Médias : Le CNC va en guerre contre la diffusion des programmes à caractère homosexuel à la télé

Un communiqué du président du Conseil national de la Communication, Joseph Chebongkeng, met en garde les promoteurs des chaines de télévision locales qui diffusent les programmes laissant apparaitre ces scènes, et les exhorte à les retirer sans délai.

Il est devenu très habituel, de voir diffuser dans des chaines de télévision locales, des programmes dans lesquels apparaissent des scènes à caractère homosexuel, et portant atteinte à la pudeur. Ces scènes devenues récurrentes n’échappent pas aux instances de régulation. Le Conseil national de la Communication (CNC) est d’ailleurs monté au créneau, à travers un communiqué de son président, Joseph Chebongkeng, pour fustiger « la prolifération des programmes faisant la promotion des pratiques homosexuelles ».

En effet, ces scènes apparaissent généralement dans des séries et des dessins animés des éditeurs étrangers qui opèrent dans la câblodistribution ou la télévision numérique au Cameroun. « Il s’agit de pratiques portant atteinte aux bonnes mœurs, aux coutumes et à la législation camerounaise (…) La diffusion dans les médias de scènes à caractère homosexuel constitue une atteinte à l’éthique et à la déontologie professionnelles en matière de communication sociale ».

Le CNC qui s’engage littéralement contre la promotion de ces pratiques, « demande aux promoteurs des chaines au Cameroun des programmes laissant apparaitre des scènes d’homosexualité, préjudiciables au bon ordre social, à fortiori à l’enfance et à la jeunesse, de retirer sans délai ces programmes qui violent la loi, les bonnes mœurs et les coutumes de notre pays, sous peine, le cas échéant, de la suspension pure et simple des médias concernés », averti le patron du CNC.

Il importe de rappeler que l’homosexualité est une pratique proscrite par la législation camerounaise. D’ailleurs, l’article 347-1 du nouveau Code pénal camerounais, adopté en juillet 2016, punit les « rapports sexuels avec une personne de son sexe », d’une peine d’emprisonnement de six mois à cinq ans et d’une amende de 20 000 à 200 000 francs CFA.

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