Ce sera au cours de l’Assemblée Générale constitutive de l’organisation patronale issue de la fusion du Gicam et d’Ecam convoquée par Célestin Tawamba.
Une autre étape sera bientôt franchie dans le processus de mise en place d’une nouvelle organisation patronale au Cameroun. La centrale née de la fusion entre le Groupement inter-patronal du Cameroun (Gicam) et Entreprises du Cameroun (Ecam) de Protais Ayangma, sera dotée de tous ses attributs le mois prochain. Célestin Tawamba, président du Gicam vient de convoquer l’assemblée générale constitutive de cette centrale pour le 14 décembre prochain.
Il sera question au cours des travaux, d’examiner tous les textes de la centrale. Notamment les statuts, le règlement intérieur qui seront soumis à l’approbation des adhérents. C’est aussi à cette occasion que sera enfin dévoilé le nom de cette organisation. Il s’agit là d’une étape importante avant l’entrée en vigueur de la nouvelle entité. Une étape qui était connue et attendue depuis un moment. Car, en Octobre dernier, Célestin Tawamba dressait l’état des lieux du processus de fusion enclenché le mois de juillet 2023 avec la validation du projet de fusion par les membres d’Ecam et du Gicam. « A l’heure actuelle, l’élaboration de l’ensemble des textes statutaires et organiques de la nouvelle centrale patronale est en cours. Un consultant a été commis à la tâche pour garantir une certaine indépendance. Et subséquemment, un comité ad hoc constitué d’administrateurs du Gicam et d’ Ecam est à pied d’œuvre depuis le 13 juillet. Les documents définitifs seront disponibles à très brève échéance », avaitannoncé Célestin Tawamba. Sur la création d’une identité visuelle et nominative, il avait aussi fait savoir qu’un consortium de deux cabinets experts en communication et marketing a été mandaté pour le dossier.
Il faut dire que le traité de fusion avec Ecam a été approuvé avec un suffrage de 73,7 % par les adhérents du Gicam. Sur 329 suffrages exprimés lors de l’assemblée générale extraordinaire du Gicam le 11 juillet dernier, 241 adhérents ont voté pour la fusion et 86 voix contre. Côté Ecam, 96,7% ont voté OUI pour le traité de fusion signé du 05 avril 2023. Mais il pèse toujours une menace sur cette décision. Car une procédure pour l’annulation du vote initiée par les opposants à cette fusion est toujours pendante devant la justice.
Après l’adoption des textes, il sera question de passer à l’élection des dirigeants de la nouvelle Centrale. Ce sera « très probablement au cours du premier trimestre 2024 dans les conditions fixées par les textes que vous aurez approuvés au cours de l’assemblée générale constitutive », avait récemment indiqué Célestin Tawamba.