Destination tourisme au Cameroun : « Nous maintenons le cap de 6,5 millions de touristes »

Nous avons organisé de très grands séminaires pour montrer aux autres que le Cameroun c’est un pays « clean »

L’édition 2023 de la Journée mondiale du tourisme s’est célébrée hier mercredi 27 septembre 2023. L’édition a pour thème : « Tourisme pour les investissements verts ». Ce rendez-vous mondial institué par l’Organisation mondiale du tourisme (OMT), souligne le rôle du tourisme dans la construction d’un monde meilleur.

« Nous maintenons le cap de 6,5 millions de touristes »

Mfouapon Alassa, directeur de la promotion du tourisme au Mintoul

Le responsable a fait le point hier à Yaoundé sur l’état post-Covid-19 du secteur au Cameroun.

Le thème de la 44ème édition de la Journée mondiale du tourisme cette année c’est « Tourisme et pour les investissements verts ».   Quelle différence y a-t-il entre ce type d’investissement et les autres ?

L’OMT (Organisation mondiale du tourisme Ndlr) a identifié l’investissement comme l’une des principales priorités pour la relance pour le secteur du tourisme. L’investissement vert c’est un investissement qui protège les sites touristes. Donc nous ne voulons plus des investissements qui vont apporter des déchets et détruire les sites touristiques. Raison pour laquelle nous parlons d’investissements verts. Ces investissements verts ne tiennent pas compte de la productivité ou bien des critères économiques.

Est-ce que ce type de financement est déjà mis en œuvre au Cameroun ?

Oui bien sûr, ce type de financement est déjà implémenté dans plusieurs de nos sites touristiques, nous avons par exemple le site de Lobeke, à Campo Ma’an pour ne citer que ceux-là. Je peux même vous dire que le produit phare du tourisme au Cameroun c’est l’écotourisme.

Aujourd’hui, que représentent les chiffes dans le secteur du tourisme au Cameroun?

Nous sortons d’une période très critique et très difficile causée comme vous le savez par la pandémie de Covid-19. Si je le dis aujourd’hui, c’est avec autorité parce que je suis membre d’un comité qui gère le e-visa et nous voyons les chiffres qui ne cessent de grimper toutes les semaines. Le Cameroun c’est une destination assez prisée, avec la facilité d’obtention des visas en ligne et au débarquement que nous avons aujourd’hui.

Pouvons-nous avoir une idée de cette activité au Cameroun, au moins les chiffres de l’année dernière?

L’année dernière nous sortions de la pandémie de Covid-19 et ce n’était pas évident pour l’activité touristique au Cameroun comme dans d’autres pays à travers le monde. Raison pour laquelle le ministre d’Etat (Bello Bouba Maïgari Ndlr) a prescrit la relance du tourisme du tourisme interne, parce qu’on s’était rendu compte que le tourisme externe était plombé, il fallait regagner la confiance des touristes extérieurs, ce qui a été fait à travers un certain nombre d’activités.

Nous avons organisé de très grands séminaires pour montrer aux autres que le Cameroun c’est un pays « clean » c’est zéro Covid-19 dans nos hôtels, dans nos sites touristiques et ça marche puisque les gens recommence à venir puisqu’ils se sont rendus compte qu’au Cameroun on peut revenir, sans se faire infecter.

Quelles sont les principaux défis auxquels fait face le secteur du tourisme au Cameroun ?

La SND30 (Stratégie nationale de développement 2020-2030 Ndlr) le dit, nous devons accueillir au moins 6,5 millions de touristes extérieurs et un nombre extensible de touristes interne, voilà le principal défi. D’ici l’horizon 2030, nous devons nous situer à ce chiffe.

Propos recueillis par D.B 

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