mercredi, novembre 5, 2025
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Droits humains : 1457 cas de violences et violations en 2022

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Les auteurs des rapports de la société civile

Selon le rapport 2022 de l’état des droits humains établi par des organisations de la société civile regroupées, sous la coordination de d’Un monde avenir, en 2022, le Cameroun a enregistré 1457 cas de violences et violations des droits humains, toutes catégories confondues. « Il s’agit des cas que nous avons pu traiter entièrement car de nombreux cas de violations des droits humains restent pendant en raison des difficultés que nous rencontrons, parmi lesquelles la rétractation des victimes par peur et le défaut de sécurité des Ong engagées sur le terrain des opérations», a souligné Philippe Nnanga, coordonnateur de l’Ong Un monde avenir. Dans ce lot, le rapport dénombre 1440 cas de violations des droits humains. Les régions en crise que sont le Nord-ouest et du Sud-Ouest (Noso) et de l’Extrême-nord constituent les principaux foyers de violations des droits humains. Avec comme tortionnaires, tant l’Etat du Cameroun à travers ses démembrements, que les groupes armés non-gouvernementaux. Ces derniers acteurs étant constitués des « groupes sécessionnistes » sévissant dans le NOSO et du « groupe islamiste Boko Haram » qui opère dans la région de l’Extrême-nord.

Sur les 1440 cas de violations des droits humains, le rapport enregistre « au moins 759 meurtres» dont 559 cas dans le NOSO et 182 dans l’Extrême-nord. Pour ce qui est des meurtres, le NOSO concentre « au moins 679 civils et au moins 80 forces de défense et de sécurité». Le NOSO a encore la palme d’or des enlèvements avec demandes de rançon, avec 330 cas sur les 366 traités par le rapport et 33 dans l’Extrême-nord. Pour ce qui est des incendies de maisons, d’écoles, de marchés, d’établissements hospitaliers, le NOSO maintient le cap avec 101 des 119 cas répertoriés, 4 pour l’Extrême-nord et 14 dans le reste du pays. Pour le reste, globalement, le rapport fait état de 47 cas de violences basées sur le genre, 31 cas d’arrestations arbitraires et détentions illégales, 15 cas de restrictions de libertés (d’expression, d’opinion, de réunion et de manifestation publique) et sept cas d’évictions forcées. A chaque fois, le rapport détaille les cas graves, avec les actes posés par les défenseurs des droits de l’homme et l’évolution de la situation au 31 décembre 2022. Non sans mentionner les droits violés.

Le rapport ressort par une vingtaine de recommandations à l’endroit de l’Etat, garant des libertés et droits des citoyens. Entre autres, les auteurs du rapport recommandent de : « libérer tous les personnes n’ayant commis aucun crime, arrêtées et détenues dans le cadre des crises que connaît le Cameroun, initier des dialogues réguliers à tous les niveaux (…) pour rechercher les voies et moyens afin de résoudre les différentes situations de crise, mettre en place des mécanismes de surveillance des violations des droits humains dans les lieux de détention et faciliter les inspections des organisations non gouvernementales dans ces lieux, faciliter le déploiement dans les zones en conflit, aux organisations non gouvernementales pour des enquêtes indépendantes, améliorer les conditions d’alimentation, de dortoirs et de soins au sein des prisons, accélérer les procédures judiciaires lors des procès en vue de décongestionner les prisons, modifier les textes qui organisent le Conseil supérieur de la magistrature pour renforcer l’indépendance du pouvoir judiciaire vis-à-vis du pouvoir exécutif, revoir la législation camerounaise en matière foncière en l’adaptant à l’évolution du temps, intensifier l’application de la loi 2016/007 du 12 juillet 2016 portant Code pénal, notamment l’article 18 al.1 [portant sur les peines alternatives], faciliter les initiatives de sortie de crise impliquant les pays partenaires du Cameroun,… » Mais aussi, le rapport recommande d’« inscrire à l’ordre du jour dans les cadres de concertation avec l’Etat du Cameroun, la question de la résolution pacifique de la crise dans les régions du Nord-ouest et du Sud-ouest», et d’« appuyer les actions de lobbying et de plaidoyer sur l’élaboration et l’adoption d’une loi sur la protection des défenseurs des droits humains au Cameroun».
C’est un rapport non officiel, qui selon ses auteurs, est davantage adressé au public qu’aux autorités.

Football féminin : Le Cameroun n’ira pas au Mondial 2023

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Les Lionnes ont manqué la qualification

Le Cameroun a été battu ce 22 février 2023 matin par le Portugal (2-1) en finale des barrages intercontinentaux de la Coupe du monde Nouvelle Zélande-Australie. Un penalty obtenu dans les arrêts de jeu (90+5) sur une faute de main d’Estella Johnson, est transformé par Carole Costa. Scellant le sort des pouliches de Gabriel Zabo. Alors que l’on tendait vers des prolongations. Nchout Ajara ayant rétabli l’équilibre au score en seconde partie. Le Portugal avait ouvert le score dès la 22ème minute par Diana Gomes qui a repris une balle de coup franc renvoyée par le poteau gauche camerounais. L’espoir était pourtant permis dès l’entame de la seconde partie lorsque les Lionnes ont changé de tactique, jouant un peu plus haut. Reprenant à leur compte le contrôle du jeu, sans pour autant s’offrir des actions d’éclat comme le réussissait le Portugal.


Le Portugal se qualifie ainsi pour la première fois à une phase finale de Coupe du monde de football féminin. Le Cameroun, lui, ne jouera pas encore sa 3ème compétition du genre. Après avoir donné du sourire aux Camerounais lors du match contre la Thaïlande, avec cette victoire (2-0). Des réalisations d’Aboudi Onguene. L’entrée du numéro 7 du Cameroun n’a rien changé cette fois-ci. C’est le temps des regrets : « Quand il y a défaite, il y a toujours des regrets, mais c’est une leçon pour nous, on ne va pas baisser les bras Faute d’avoir », a assimilé Nchout Njoya Ajara, la capitaine des Lionnes indomptables.


L’Afrique sera représentée au rendez-vous mondial du football féminin par le Maroc, la Zambie, le Nigéria et l’Afrique du Sud, tous vainqueurs de leurs quarts de finale lors de la CAN. Le Cameroun avait une chance de jouer les barrages intercontinentaux. Le pays d’Aboudi Onguene n’a pas saisi cette chance.

Sénatoriales du 12 mars 2023 : Charles Ndongo mis en mission par le RDPC

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Le directeur général de l’office national de radiodiffusion publique (CRTV) vient d’être désigné par Jean Nkuete, Secrétaire général du RDPC, comme membre du secrétariat technique et des sous-commissions de la Commission nationale de campagne pour le compte du parti au pouvoir.

Jean Nkuete, Secrétaire général du RDPC, désigne les membres du secrétariat technique et des sous-commissions de la Commission nationale.

B-Sous-Commission de l’intendance

Additif

Membres :

  1. M. Edou Alo’o Cyrille
  2. M. Ndongo Charles Pythagore
  3. Mme Nnana Marie-Claire
  4. M. Elandi Mbarga Robert Brice
  5. M. Essengue Balla Robert Bruno
  6. M. Tabi Pierre Emmanuel
  7. M. Soumou Angoula Pierre Bernard
  8. M. Okie Johnson Ndoh
  9. Mme Yah Sunday Judith epse Achidi Achu
  10. M. Owona Assoumou Thomas
  11. M. Ngo Joseph
  12. M. Menyanga Bitoumou Champlain
  13. M. Moussa Issaie
  14. Mme Goni Madeleine épse Wadefai
  15. M. Ehowe Moussima Emmanuel
  16. M. Motaze Casimir
  17. M. Nkou Jean-Pascal
  18. M. Ali Bachir
  19. M. Boyogueno Serge Hervé
  20. Dr Ntone Ntone Fritz
  21. M. Yufenyuy Fai Yengo Emmanuel

Initiative : L’Union africaine lance un observatoire de la dette de ses Etats membres

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L’objectif pour l’institution africaine est de mettre sur pied une banque de données sur l’endettement des gouvernements africains, afin de mettre en place un système d’alerte précoce.

L’Union africaine UA veut se doter d’un instrument lui permettant de disposer de données en temps réel concernant la gestion de la dette dans tous les pays d’Afrique. C’est ce qu’a déclaré Albert Muchanga, le commissaire de l’UA pour le développement économique, le commerce, le tourisme, l’industrie et les mines lors d’une conférence de presse tenue à Addis-Abeba en Ethiopie, le 17 février 2023.

Il s’agit en effet pour l’UA de mettre sur pied une banque de données qui va constituer la première initiative du genre lancée par l’organisation panafricaine, qui s’est traditionnellement concentrée sur le volet politique.

Selon une étude publiée par l’ONG britannique Debt Justice en juillet 2022, relayée par agenceecofin.com, les dettes extérieures cumulées des pays africains s’élèvent à 696 milliards de dollars, soit plus de 428 000 milliards FCFA. 35 % de ces stocks de dettes sont dus à des créanciers privés occidentaux, contre 12 % dus à des créanciers chinois, 39% à des institutions multilatérales (Banque mondiale, FMI, BAD, etc.) et 13% à d’autres créanciers bilatéraux publics. 

Un récent rapport publié par le Fonds monétaire international informe que 60% des pays africains courent un risque élevé de surendettement et que quatre pays du continent ont déjà demandé la restructuration de leur dette au titre du Cadre commun du G20 sur le traitement de la dette (Zambie, Ethiopie, Tchad et Ghana).

Du fait des crises sanitaires et géopolitiques à travers le monde, les pays en développement, notamment ceux de l’Afrique, sont les premiers à subir le choc économique. Leur manque de résilience budgétaire et de capacité à assurer le service de la dette s’avérant plus évident, les risques de crise financière et de la dette s’accroissent.

Développement local : La Banque mondiale va financer les microprojets dans six communes de l’Extrême-Nord

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Les localités de Fotokol ; Hile Alifa ; Logone-Birni, Waza et Zina vont bénéficier de cet appui dans le cadre du Projet de relance et de développement de la région du Lac Tchad (Prolac).

Déjà suffisamment défavorisée de par sa position géographique, son climat et le manque d’infrastructures sociales, la région de l’Extrême-Nord continue d’être le terrain de prédilection des membres de la secte terroriste de Boko Haram.

La région reste pénalisée par un manque d’infrastructures, la faiblesse de l’accès aux services de base et l’impact sévère du changement climatique sur les ressources naturelles et les moyens de subsistance. L’Extrême-Nord affiche des indicateurs économiques et de développement inférieurs aux niveaux moyens des quatre pays riverains (le Cameroun, le Niger, le Nigéria et le Tchad).

La diminution de l’investissement, des échanges et de la productivité, ainsi que de la destruction du capital physique et humain (notamment sous l’effet des déplacements forcés et de la dégradation de l’éducation et des soins de santé) sont les principaux facteurs de ralentissement de la croissance imputables aux conflits. Ensemble, ces facteurs entraînent une baisse durable de la capacité de production de l’économie dans cette partie du pays.

C’est dans ce contexte que le Projet de relance et de développement de la région du Lac Tchad (Prolac), à travers le financement de la Banque mondiale, a entrepris de mettre sur pied, des microprojets au sein des communes de Fotokol ; Hile Alifa ; Logone-Birni, Waza et Zina. Il s’agit entre autres de la construction des hangars et des entrepôts dans certains marchés des communes concernées.

Pour mémoire, en mai 2020, le Groupe de la Banque mondiale a approuvé deux opérations de l’Association internationale de développement (IDA), d’un montant total de 346 millions de dollars (plus de 212 milliards FCFA), destinées à financer le renforcement de la résilience et des moyens de subsistance dans la région du lac Tchad, à la frontière avec le Cameroun, le Niger, le Nigéria et le Tchad.

La Banque mondiale précise que l’insécurité ambiante depuis 2009, entretenue par des groupes rebelles, empêchent plus de 49 millions de personnes de gagner leur vie à travers la pêche, l’élevage ou l’agriculture, aggrave encore la situation.

Gestion d’entreprises : SBEC veut outiller 6 000 PME dans 5 régions du Cameroun

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Le Centre des Petites entreprises et de l’entrepreneuriat a lancé ce mardi 21 février 2023 à Yaoundé, une série de modules destinés aux chercheurs d’emplois recrutés pour la plupart au sein des personnes déplacées internes, des femmes et des jeunes.

S’attaquer à toutes les causes profondes de la sous-performance des Petites et moyennes entreprises (PME) et de l’accès à l’emploi au Cameroun. Favoriser la liberté économique et autonomiser les femmes et les jeunes à travers le pays.

C’est l’objectif de la série de formations lancée ce lundi 21 mars 2023 à Yaoundé par le Centre des Petites entreprises et de l’entrepreneuriat (SBEC), de la fondation Denis et Lenore Foretia, à travers le projet intitulé « Promouvoir la prospérité et la liberté économique des femmes et des jeunes au Cameroun ».

Le programme prévu pour 6 mois à travers les régions du Centre ; Littorale ; Ouest ; Sud-Ouest ; et Nord-Ouest va permettre aux bénéficiaires de ladite formation, d’acquérir des compétences viables en gestion et affaires, processus réglementaires, financement et autres capacités nécessaires à l’amélioration globale.

« Il est question pour nous de plaider à l’amélioration des conditions de travail pour les PME. A la fin de cette formation, nous allons permettre à entreprises de bénéficier de l’accompagnement et du soutien organisationnel et administratif et nous allons sélectionner certaines entreprises parmi elles, afin de leur permettre de bénéficier des subventions à hauteur de 1 500 000 FCFA par entreprise, afin de leur permettre d’être plus performantes, plus productives et d’améliorer leurs conditions de travails » a expliqué Jean-Blaise Nkonga, formateur.

L’idée selon l’expert est d’amener les Très Petites entreprises à pouvoir se faire analyser et agrandir et à être compétitives, afin d’améliorer la classe moyenne au Cameroun. Il s’agit en effet d’une formation regroupant 8 modules organisés en 3 sessions, dans les domaines de la planification des entreprises ; l’investissement ; le juridique ; la gestion des opérations ; le marketing ; la comptabilité ; les finances ; la gestion des ressources humaines et la technologie.

Ressortissants de nationalité étrangère : Le gouvernement observe des dysfonctionnements dans l’attribution des contrats de travail

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Une mise en garde de Issa Tchiroma, ministre de l’Emploi et de la formation professionnelle (Minefop) a récemment été servie à ces travailleurs indélicats à travers une lettre-circulaire.

Issa Tchiroma, ministre de l’Emploi et de la formation professionnelle (Minefop) vient de publier une lettre-circulaire, relative aux modalités d’obtention du visa des contrats de travail d’un travailleur de nationalité étrangère détenteur de visa temporaire.

Selon le constat fait par le membre du gouvernement, 90% des étrangers qui arrivent au Cameroun y compris des personnels admis à exercer une activité professionnelle, sollicitent un visa temporaire de 90 jours comme touriste, visiteur privé ou personnel en mission.

« A l’issue de ce délai, ils demandent le renouvellement dudit visa pour obtenir un visa long séjour, afin de légitimer leur demande de visa du contrat de travail, en application des dispositions de l’article 26 du décret numéro 2007/275 du 04 septembre 2007 fixant les modalités d’application de la loi numéro 97/012 du 10 janvier 1997 relative aux conditions d’entrée, de séjour et de sortie des étrangers au Cameroun qui dispose que : « à l’exception du visa long séjour, aucun autre visa ne donne droit à l’exercice d’une activité professionnelle au Cameroun » explique la circulaire du Minefop.

Pourtant explique la missive, le décret du 15 juillet 1993 fixant les modalités d’établissement et de visa de certains contrats en son article 6 alinéa 3 précise que : est rejeté de plein droit, tout contrat de travail d’étrangers résident au Cameroun sous le couvert d’un visa touristique ou temporaire. Ceci à l’exception de quelques dérogations accordées aux a-b-c de cet alinéa.

Selon les chiffres officiels, sur environ 14.000 employés étrangers enregistrés au Cameroun, seuls 4 000 disposent d’un visa de travail délivré par son administration. Les 10.000 autres, qui travaillent dans des entreprises publiques, parapubliques et privées, sont en situation irrégulière.

« Ces dysfonctionnements seront désormais combattus sans ménagement, car ils favorisent l’accroissement de la main-d’œuvre de nationalité étrangère en situation irrégulière dans notre pays et freinent l’atteinte des objectifs que le gouvernement s’est fixé en matière de promotion, de protection de l’emploi des nationaux et de développement des compétences nationales » précise le ministre.

Coopération : Le Cameroun et la Corée du Sud planifient la mise en place de 100 hectares rizicoles

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Le projet sera réalisé dans certains bassins de production à travers le pays, grâce à l’appui de l’Agence coréenne de coopération internationale (Koica).

Un rapport publié en décembre 2022 par l’Instit national de la statistique (INS) indique que le Cameroun a importé du riz pour 207,9 milliards FCFA, représentant 5,4% des dépenses d’importations du pays au cours de l’année sous revue. La production nationale annuelle est quant à elle estimée à 217 280 tonnes, alors que la demande nationale  est de 757 000 tonnes, soit un gap de plus de 530 000 tonnes chaque année.

L’INS avait d’ailleurs indiqué qu’au regard du dynamisme de la production locale, qu’il y a lieu de soupçonner que ce surcroît d’importation de riz est réexporté vers les pays voisins, notamment le Nigeria en raison de l’importance de son marché intérieur. C’est dans ce conteste que Gabriel Mbaïrobe, ministre de l’Agriculture et du développement rural (Minader) a récemment accordé une audience à Jonghan Kim, ambassadeur de la Corée du Sud au Cameroun.

« Nous avons échangé sur l’état d’avancement de la coopération dans le domaine de l’agriculture entre nos deux pays. Depuis la visite du ministre de l’agriculture de Corée du Sud au mois d’octobre de l’année dernière, la coopération dans ce secteur s’accélère » se targue le diplomate coréen dans les colonnes de du journal Cameroon Tribune, parution du jeudi 09 février dernier.

De la rencontre entre les deux personnalités, il en ressort que le Cameroun et la Corée du Sud envisagent la mise en place de 100 hectares de riz dans certains bassins de production à travers le pays. Le projet sera réalisé grâce à l’appui de l’Agence coréenne de coopération internationale (Koica). Le Cameroun était pourtant parvenu au milieu des années 70, à une relative autosuffisance alimentaire. Le pays produisait ainsi en 1975, 80% de sa consommation en riz.

Cependant, avec la grave crise économique du milieu des années 80 d’une part, et faute d’investissements et de maintenance des infrastructures de base, d’autre part, la production a chuté au point d’engendrer des importations de riz. Ces importations ont été en 2006 de 429 864 tonnes représentant une enveloppe globale de 87 milliards FCFA.

Agriculture et élevage : 138 projets éligibles au financement Gicam-Medef

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Le Groupement interpatronal du Cameroun et le Mouvement des entreprises de France ont également évoqué la mise en place d’un programme de 400 milliards FCFA concernant la filière huile de palme à l’horizon 2035.

Le siège du Groupement interpatronal du Cameroun (Gicam) à Douala capitale économique du pays a abrité le 10 février courant, les travaux du forum sur l’investissement privé dans l’agriculture et l’élevage au Cameroun. Ledit forum s’est tenu dans le cadre de la mise en œuvre de l’initiative Food and Agricultural Resilience Mission (Farm).

Les travaux tenus à Douala ont marqué une étape importante dans la mise en œuvre du protocole de partenariat signé le 26 juillet 2022 entre le Gicam, le  Mouvement des entreprises de France (Medef international) et Alfa, une coalition d’entreprises françaises pour une agriculture durable en Afrique.

Au cours de la séance d’échanges avec les participants au forum, l’on a évoqué entre autres les questions liées aux modalités de financements des projets dans le cadre de cette initiative. Proparco, une institution financière de développement française, opérant dans les pays en développement et émergents va également définir un mécanisme de financement adapté au secteur agricole.

Le résumé des souscriptions reçues et présentées par Madame Aline Valérie Mbono, directrice exécutive du Gicam a permis de savoir que près de 662 dossiers ont été enregistrés et 138 présélectionnés sur la base des critères relatifs à la taille des projets et l’état de maturité de ceux-ci.

L’accompagnement des entrepreneurs dans le montage des projets, va se faire notamment à travers la mise à disposition des réserves foncières pour le développement des grandes exploitations ou du matériel végétal et d’élevage.

Pour Gabriel Mbaïrobe, ministre de l’Agriculture et du développement rural (Minader), il faut passer à une étape supérieure à travers les exploitations de moyenne ou de grande importance. « C’est pour cela que nous sommes venus présenter le cadre institutionnel aux privés, améliorer par l’Etat tant sur le plan fiscal que sur le plan des réformes structurelles ; l’accès au foncier pour lequel nous faisons un effort pour mettre à disposition 400 000 hectares et aussi le cadre d’accompagnement avec nos cadres techniques, nos experts et nos ingénieurs » a expliqué le Minader.

La mise en œuvre de mesures d’accompagnement de certaines filières (huile de palme et soja notamment) qui s’oriente sur l’amélioration de la productivité des exploitations familiales pour ce qui concerne la filière huile de palme à travers un programme évalué à près de 400 milliards FCFA à l’horizon 2035.

« Avec l’appui du Minader et du Minepia (ministère de l’Elevage, des pêches et des industries animales (Ndlr) et le soutien de la France, nous avons convenu d’identifier une vingtaine de projets de taille moyenne (entre 350 et 3 275 millions FCFA d’investissement) de les évaluer, d’en confirmer la faisabilité pour aller jusqu’à la solution de financement » a indiqué Célestin Tawamba, président du Gicam.

Danger : La vie de l’épouse de Martinez Zogo menacée

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Selon Me Calvin Job, porte-parole du collectif des avocats des ayant-droits de Martinez Zogo, Diane Zogo a été entendue ce 20 février par les enquêteurs de la commission mixte chargée de faire la lumière sur l’assassinat de l’animateur radio. L’épouse a ainsi déféré à une convocation dans le cadre de la reprise des enquêtes prescrite par Paul Biya. « Sans rentrer dans le secret des enquêtes, je voudrais juste signaler que les enquêteurs se sont intéressés aux dernières heures du drame et à sa situation actuelle ». Assurant que « la famille ne demande rien d’autre que la justice. Je n’ai pas en face des gens qui réclament vengeance. Ils sont épris de justice».

A propos de cette situation actuelle, Me Job décrit une situation pour le moins effroyable : « Diane Zogo a fait l’objet d’agression ces derniers jours», a-t-il engagé. « Elle se rendait chez son médecin, elle a filée il y a deux semaines par deux véhicules suspects. Elle se rendait chez son médecin et a constaté qu’elle était suivie par deux véhicules suspects. Et quelques jours après, la voiture qui la transporte a été retrouvée endommagée : les vitres cassées», détaille l’avocat. Ajoutant que « désormais des chiens chez eux ; et toutes les nuits ces chiens aboient généralement entre 2h et 5h».

‘Une famille meurtrie »

Une situation qui laisse croire que le domaine familial reçoit nuitamment des visiteurs non conventionnels, laisse-t-il croire. Du coup, « la famille vit dans la peur. Les enfants sont déscolarisés ». L’homme saisit l’occasion pour implorer la compréhension des journalistes que ni la veuve annoncée, ni aucun membre de la famille, n’ait pu assister au point de presse, comme initialement annoncé. « C’est une famille meurtrie. C’est le ciel qui leur tombe sur la tête ; je prie les uns et les autres de respecter la douleur que cette femme et ces enfants ressentent » a-t-il insisté. En indiquant que « le travail que vous faites les console ». Occasion de transmettre les sentiments de la famille qui « salue le travail que fait la presse dans son ensemble, afin que justice soit rendue».

Les avocats des ayants-droit assurent n’être encore que des étrangers dans le dossier dont ils n’ont « pas encore accès« . La procédure qui avait été engagée de façon semble piétiner car un mois après, l’on en est encore aux enquêtes préliminaires. Mais me Job ne s’en offusque pas outre mesure. « C’est une enquête sur une affaire criminelle. Elle peut prendre du temps, surtout qu’elle semble assez complexe et il me semble que tous les acteurs n’ont pas encore été auditionnés », comprend-il.

Notons que les avocats des ayant-droits ne sont pas établis au Cameroun. Me Job est avocat au barreau de Paris, et un de ses équipiers venant des Comores. Selon une source introduite, « les avocats locaux craignent pour leurs vies et beaucoup ont décliné l’appel malgré eux« .

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