Fécafoot: Les dissidents confient la transition à Albert Mbida

Une assemblée générale extraordinaire de l'équipe de 2009 s'est tenue ce jour.

Des membres de l'Ag de 2009 de la fécafoot

Les adversaires de l’exécutif actuel de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot) ont mis leurs menaces à exécution. L’assemblée générale extraordinaire de l’exécutif de 2009 a eu lieu ce jour par visioconférence. Au terme des travaux qui ont réuni à travers les ondes 51 membres sur 74, il a été constaté la « vacance du pouvoir » à la tête de la Fécafoot; et décidé de la mise sur pied d’un exécutif provisoire baptisé Comité exécutif provisoire. Avec pour mission de « gérer les affaires courantes de la Fécafoot, de réviser les Statuts et le Code électoral de la Fécafoot et d’organiser un processus électoral juste, équitable et transparent« .

A sa tête, le sénateur Albert Mbida. L’ex journaliste, enseignant du droit des médias, reconverti à la politique, aura ainsi la lourde charge de conduire, selon les derniers élus légitimes de la Fécafoot, une transition dont la durée est fixée à trois mois. Le sénateur aura comme vice-président un autre sénateur, Prince Ndocki Mukete. Et comme membres, Dr Dikoume François, Dr Oumarou Tado, Boudjiko Youkeka Pierre, l’ancien Lion indomptable Lucien Mettomo et Walters Sah.

Les nouveaux patrons de la Fécafoot, version « dissidence », seront installés au quartier Fouda, dans les locaux de la Ligue de football professionnel du Cameroun (LFPC). C’est là que les membres de l’exécutif de 2009 ayant pris part aux travaux de ce jour ont délocalisé le siège de la Fécafoot. Ce « en attendant que le siège de la Fécafoot illégalement occupé soit libéré», ont-ils souligné dans le communiqué final de leurs travaux.

Avant de constater la vacance à la tête de la Fécafoot, suite à la sentence du Tribunal arbitral du sport (TAS) du 15 janvier 2021, les dissidents qui ont pris soin de « retirer toute compétence à monsieur Seidou Mbombo Njoya et aux membres du Comité Exécutif élus le 12 décembre 2018 ». C’est leur manière de régler une crise que la sentence du TAS a créée dans la crise qui existait déjà. D’autant plus qu’après avoir annulé les textes adoptés en octobre 2018 et qui ont encadré le processus électoral ayant abouti à l’élection de Séidou Mbombo Njoya le 12 décembre 2018, le TAS a orienté la conduite à tenir, non seulement en rejetant le retour des organes de 2009, mais aussi en proposant à la FIFA, « sauf avis contraire« , le maintien de l’exécutif en place à Tsinga, pour la transition. Ce que n’ont pas admis les contestataires. Du coup, ils ont décidé de prendre le taureau par les cornes en se fondant sur le fait que l’annulation des textes induit indubitablement le retour aux textes de 2009 révisés en mai 2012.

C’est un nouvel épisode qui s’ouvre dans cette interminable crise électorale qui secoue la Fécafoot depuis 2013. La Fifa est attendue en réaction à cette situation qui risque de compliquer la situation. Hier, ce sont les avocats de la Fécafoot qui ont prévenu que l’Assemblée générale de ce jour est nulle et de nulle effet. Ce qui n’a pas empêché les contestataires et ses hommes de se réunir. Désormais, la sentence pourtant favorable au demandeur qu’est AS Olympique de Meiganga, semble causer plus de problèmes qu’elle n’en résout.

L’équipe de transition

  • Président : Sénateur Albert Mbida
  • Vice-Président : Prince Ndoki Mukete
  • Membres :
    • Dr François Dikoume
    • Dr Tado Oumarou
    • M. Boudjiko Youkeka Pierre
    • M. Lucien Mettomo
    • M. Sah Walters
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