le choix jadis porté par Tombi à Roko sur un technicien venu de l’extérieur de la tanière avait été considéré par certains comme une injure à l’endroit de ceux qui ont longtemps accompagné Enow Ngachu. La cérémonie de remise d’un don à l’Anafoot par certains cadres des Lionnes indomptables, avait été perçue par le journaliste David Eyengue comme une messe noire contre Joseph Ndoko. Le temps du pestiféré est révolu.

Source: Défis actuels

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