Les dossiers sont acceptés jusqu’au 15 avril 2024, pour les jeunes âgés de 18 à 45 ans qui entreprennent dans le domaine agricole ou agroalimentaire opérant dans six pays africains dont le Cameroun.
Le fonds Pierre Castel vient de lancer la 7eme édition de son prix destiné à soutenir l’entrepreneuriat agricole et agroalimentaire sur le continent. Les candidatures sont en cours depuis le 1 er mars et se referment le 15 avril prochain dans six pays : le Cameroun, l’Algérie, le Burkina Faso, Madagascar, et la République Démocratique du Congo.
Le Prix Pierre Castel récompense 36 entrepreneurs à raison de 6 par pays. Les 1ers lauréats de chaque pays recevront 15 000 € soit environ 10 millions de FCFA, un parrainage et un programme de coaching. Les 2nds lauréats percevront 10 000 € (6,5 millions de FCFA) et bénéficieront d’un programme de coaching. Tous les finalistes auront droit à un accès à des formations entrepreneuriales certifiantes en e-learning avec le Centre du Commerce International de Genève (ITC) et une participation au Prix Jeunes Espoirs – Pour une agriculture et une alimentation durables.
« Les dotations attribuées dans le cadre de ce concours ont pour but de promouvoir la croissance des entreprises sélectionnées et d’accroître leur impact au sein des chaînes de valeur. Ces récompenses visent également à favoriser le développement de compétences des entrepreneurs, à faciliter et encourager le partage de connaissances, enfin, à impulser la création de synergies panafricaines », explique le fonds Castel.
Pour participer, il faut être entrepreneur agricole originaire de l’un des pays concernés. Etre âgé entre 18 et 45 ans ; avoir une entreprise qui existe légalement et en activité depuis au moins un an. L’entrepreneur doit avoir un projet de développement avec un impact social, économique et environnemental mesurable sur son écosystème.
Pour l’édition 2023, les deux lauréats camerounais étaient Hippolyte Nozawo et Adeline Tsemo, epse Pelage. Le premier est promoteur du chocolat made in Cameroon sous le label « Nohi », et Adeline Tsemo, patronne de Madinina Foods Sarl, une entreprise spécialisée dans la fabrication de farine de patate. Le prix avait finalement été remporté par cette dernière.