mardi, novembre 4, 2025
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Kumba : L’hommage poétique de Victorine Fomum

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Victorine Fomum émue

C’est le « rêve brisé » de la jeunesse que Victorine Fomum dénonce en cette journée de deuil national au Cameroun. Rêve parce que les enfants abattus par les assaillants étaient à l’âge du rêve. Sortis de la petite enfance qu’ils étaient déjà. La dizaine sonnée, voire dépassée. Dans un poème en cinq strophes, l’athlète polyvalente peint les formes que prend ce rêve : « rêve d’enthousiasme, rêve d’ambitions ». Avant de s’exclamer : « Mais quels rêves !».

Égrenant possibles débouchées que l’avenir aurait pu offrir à cette jeunesse. Celle qui, aimant le saut, aurait pu devenir une Françoise Mbango. Celui qui, dribblant à merveille, aurait pu devenir un Roger Milla. Celle qui, maniant la langue et l’écrit avec maestria, serait devenue une Madeleine Soppi Kotto. Celle qui, se sentant capable de courir, serait devenue une Sarah Etongue. Et bien d’autres. Ces talents et passions « ne se développeront jamais. Ils se sont arrêtés», rage-t-elle. Ces rêves se sont éteints sous la « lumière du jour brillant » ! « Ces ‘’au revoir’’ matinaux qui ne connaîtront jamais d’étreintes de bon retour» vespéral.

Et la native de l’ex Cameroun occidental de se souvenir de ce Kumba d’hier, carrefour des hommes et des femmes de tous les horizons, Kumba jadis pleine de vie,… Kumba d’aujourd’hui, les larmes envahissent mes yeux», se laisse-t-elle fondre. « Qui t’a commis de détruire mes rêves ? Pourquoi m’as-tu empêché d’être un leader demain ? » s’interroge-t-elle. La poète soliloquant n’aura jamais de réponses à ces questions. Mais une chose est sûre : «Dieu, Dieu, Dieu, a écouté mes pleurs », croit-t-elle. Convaincue que le message qu’elle jette à la mer pourra trouver des cœurs fertiles pour que des actes terroristes comme celui du collège Mother Francisca le 24 octobre dernier ne se répètent plus jamais.

CVUC : L’élection aura lieu le 03 novembre prochain

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La succession d'Emile Andze Andze âprement disputée

L’élection du président de l’Association des Communes et Villes Unies du Cameroun, prévue le 03 novembre prochain annonce déjà ses couleurs. Plusieurs candidats ont déjà officialisé leur candidature et partout, des équipes se montent, des plans se tracent. Abbo Wakili, l’un des candidats ne tarit pas d’ambitions s’il est élu à la tête de l’Association des Communes et Villes Unies du Cameroun, le maire de Belel dans l’Adamaoua entend renforcer l’autonomisation, les capacités institutionnelles et humaines des communes et promouvoir le développement territorial inclusif et durable. C’est ce qu’il a fait savoir au cours du dîner de presse qu’il a organisé, lundi dernier, en prélude à l’élection du nouveau bureau national des Cvuc qui aura lieu à Yaoundé le 3 novembre 2020. En plus, Abbo Wakili ambitionne mettre un accent sur les services essentiels, améliorer la gouvernance et consolider la paix et l’unité nationale. Pour « faire des Cvuc un modèle d’association proactive et un espace de construction collective du développement de nos territoires ». Pour atteindre cet objectif, le candidat à la présidence des Cvuc estime qu’« au regard de tout le dispositif qui est en place, notamment pour ce qui est des institutions d’accompagnement et du cadre juridique, il y a beaucoup d’opportunités pour permettre aux communes de travailler à leur autonomisation. Nous avons des partenaires au niveau local. L’état est notre premier partenaire. Il nous soutient et met des moyens à notre disposition mais, ce n’est jamais suffisant. Il faudrait que le Cameroun saisisse cette opportunité offerte par le président de la république pour lever l’effort à l’extérieur à travers les bailleurs de fond que sont les banques et les partenaires que sont la BAD, l’Union Européenne ».

Autres candidats en lice pour succéder au président national sortant des Cvuc, Émile Andze Andze en poste depuis 2003, le maire de Yaoundé 7 Augustin Tamba. A 61 ans, l’édile de Nkolbisson a officialisé sa candidature le 13 octobre 2020, après avoir eu le dessus sur Dieudonné Zang Mba, qui a fini par désister. Augustin Tamba entend faire des Cvuc « un corps intermédiaire majeur » porteur d’un plaidoyer pour que les communes reçoivent 15% du budget de l’État, obtiennent la création d’un cadre de gestion des ressources humaines communales et une révision du Code des marchés. S’il élu, Augustin Tamba prévoit l’organisation en 2021 du Forum international sur le financement des projets des collectivités territoriales décentralisées. Les maires de la commune de Wum région du Nord-ouest, Anthony Dighambong, de la commune de Ngoulemakong région du Sud, Anicet Albert Akoa ; ou encore de Lolodorf (Sud), Elias Bilong, par ailleurs président régional de Cvuc-Sud sont également en compétition, une élection qui s’annonce difficile au regard des intérêts que présente ce scrutin et surtout de l’engagement des candidats.

Par Joseph Essama

Kumba : Le spectre de la peur continue de planer

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Kumba ce lundi 26 octobre 2020, le spectre de la peur continue de planer. C’est que, l’attaque qui a fait 7 morts et 13 blessés dans le complexe scolaire « Mother Francisca International Bilingual Academy » samedi dernier, n’arrête pas de hanter les populations. « Dans la ville, hier et aujourd’hui, les gens sont vraiment touchés par cette attaque ciblant des enfants et des structures qui ne devraient jamais être des cibles. Ce qui s’est passé samedi (Ndrl) est au-delà de la compréhension de quiconque », a confié Alberto Jodra, coordinateur de Médecin Sans Frontières, dans la région du Sud-Ouest.

Malgré cela, plusieurs dizaines de manifestants, principalement des femmes, se sont rassemblés dimanche dans la ville meurtrie pour dire « Non aux tueries et aux assassinats », chantant et marchant « contre la violence ». En effet, selon plusieurs sources locales, les populations redoutent une recrudescence des violences dans les prochains jours. Des violences qui pourraient survenir d’une part, entre les Forces de Maintien de l’Ordre et les combattants séparatistes, et d’autre part entre les différents groupes armés qui sévissent dans la zone. « Il y a de la colère, mais il y a aussi de la peur par rapport à ce qui va se passer maintenant. La violence va s’intensifier et la population civile sera au milieu, malheureusement », prédit Alberto Jodra. Une situation qui conduira sans doute à l’arrêt des cours et fera l’affaire des leaders séparatistes, partisans de la fermeture des établissements.

Par Joseph Essama

Drame de Kumba : Le gouvernement au chevet des victimes

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Le Minat conduisant la délégation gouvernementale à Kumba

Le gouvernement était au chevet des victimes de l’attaque de Kumba lundi dernier. Dépêchée par le Premier ministre Joseph Dion Ngute, la délégation gouvernementale conduite par Paul Atanga Nji ministre de l’Administration territoriale s’est d’abord rendu à Buea auprès des blessés. « Vous n’êtes pas seuls, vous êtes avec le gouvernement, le peuple camerounais et avec Dieu », a déclaré Paul Atanga Nji devant les parents et les blessés de l’attaque de samedi. Pour la prise en charge des victimes, Paul Atanga Nji a rassuré aux familles que le gouvernement assurera la prise en charge totale de leur traitement, avant d’indiquer aux parents sous le choc que « C’est déjà un miracle que vos enfants soient vivants ».

Après Buea, la délégation interministérielle s’est aussi rendue à Kumba. Les autorités locales et les hommes d’Eglise se sont alors joints à la délégation gouvernementale pour essuyer les larmes des populations éprouvées. Prenant la parole Paul Atanga Nji leur a indiqué que la nation ainsi que le couple présidentiel sont aux cotés des habitants de Kumba. « On peut s’attaquer à tout le monde, mais les enfants sont sacrés. Il y a des conventions internationales qui les protègent. On prenait les enfants en otage et les parent payaient les rançons, mais maintenant les enfants sont tués. Pour nous homme d’Eglise, il s’agit d’un mauvais esprit, nous devons prier » a confié Mgr Dibo Elango, Évêque de l’Eglise anglicane de Kumba. L’ancien ministre de la Justice, Benjamin Itoe quant à lui s’est indigné : « Tout sauf ça ! Une attaque menée contre les enfants, les étudiants qui ne cherchent qu’à devenir comme nous autres pour diriger ce pays. C’est condamnable, c’est un acte barbare, de terroristes et il faut une poursuite très serrée de ces terroristes afin de les neutraliser », a-t-il martelé.
Par Joseph Essama

Un décret vient d’être publié à cet effet.

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Paul Biya décide d'un deuil nationl

La journée du samedi 31 octobre 2020 sera consacrée à un deuil national au Cameroun. Dans un décret qu’il rend public ce mercredi soir, le président Paul Biya invite son peuple à rendre ainsi hommage aux victimes des tueries de Kumba. Ainsi, une semaine après, la nation se recueillera le temps d’une journée, à la mémoire des sept élèves tués par des hommes armés dans une école de Fiango, à Kumba.

Paul Biya décrète ce deuil après avoir été pris de court par ses opposants. En effet, dans un message diffusé sur les réseaux sociaux, Maurice Kamto invite le peuple camerounais à observer un deuil national durant la journée du 29 octobre 2020. En adoptant une ténue de circonstance. Pour sa part, Edith Kah Walla, présidente du Cameroon people’s party (CPP), à la tête d’une coalition de partis politiques et d’organisations de la société civile, appelle le peuple à une journée de deuil national le vendredi 30 octobre, dans le cadre des « vendredis en noir » qu’organise la coalition Stand up for Cameroon. En tout, ce sont trois jours de deuil qu’observeront les Camerounais, en fonction de leurs positions politiques.

Attaque de Kumba : le gouvernement condamne

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René-E-Sadi, porte-parole du gouvernement

Sept (initialement six avant la sortie ministérielle, Ndlr) enfants tués et une douzaine d’autres blessés samedi dans l’attaque de leur salle de classe, dans une école située à Fiango à Kumba, dans la région du Sud-Ouest. Des corps sans vie, du sang sur les table-bancs, des blessés, des larmes… les images de l’horreur ont fait le tour de la toile, provocant un flot d’indignations. A Yaoundé, la réaction des pouvoirs publics n’a pas tardé. Informé de la survenance de cette tragédie, le chef de l’Etat, Paul Biya a instruit «la prise en charge immédiate des blessés, lesquels ont été promptement évacués dans les établissements sanitaires appropriés dans les villes de Kumba, Buea et Mutengene», a indiqué le ministre de la Communication au cours d’un point de presse. De même a-t-il révélé, les autorités administratives locales, mobilisées de manière optimale, ont veillé au transfert des dépouilles des victimes à la morgue de l’hôpital de district de Kumba. Tandis qu’au plan sécuritaire, «des unités spéciales des forces armées camerounaises ont entrepris la sécurisation de la ville de Kumba», a assuré René Emmanuel Sadi. Et de s’insurger : «le gouvernement de la République, choqué et profondément indigné, condamne avec la dernière énergie les auteurs de cet acte odieux, lâche et abominable, perpétré contre des jeunes innocents».

Dion Ngute : «La République ne pliera pas»

Plus tôt dans la même journée du samedi 24 octobre, le Premier ministre a tenu une réunion d’urgence. Question de s’en quérir de la situation et coordonner les premières actions du gouvernement. «Sur très hautes instructions du président de la République Paul Biya, j’ai dépêché d’urgence une délégation interministérielle à Kumba pour présenter aux familles endeuillées le réconfort, la solidarité et le soutien du peuple camerounais tout entier», a écrit Joseph Dion Ngute sur son compte Twitter. L’attaque de Kumba n’a pas encore été revendiquée. Mais la barbarie de cet acte porte la signature des séparatistes anglophones. «Ces gens [les assaillants, Ndlr.] seront rattrapés par tous les moyens. Je dis bien par tous les moyens», a prévenu Chamberlin Ntou’ou Ndong, préfet du département de la Mémé, touché par l’attaque. «Je condamne fermement cet acte ignoble perpétré sur des élèves innocents dont le seul crime est d’avoir exercé leur droit à l’éducation», a indiqué le Premier ministre. «J’exhorte tous les Camerounais à s’opposer fermement à ces atrocités. La République ne pliera pas face à la terreur» a t-il poursuivi.

Une enquête ouverte

Le gouvernement estime qu’aucune cause au monde ne peut justifier ou légitimer de telles atteintes systématiques à la vie d’êtres humains, encore moins, à celle d’enfants innocents, d’élèves, ou d’étudiants, qui doivent aller à l’école, au collège, au lycée, à l’université, pour se former et être en mesure de se prendre en charge, et d’assumer dans le futur la relève de leurs aînés. Prenant à témoin le peuple camerounais tout entier, les pouvoirs publics dénoncent fermement «tous ces concitoyens qui, tapis dans l’ombre à l’étranger, dans leurs pays d’accueil, orchestrent ces assassinats ignobles et alimentent le climat d’insécurité dans les régions du Nord-ouest et du Sud-Ouest». Yaoundé entend d’ailleurs lancer une fois de plus un appel «à la coopération active et sincère des pays amis où sont hébergés les commanditaires de cette rébellion armée, ainsi qu’à celle des organisations internationales, si attachées à la défense des Droits de l’Homme, afin qu’ils aident à leur neutralisation et à la consolidation du processus de pacification des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest». René Emmanuel Sadi informe qu’une enquête a été instruite par le ministre délégué à la présidence, chargé de la Défense, en liaison avec les autres services concernés, «afin de déterminer les circonstances exactes de cette attaque, et de rechercher activement les coupables, afin qu’ils répondent de leurs actes devant la justice».

Par Arthur Wandji

Terrorisme : Des élèves froidement assassinés à Kumba

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C’est un épisode fortement déconseillé aux âmes sensibles. Un martyrologue que le monde entier n’arrête de condamner. Un film d’une cruauté et d’une barbarie insoutenable. Samedi dernier, aux environs de 11h 00 « un groupe de près d’une dizaine de terroristes, munis d’armes de guerre et constitués en véritable commando, a fait irruption, à bord de trois motocyclettes, dans l’enceinte du complexe scolaire privé dénommé Mother Francisca International Bilingual Academy et a froidement ouvert le feu sur des élèves se trouvant dans les salles de classe », rapporte le communiqué du gouvernement. Le premier bilan de cet attentat terroriste, selon Rene Emmanuel Sadi, état de : « six élèves assassinés, soit cinq filles et un garçon, tous âgés entre neuf et douze ans ; treize blessés, soit dix filles et trois garçons, dont sept cas avérés préoccupants ». Le bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations unies (OCHA) au Cameroun et le Premier ministre ont donné un bilan plus lourd. « au moins huit enfants ont été tués par des coups de feu et des attaques à la machette. Douze autres ont été blessés et emmenés dans des hôpitaux locaux », a indiqué le bureau onusien dans un communiqué. Le premier ministre de son côté parle de « 6 enfants qui ont été arrachés à la vie ».

Aussitôt, « le président de la République, a instruit la prise en charge immédiate des blessés, lesquels ont été promptement évacués dans les établissements sanitaires appropriés dans les villes de Kumba, Buea et Mutengene. De même, les autorités administratives locales, mobilisées de manière optimale, ont veillé au transfert des dépouilles des victimes à la morgue de l’hôpital de district de Kumba », précise René Emmanuel Sadi. Même si l’attaque n’a pas encore été revendiquée, le porte-parole du gouvernement accuse « les rebelles sécessionnistes » d’être à l’origine de l’attaque et annonce l’ouverture d’une enquête. Le premier ministre Joseph Dion Ngute quant à lui a annoncé qu’une délégation interministérielle a été dépêchée d’urgence à Kumba « pour présenter aux familles endeuillées, le réconfort, la solidarité et le soutien du peuple camerounais tout entier ».

Les assaillants seront rattrapés

Au moment où nous mettions sous presse cette édition, aucune source officielle n’avait encore annoncé l’arrestation des présumés auteurs de cette attaque. Mais, « ces gens (les agresseurs) seront rattrapés par tous les moyens. Je dis bien par tous les moyens », a prévenu Chamberlin Ntou’ou Ndong, préfet du département de la Mémé. Avant de regretter le fait que cette école avait lancé ses activités à l’insu des autorités administratives compétentes, et n’a pu bénéficier des mêmes mesures de protection que d’autres établissements scolaires du département de la Mémé.

Par Joseph Essama

Eliminatoires CAN 2020 : Conceiçao convoque 32 Lions indomptables

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Conceiçao s'est enfin expliqué sur ses choix

Dans l’ensemble, Antonio Conceiçao a reconduit la même ossature déjà connue. Avec quelques différences par rapport à la dernière cuvée de joueurs qu’il a convoqués pour le compte de la période Fifa du 5 au 13 octobre dernier mais dont certains ont été absents pour des raisons diverses. Ainsi, chez les gardiens de buts, seul Boris Essele de Bourg Perronas quitte la 4ème place qu’il cède à Simon Omossola. Le nouveau gardien des buts de l’As vita club de Kinshasa avait déjà été convoqué pour le dernier stage préparatoire du Championnat d’Afrique des nations (CHAN), avant d’être remplacé du fait de son départ du championnat national. Chez les défenseurs, les noms de Nicolas Nkoulou, Jeando Fuchs Joyskim Dawa ; au profit de ceux de Macky Bagnack, Olivier Mbaizo et Fabrice Ngah. Dans le compartiment du milieu, Franck Bambock, Yvan Neyou et William Ndengue, sautent au bénéfice de Martin Hongla et Arnaud Djoum. Chez les attaquants, Ignatus Ganago, Jean Pierre Nsame et Franck Evina libèrent des places pour Seidiki Aboubakari, Stéphane Zobo et Stéphane Bahoken.

Après avoir été accroché par le Japon, Toni Conceiçao a préféré faire confiance à ceux qu’il connait déjà assez bien. Mais en ouvrant à de nouveaux noms, parfois pouvant lui attirer des critiques, comme la présence de Seidiki Aboubakari, le seul joueur local. Alors que les championnats n’ont pas démarré, ni même les entraînements. Mais aussi, des absences telles que celles de Nicolas Nkoulou que le technicien a fait croire avoir ramené en sélection, après trois années de mise entre parenthèses de la sélection. Et l’ex capitaine des Lions a été convoqué en septembre dernier. Quoi qu’il en soit, Toni Conceiçao ne justifiera pas ses choix. Du moins pas au moment de la publication de la liste. L’entraîneur des Lions indomptables commence à habituer l’opinion à ce mutisme.

Les joueurs sont convoqués pour la double confrontation entre le Cameroun et le Mozambique, comptant pour les éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) 2021 que le Cameroun organise.

Gardiens
1- André Onana (Ajax d’Amsterdam/Pays bas)
2- Fabrice Ondoa (Kv Ostende/Belgique)
3- Blondy Noukeu (Stoke city/Angleterre)
4- Simon Omossola (As Vita club/Rdc)
Défenseurs
5- Faï Collins (Standard de Liège/Belgique)
6- Jérôme Onguene (RB Salzbourg/Autriche)
7- Michaël Ngadeu (La Gantoise/Belgique)
8- Macky Bagnack (Partizan Belgrade/Serbie)
9- Harold Moukoudi (St Etienne/France)
10- Olivier Mbaizo (Union Philadelphie/USA)
11- Jean Charles Castelleto (Nantes/France)
12- Ahmad Ngouyamsa (Dijo/France)
13- Fabrice Ngah (Raja Casablanca/Maroc)
14- Ambroise Oyongo (Montpellier/France)
Milieux
15- Kunde Malong (Mainz/Allemagne)
16- Franz Zambo Anguissa (Fulham/Angleterre)
17- Arnaud Djoum (Al Raed/Arabie Saoudite)
18- Jean Onana (Royal Excelle Mouscron/Belgique)
19- Brice Eteki (Grenade/Espagne)
20- Martin Hongla (Antwerp/BBelgique)
21- Samuel Oum Gouet (Altach/Autriche)
Attaquants
22- Toko Ekambi (Lyon/France)
23- Seidiki Aboubakari (Union de Douala/Cameroun)
24- Eric-Maxim Choupo-Moting (Bayern Munich/Allemagne)
25- Vincent Aboubakar (Besiktas/Turquie)
26- Stéphane Zobo (Toulouse/France)
27- Moumi Ngamaleu (Young boys/Suisse)
28- Stéphane Bahoken (Angers/France)
29- Serge Tabekou (Royal Excel Mouscron/Belgique)
30- Clinton Njie (Dynamo Moscou/Russie)
31- Eric Ayuk (Osmanlispor/Turquie)

32- Christian Bassogog

LFPC : Une entité, deux Assemblées générales

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Pierre Semengue pas très serein

Les jours suivants s’annoncent tumultueux à la Ligue de football professionnel du Cameroun (LFPC). Deux assemblées générales annoncées. L’une pour ce 27 octobre 2020 par des membres dissidents, sous la bannière de l’Association des clubs d’élite de football (ACEC), pour débarquer le président Pierre Semengue. L’autre pour le 6 décembre, pour élire les membres démissionnaires du conseil d’administration de l’instance. Celle-ci est naturellement organisée par le président en exercice. Lui qui, auréolé de sa victoire du 14 décembre 2020 devant le Tribunal arbitral du sport (TAS), s’est senti conforté dans sa légitimité. Le général à la retraite n’a pourtant pas eu le temps de savourer cette sentence qui réhabilitait la Ligue suspendue en juillet 2019 par la Fédération camerounaise de football (Fécafoot). L’éternelle mutinerie en interne a repris de plus belle, avec des membres décidés à le démettre. L’homme à qui il est reproché l’opacité dans la gestion et son ton martial tient à sauver le gouvernail. Et croit pouvoir remplacer les membres démissionnaires du conseil d’administration, après avoir envisagé de « nommer » de nouveaux mêmes, comme l’a laissé entendre un de ses affidés, Serges Mbappe. En attendant l’assemblée générale devant étoffer l’instance dirigeante de la LFPC, le général Pierre Semengue entend lancer la saison sportive le 31 octobre. Les clés de 22 stades de la République lui ont déjà été remises par le ministre des Sports et de l’éducation physique (Minsep).

En face, on tient cette fois-ci à mettre hors d’état de nuire un homme venu en juillet 2011 pour mettre sur pied les bases du football professionnel sur une période transitoire de deux ans. Depuis, le militaire n’a plus l’intention de partir. Ses différents concurrents aux élections se sont cassé le nez. Désormais, ils espèrent passer par une assemblée générale pour activer le levier de la démission. Avec une main noir que d’aucuns soupçonnent être celle de la Fécafoot. Laquelle a pu obtenir le retour du partenaire MTN pour la relance des championnats professionnels. Il se dit que Séido Mbombo Njoya, le président de la Fécafoot, a donné des gages de ce que les fonds que remettra le sponsor seront bien gérés dans la transparence. Du coup, la tutelle de la LFPC tient à y avoir un homme qu’elle peut contrôler.

Lions indomptables A’ : Le piège se referme sur Mouelle Kombi

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Mouelle Kombi. Arroga était sa trouvaille

Le Cameroun jouera le Championnat d’Afrique des nations (CHAN) 2020 avec un nouveau staff technique conduit par Martin Ndtoungou Mpile. L’ex entraîneur principal de cette sélection nationale des joueurs locaux a été nommé jeudi dernier par le ministre des Sports et de l’éducation physique (Minsep), au terme d’une réunion de crise à laquelle prenaient part des responsables de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot). Assise au cours de laquelle le Minsep a fait constater la défaillance de l’entraîneur principal Yves Clément Arroga. Et a nommé en ses lieu et place un membre du staff des superviseurs qui avaient été « adjoints » à celui qui est désormais l’ex entraîneur, ainsi que David Pagou comme 2ème adjoint. Ainsi, seul Emmanuel Ndoumbe Bosso, premier adjoint, a pu échapper.

Yves Clément Arroga paie le prix de ses contre-performances. Défis actuels relevait déjà dans son édition du 18 octobre l’inquiétude qui planait sur cette sélection qui alignait des contre-performances sur le dernier stage préparatoire. Avec une seule victoire (1-0 sur Fauve Azur) sur quatre matchs amicaux joués, une défaite (10-1 contre la Panthère du Ndé) et deux nuls (contre le Soudan du sud). Avant l’interruption imposée par le Covid-19, les premiers regroupements des Lions indomptables n’avaient pas permis de rêver, tant l’équipe multipliait des stages et matchs amicaux sans victoire ; et continue de chercher un buteur. Alors que la mise à l’écart de huit joueurs sous fond de climat délétère dans le groupe trahissait déjà l’ambiance morose au sein de la tanière, les nouvelles faisaient état de rapports conflictuels entre Yves Clément Arroga et les superviseurs qui trouvaient beaucoup de manquements chez l’entraîneur.

Narcisse Mouelle Kombi qui avait cru que les superviseurs pouvaient jouer les pompiers auprès de l’entraîneur qu’il avait nommé contre l’assentiment de la Fécafoot, a fini par comprendre sur le tard le reproche à lui fait en son temps. Au-delà de la préséance que se disputent le ministre et le président de la Fécafoot, le choix porté sur Yves Clément Arroga était mal apprécié par nombre d’observateurs. Déjà, l’homme chargé de conduire la sélection des joueurs locaux était un étranger aux réalités locales. Lui qui résidait en Espagne. Ensuite, dans les milieux d’entraîneurs, il était moins capé que certains de ses adjoints. « Un caporal ne peut pas commander un colonel», a caricaturé un chroniqueur sportif, rapportant la pensée des entraîneurs locaux mécontents. Ndoumbe Bosso qui avait déjà entraîné cette équipe est redevenu l’adjoint d’un technicien plus jeune et au palmarès moins parlant et qui devait s’appuyer sur son adjoint pour avancer. Mouelle Kombi l’a compris face à la réalité. Arroga a dû composer avec les entraîneurs du championnat local pour espérer avoir les meilleurs de la saison dernière. Une humilité qui n’a pas donné les résultats escomptés. Des sources ont parlé de marchandages de places, qui sous-tend la sélection des joueurs: raison principale de la nomination des superviseurs, selon une source au Minsep.

A trois mois du démarrage du CHAN, Mouelle Kombi est sorti du bois pour tenter de sauver les meubles. Comme il avait déjà nommé les superviseurs à la même échéance en février 2020, alors que le CHAN était prévu du 4 au 25 avril 2020. Le Covid s’est invité au jeu, a imposé une prorogation de la période de tenue de la compétition. Yves Clément Arroga a repris avec la même timidité. Là où ses employeurs lui ont prescrit une victoire à domicile, dans un tournoi qui échappe au Cameroun depuis sa création. Le pays des Lions indomptables n’a jamais remporté le CHAN et se bat régulièrement pour atteindre les quarts de finale. Yves Clément Arroga suivra le tournoi final depuis les gradins. Coincé, le faiseur de rois a dû le mettre à la disposition de la Fédération. « Un problème s’est posé : la rupture abusive du contrat. Le ministre a compris et a contourné en le mettant à la disposition de la Fécafoot, de telle sorte que son salaire puisse continuer de passer. Ainsi, le ministre a pu contourner une plainte qui aurait prospéré », souffle une source crédible.

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