Fécafoot : Emmanuel Maboang Kessack déconstruit les arguments du rejet de sa candidature

Maboang kessack sera sur la ligne de départ

Par la voie de Me Esther Sandrine Ngom, son avocate, Emmanuel Maboang Kessack « sollicite la modification partielle de la décision N°009/CE/Fécafoot/2021 de la Commission électorale de la Fécafoot portant publication des listes des candidatures aux postes de président et membres du Comité exécutif de la Fécafoot du 25 novembre 2021». Cette décision qui avait rendu publique la liste des candidats admis à concourir pour la présidence de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot) le 11 décembre prochain. Dans la liste retenue, le nom de Maboang Kessack ne figure pas. La Commission électorale a invalidé le dossier de l’ancien Lion indomptable au motif que l’homme est redevable à la Fécafoot de la somme de 4 462 750 FCFA (quatre millions quatre cent soixante deux mille sept cent cinquante francs).

Un motif que dénonce le candidat : « Sieur Maboang Kessack n’a jamais occupé aucune fonction à la Fécafoot pour recevoir une quelconque somme d’argent», rejette Me Esther Sandrine Ngom. Une récidive car en 2018, cette situation s’était déjà présentée. « Le même motif fallacieux à 30FCfa près avait été utilisé lors des précédentes élections en décembre 2018 pour tenter de l’empêcher de concourir pour le poste de président…», rappelle le conseil du candidat recalé qui avait en son temps pu sauver son dossier. C’est une décision justifiée par le travail du comité d’éthique qui a la charge de questionner la moralité des candidats. « Il n’a jamais été convoqué ni entendu par la Commission d’éthique de la Fécafoot», conteste son avocate. Ainsi, ledit comité aurait jugé sans contradictoire (?)

Les yeux rivés sur la Commission de recours et le TAS

En tout cas, Maboang Kessack trouve « curieux » que le même motif soit convoqué pour un nouveau processus électoral au sein de la même institution. Déjà que, au 18 novembre 2021, la commission électorale l’avait invité à compléter son dossier par les parrainages. « J’avais déposé mon dossier avec deux lettres de parrainages car les autres étaient à la maison et le délai approchait ; comme je savais que le Code électoral prévoit que l’on puisse compléter le dossier après dépôt, j’ai préféré gagner en temps. Mais j’ai complété car j’ai eu 15 parrainages », avait-il indiqué au lendemain du temps accordé aux candidats pour compléter leurs dossiers.

Le sort de l’homme se trouve désormais entre les mains des membres de la commission de recours. En attendant, l’homme a une dernière carte à jouer pour espérer empêcher un départ sans lui. Malgré le refus de se soumettre à la décision de la Chambre de conciliation et d’arbitrage (CCA) du Comité national olympique et sportif du Cameroun (CNOSC) de suspendre le processus électoral en cours au motif d’un collège électoral truffé de « clubs fictifs » au niveau départemental, la Fécafoot a pourtant saisi le Tribunal arbitral du sport (TAS) pour un appel. Parallèlement, 43 membres de l’Assemblée générale de 2009 ont saisi la même juridiction sportive suprême mondiale pour contester la régularité de ce processus électoral. Attaquant ainsi l’Assemblée générale du 13 juillet 2021 qui encadre ce processus électoral. La Fécafoot ayant opté pour d’autres personnes que ceux appartenant à l’Assemblée générale qui existait avant les différents processus électoraux annulés à Tsinga.

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