One all sports et la Fédération camerounaise de football (Fécafoot), c’est bientôt fini. Ernest Obama l’a clairement annoncé : « On a signé un contrat avec One all sports et la Fédération a constaté que One all sports ne respecte pas certaines clauses contractuelles, comme le bus », a déclaré le porte-parole de Samuel Eto’o, président de la Fécafoot. L’ancien journaliste était l’invité ce soir d’Info TV, une chaîne de télévision privée basée à Yaoundé. Surprenant l’opinion, tant le sujet de l’équipementier des Lions indomptables n’est plus à l’ordre du jour. Las de demander des comptes sur ce dossier, l’opinion a fini par oublier, pour se concentrer sur les résultats et les prestations des Lions indomptables. Lesquels se sont fait éliminer en 8ème de finale de la dernière Coupe d’Afrique des nations (CAN) Côte d’ivoire 2024. Depuis lors nul n’a fait le bilan de cette compétition qui a une fois de plus vu le Cameroun quitter le tournoi la queue entre les jambes.
Entre temps, les autorités du football se livrent à une guerre de plus en plus ouvertes, au sujet de l’avenir. Sébastien Migné l’entraîneur adjoint ayant démissionné, Rigobert Song Bahanag le sélectionneur manager a été remercié à l’expiration de son contrat le 28 février dernier. Et alors que les yeux sont rivés du côté des Services du Premier ministre où est pilotée la « reconstruction de l’équipe nationale fanion de football du Cameroun », la bataille a pris de l’ampleur. Dans les coulisses, la Fécafoot à qui le ministre des Sports demande à voir clair dans la gestion du partenariat avec One all port depuis de longs mois, monte au créneau pour annoncer la fin prochaine de leur deal. « On a entamé un process et on va vers une probable rupture de contrat. One all sports ne respecte pas les contrats», a lâché Ernest Obama.
C’est la fin d’un feuilleton où les intérêts de l’Etat du Cameroun ont été engagés, sans que les autorités politiques du Cameroun ne parviennent à en être édifiées. Pendant ce temps, Le Coq sportif, l’ancien équipementier, lui, continue de poursuivre la Fécafoot pour rupture abusive de contrat.