mercredi, novembre 5, 2025
spot_img
Accueil Blog Page 251

 Digitalisation: le Guichet unique vise 1000 milliards de recettes en 2023

0

 La  structure va s’appuyer sur un ensemble de transformations qu’elle vient d’opérer sur sa plateforme avec la contribution d’Afriland et BGFI pour de nouveaux canaux de paiement qui intègrent désormais les masters card, visas et wallet.

Une autre avancée est faite au Guichet Unique des Opérations de Commerce Extérieur (GUCE).   Cette entreprise, dont le but est la facilitation des procédures du commerce extérieur afin de  réduire les coûts et les délais de passage des marchandises aux frontières du Cameroun, vient d’instituer de nouveaux moyens de paiement.  Désormais, pour les opérations sur la plateforme e-Guce, les opérateurs économiques pourront effectuer leurs paiements  de diverses manières grâce à des partenariats noués avec d’autres institutions.  L’usager a le choix de payer  ses droits et taxes, soit par virement bancaire (Afriland First Bank), soit par cartes bancaires (Visa, master card etc) via BGFI, soit par Wallet à travers le réseau Gimac (Groupement interbancaire monétique de l’Afrique centrale).

La présentation de ces canaux  de paiement a eu lieu il y a quelques jours à Douala. D’après les concernés, d’autres banques pourront se joindre à l’initiative qui en est à la phase pilote. Ces innovations viennent optimiser les moyens de paiement sur la plateforme du guichet unique mais aussi la dématérialisation des procédures. Ces nouveautés s’ajoutent en réalité à divers canaux  mis sur pied sur la plateforme du guichet unique. Il s’agit notamment du paiement via les services des opérateurs de téléphonie mobile, de transfert d’argent et de messagerie (Campost, EU money). Ces différents canaux ont déjà permis au GUCE de collecter  6500 milliards de FCFA en 10 ans.  Les chiffres sont allés croissant d’années en années, passant de 123 milliards de FCFA en 2012 à 880 milliards en 2021. Ce qui fait une contribution de 53% à la croissance des recettes douanières générées grâce à la digitalisation des opérations et des paiements.  Avec ses nouveaux partenaires dont le GIMAC, Afriland et BGFI, le guichet unique entend accroitre les facilités de paiement et atteindre une mobilisation des recettes de 1000 milliards en 2023.

C’est depuis deux décennies que le Guichet Unique des Opérations du Commerce Extérieur œuvre pour la simplification des procédures en vue de la réduction des coûts et des délais de passage des marchandises.  Ses performances enregistrées jusqu’ici ont été notamment portées par la mise en exploitation du formulaire unique des opérations du commerce extérieur (e-FORCE) en 2016.  Ce formulaire a permis des échanges de données de plus de 80 procédures et services dématérialisés, se situant dans la dynamique de cette entreprise qui a opté pour la digitalisation.

Course de l’Espoir 2023 : les terroristes se taillent une victoire aux côtés d’Adamou Issa Buba et Tata Carine

0
Les vainqueurs posent avec les autorités

Adamou Issa Buba a remporté la 50ème édition de la Course de l’Espoir chez les seniors messieurs. L’athlète du Nord-ouest a été secondé par Amadou Abdou. Elvis Nsabinla le vainqueur de la précédente édition, s’est battu pour occuper le troisième rang. Chez les dames, Tata Carine a été la plus rapide. La vainqueur 2022 a gardé le trophée cette année, totalisant ainsi quatre titres sur cette course qui en était ainsi à sa 50ème édition. Pour cette édition spéciale, le Comité d’organisation a offert une prime de dix millions à chacun des deux vainqueurs de la course senior.

Les 500 athlètes engagés au départ des différentes courses, ont dû puiser dans leur mental pour terminer la partie. Les séparatistes qui sévissent dans les régions du Nord-ouest et du Sud-ouest se sont invités à l’événement en faisant exploser trois bombes artisanales dont la première au moment où les athlètes montaient en montagne. Mais les forces de défense et de sécurité qui avaient quadrillé la ville de Buéa, se sont montrés plus fort et ont encadré la course jusqu’à sa fin. Et même malgré une seconde explosion aux environs du stade de Molyko, n’a pas dissuadé les organisateurs et les athlètes. Il n’y a pas eu de pertes en vies humaines. En revanche, 18 personnes dont deux athlètes, sont blessées. Tous ces blessés sont pris en charge par l’hôpital régional de Buéa. Le ministre des Sports et de l’éducation physique (Minsep) Narcisse Mouelle Kombi leur a rendu visite et leur a transmis les encouragements du Chef de l’Etat.

Lancée en 1973, l’ascension du Mont Cameroun est devenue Course de l’Espoir en 1995. Cette année, la Course s’est déroulée comme c’est le cas depuis quelques années, dans un contexte sécuritaire instable du fait de la crise séparatiste animée par des sécessionnistes se revendiquant de l’Etat fantôme d’Ambazonie.

Tribunal militaire de Yaoundé : des journalistes molestés

0
Guy Alain Souffo privé de son appareil photo et son téléphone

Arnaud Ndal et Guy Suffo ont passé un mauvais quart d’heure au Tribunal militaire de Yaoundé ce 24 février 2023 aux environs de 2h. Surpris en train de prendre des images de la sortie des suspects dans l’affaire de l’assassinat de Martinez Zogo. Le premier de l‘intérieur de la clôture de la bâtisse, et le second de l’extérieur. « Je me suis contenté de rester à l’extérieur pour capter les images d’ambiance, puisque je sais que pour filmer à l’intérieur, il faut demander l’autorisation ; mais un monsieur en civil m’a interpellé. J’ai entendu d’autres crier que ‘’il a filmé’’. Un des employés du groupe L’Anecdote a insisté qu’on me prenne car j’ai filmé », raconte Guy Alain Souffo, plus connu sous le pseudonyme de Flash. Les deux hommes subiront le courroux des gendarmes, avant que leurs appareils ne soient confisqués. Arnaud Ndal emmené dans un pick-up des pandores, Guy Suffo sera conduit au bureau du commissaire du gouvernement. Devant l’homme qui venait d’éplucher le rapport d’enquête préliminaire de l’affaire qui a conduit ici une vingtaine de personnes dont Jean Pierre Amougou Bélinga le patron du groupe L’Anecdote, les images de l’appareil du photographe habitué des arènes sportives mondiales, sont passées en revue. « Ils ont constaté qu’effectivement je n’ai filmé qu’à l’extérieur, mais ont quand même confisqué l’appareil et ma Carte nationale d’identité», regrette l’homme. Pendant ce temps, son téléphone est emporté par les gendarmes pour la Compagnie de gendarmerie du Lac.

Il faudra l’intervention nocturne des journalistes qui étaient présents sur les lieux. Les habits froissés, la mine grise, apeuré, Arnaud Ndala pu être libéré. Quant à Guy Suffo, il est convoqué ce jour, à la même heure au Tribunal militaire et à la Compagnie de gendarmerie du Lac, au siège de la Commission mixte chargée des enquêtes préliminaires sur la mort de Martinez Zogo. « C’est là qu’on va exploiter ton téléphone et on verra à quoi servent les photos que tu as faites », l’a informé un capitaine de gendarmerie, malgré les supplications des journalistes qui y ont campé une bonne partie de la nuit. L’homme confesse avoir reçu des coups de fil en lieu et place du propriétaire du téléphone.

C’est la deuxième fois en quelques mois que Flash subit les foudres des hommes armés. Le photographe qui revenait de la couverture du match Cameroun-Jamaïque peu avant la Coupe du monde Qatar 2022, l’homme avait déjà été arrêté abusivement. Au motif du « refus d’obtempérer » lors du passage du Délégué général à la sureté nationale, l’homme au volant de sa voiture, aligné derrière un taxi, n’avait pas a été interpellé. Malgré ses explications et supplications basées sur une incompréhension, les policiers assurant la fluidité du trafic avaient jeté l’homme en cellule pour plus de 24H.

Assassinat de Martinez Zogo : les suspects encore ramenés à la gendarmerie

0

La vingtaine de suspects dans l’affaire de l’assassinat de Martinez Zogo est retournée au Secrétariat d’État à la défense (SED) en charge de la gendarmerie. Au terme de l’exploitation du rapport de l’enquête préliminaire, le commissaire du gouvernement n’a ni inculpé les suspects, ni renvoyé le dossier pour complément d’enquêtes comme ce fut le cas le 14 février dernier. Sans explication. Mais une source proche du dossier parle d’un  »problème technique ». Une autre indique que,  » il n’y avait pas de juge à cette heure de la nuit pour donner une suite au travail du commissaire du gouvernement ».

A 2h10 ce 24 février, Jean Pierre Amougou Belinga et compagnie ont quitté le Tribunal militaire de Yaoundé pour les cellules du SED. S’il s’agit effectivement d’un problème de disponibilité d’un juge, la solution serait trouvée en journée. Le jour étant ouvrable. Jean Pierre Amougou Belinga, le lieutenant colonel Justin Danwé, le commissaire divisionnaire Maxime Eko Eko, Bruno Bidjang, et les autres, sont suspectés d’avoir participé de diverses manières à l’enlèvement de Martinez Zogo le 16 janvier dernier et à l’assassinat de Martinez Zogo dont le corps mutilé a été retrouvé le 22 janvier dans une banlieue de Yaoundé. Depuis trois semaines, des interpellations et audiences rythment le quotidien des Camerounais.

Conflits armés en Afrique : Le nombre de réfugiés augmente de 15% en un an

0

Selon un rapport d’Oxfam international (un mouvement mondial de personnes qui luttent ensemble contre les inégalités et l’injustice de la pauvreté) les conflits armés coûtent environ 18 milliards de dollars (plus de 11 000 milliards FCFA) par an à l’Afrique.

Selon les estimations des Nations unies, les conflits armés et les changements climatiques sont à l’origine de 44 millions de déplacés en 2022, soit 15% de personnes en plus que l’année précédente. Antonio Guterres, Secrétaire générale de l’Organisation des Nations-Unies (ONU) l’a fait savoir lors des travaux du 36ème sommet de l’Union africaine (UA), tenue à Addis-Abeba le 18 février dernier.

L’année 2021 a été tumultueuse en Afrique. Elle a été marquée par des coups d’Etat au Tchad, en Guinée, au Mali et au Soudan, une prise de pouvoir orchestrée en Tunisie, des combats prolongés en Ethiopie et une menace croissante du militantisme islamiste transnational. Le 24 janvier 2022, les militaires burkinabè ont renversé le président Roch Marc Christian Kaboré, une décision que Moussa Faki Mahamat, président de la Commission de l’UA a rapidement condamnée. Autant de difficultés qui mettent à mal le développement du continent.

Selon un rapport d’Oxfam international (un mouvement mondial de personnes qui luttent ensemble contre les inégalités et l’injustice de la pauvreté) les conflits armés coûtent environ 18 milliards de dollars (plus de 11 000 milliards FCFA) par an à l’Afrique. Selon l’étude publiée en 2007, les conflits armés réduisent en moyenne, l’économie de la nation africaine de 15%. Et ce chiffre est probablement sous-estimé. Les coûts réels de la violence armée pour les africains pourraient être bien plus élevés.

Néanmoins, il y a de quoi garder espoir. « Malgré le ralentissement occasionné par de multiples chocs, l’Afrique a fait preuve d’une résilience continue dans tous les pays, sauf un, et a maintenu un taux de croissance positif en 2022 avec des perspectives stables en 2023 et 2024. Les économies africaines sont effectivement résilientes », a déclaré le président de la Banque africaine de développement (BAD), Akinwumi Adesina lors des travaux d’Addis-Abeba.

Droits de douane : Plus de 6 500 milliards FCFA collectés par le Guce en 10 ans

0

Les chiffres ont été publiés lors d’une réunion tenue à Douala afin de présenter les innovations de cette plateforme.

Réduction des délais de passage des marchandises et simplifier les procédures relatives aux importations et aux exportations et par conséquent l’amélioration de la qualité de services des opérateurs et de la place portuaire dans son ensemble. C’est entre autres, les missions dédiées au Guichet unique des opérations du commerce extérieur (Guce).

En effet, la ville de Douala, capitale économique du Cameroun a abrité le 20 février 2023, une réunion de présentation aux opérateurs économiques, des innovations de la plateforme de paiement du Guce. L’objectif de cette réunion qui a regroupé les acteurs du secteur de l’industrie, la finance et les assurances était de présenter les innovations sur cette plateforme de paiement électronique. Il s’agit des nouvelles cartes bancaires, les Wallets (porte-monnaie électronique) et les virements de compte à compte.

De ces travaux, l’on a appris de la bouche de Isidore Biyiha, directeur général du Guce que depuis 2012, le Guce a permis à l’Etat du Cameroun de récolter plus de 6 500 milliards FCFA au titre de droits de douane. A titre illustratif, la mise sur pied de la plateforme e-Guce a permis au Guichet unique du commerce extérieur d’accroître les montants collectés passant de 123 milliards de FCFA en 2012 à 880 milliards en 2021.

Entre autres avancées, l’on note l’avènement du formulaire unique des opérations du commerce extérieur, qui permet de dérouler en ligne les formalités dans leurs différentes phases : pré-dédouanement, dédouanement et enlèvement des marchandises. Crée en juillet 1999 et inauguré en août 2000, le Guce est le fruit d’un partenariat entre l’Etat du Cameroun et les opérateurs économiques. C’est une recommandation de la table ronde sur la réforme portuaire de 1997.

crédit bail: Afriland aux côtés des transporteurs

0

Les acteurs du transport terrestre pourront acquérir des véhicules à des conditions souples,  grâce à une convention de partenariat signée  le 21 février dernier entre la banque et ce secteur qui représente 35% du portefeuille leasing d’Afriland.

Les tracasseries rencontrées par les transporteurs terrestres  pour l’acquisition de nouveaux moyens de transport sont désormais réduites. Le secteur  bénéficie à compter de ces jours,  d’un accompagnement du groupe Afriland First Bank.  Cet accompagnement est garanti par une convention de partenariat  signée le 21 février dernier à Douala entre Youssoufa Bouba,  Directeur Général Adjoint de la banque et le président national du Groupement des Transporteurs Terrestres du Cameroun (GTTC), Ibrahima Yaya.  Concrètement, la banque offre des facilités au groupement  dans le cadre du leasing ou crédit-bail, son principal mécanisme de financement du matériel productif et roulant.

Les facilités  dont vont bénéficier les transporteurs sont diverses. Ils vont des tarifs préférentiels aux délais de remboursements assez longs.  Une faveur qui fait la joie de ces acteurs, qui éprouvent jusque-là des difficultés à renouveler leurs véhicules. « C’est fabuleux pour notre secteur car ça va nous permettre  de renouveler nos flottes qui sont très vieillissantes. Le prix du transport n’est pas régulé. Quand vous avez par exemple un particulier qui a accès aux camions d’occasion, il fait baisser le prix  pour pouvoir gagner des marchés et du coup la concurrence devient rude. Cette signature avec Afriland va permettre de remettre les pendules à l’heure» s’en réjouit Soreya Mamadou, présidente régionale GTTC pour le Littoral

Il faut dire que le secteur  du transport occupe une part importante dans le financement à travers le leasing chez Afriland First Bank. Cette banque qui est l’un des pionniers de ce mécanisme au Cameroun, revendique à fin décembre 2022, un encours du leasing porté par le secteur du transport à 25 milliards de FCFA. Ceci, sur une enveloppe globale de l’ensemble du portefeuille des secteurs financés évaluée à 72 Milliards de FCFA, soit, 35 % environ.

Pour rappel, c’est en 2002, qu’Afriland First Bank Group, à travers sa filiale Africa Leasing Company (ALC) lance le crédit-bail sur le marché Camerounais, en direction des particuliers et des entreprises. Cette technique de financement permet au client First Bank, d’acquérir un bien matériel, généralement des équipements, appareils, du matériel roulant (Tracteur, Semi-remorque, etc.), en contrepartie du paiement d’un loyer permanent, avant d’entrer en possession dudit bien au terme de l’échéance. Afriland se positionne comme leader sur ce segment au Cameroun depuis déjà 03 ans, avec 56 % de parts au 30 novembre 2022. Le GTTC compte prendre sur lui les portefeuilles de ses membres débiteurs défaillants.

ODD. L’onu  demande au moins 300 mille milliards /an pour les pays pauvres

0

Antonio Guterres suggère de réviser dans l’urgence le système financier mondial, en convertissant les prêts à court terme en dette à long terme à des taux d’intérêt plus bas, pour donner des facilités aux pays les moins avancés qui empruntent à des taux plus  élevés.

A quelques années de 2030, échéance fixée pour l’atteinte des Objectifs de Développement Durable (ODD), les progrès sont à améliorer.  Cette observation à mi-parcours est celle du Secrétaire Général des Nations Unies. Selon Antonio Guterres, les ODD « ne sont pas là où ils doivent être ». Il  relève notamment des inégalités dans l’accès au financement du fait des  récentes crises. « Les multiples crises d’aujourd’hui aggravent les chocs sur les pays en développement  en grande partie à cause d’un système financier mondial injuste, court-termiste, sujet aux crises et qui exacerbe les inégalités », alerte le Secrétaire général de l’ONU.

En présentant le rapport de la relance des ODD, le secrétaire général de l’Onu a relevé une « grande fracture financière » qui  laisse les pays du Sud plus sensibles aux chocs.  Selon les chiffres mis en évidence, la plupart des pays les plus pauvres du monde ont vu leurs paiements au titre du service de la dette monter de 35% en 2022. En novembre 2022, 37 des 69 pays les plus pauvres du monde étaient soit à haut risque, soit déjà surendettés, tandis qu’un pays à revenu intermédiaire sur quatre, qui abritent la majorité des personnes extrêmement pauvres, courait un risque élevé de crise budgétaire. De ce point de vue, le nombre de personnes supplémentaires qui vont se retrouver dans l’extrême pauvreté dans les pays en situation de surendettement ou à haut risque de le devenir est estimé à 175 millions d’ici 2030.  Parmi elles, 89 millions de femmes et de filles. L’ONU fait aussi remarquer qu’avant la récente hausse des taux d’intérêt, les pays les moins avancés qui empruntaient sur les marchés internationaux des capitaux payaient parfois des taux de 5 à 8%, contre 1% pour de nombreux pays développés.  Face à cette inégalité, l’ONU appelle à une transformation du système financier mondial

Un système financier égal à tous

 Dans le modèle proposé par l’Onu, il faudra augmenter le financement abordable à long terme.  « Le coût élevé de la dette et les risques croissants de surendettement exigent une action décisive pour mettre au moins 500 milliards de dollars par an à la disposition des pays en développement et convertir les prêts à court terme en dette à long terme à des taux d’intérêt plus bas », indique Antonio Guteres. Il souligne qu’augmenter le financement de 500 milliards de dollars  (307 946 600 000 000 FCFA) par an est bien possible, si on procède par une combinaison de financements concessionnels et non concessionnels.

La transformation souhaitée devrait s’adosser au plan de  relance des ODD  qui définit trois domaines d’action immédiate. S’attaquer au coût élevé de la dette et aux risques croissants de surendettement, notamment en convertissant les emprunts à court terme à taux d’intérêt élevé en dette à long terme (plus de 30 ans) à des taux d’intérêt plus bas. Deuxièmement, augmenter massivement le financement à long terme abordable pour le développement, notamment en renforçant la base de capital des banques multilatérales de développement, en améliorant les conditions de leurs prêts et en alignant tous les flux de financement sur les ODD. Troisièmement, étendre le financement d’urgence aux pays qui en ont besoin, notamment en intégrant des clauses de catastrophe et de pandémie dans tous les prêts souverains, et émettre plus automatiquement des droits de tirage spéciaux en temps de crise. Antonio Guteres appelle à  « une volonté politique urgente» pour réaliser ce plan.

Analyse

Henri kouam, expert financier

« Les pays riches devraient envisager un allègement immédiat « 

Cet appel  de l’ONU intervient à un moment délicat où les pays en développement sont confronté aux risques liés à la guerre en Ukraine, aux effets persistants de la pandémie de COVID-19 et à des niveaux d’endettement excessivement élevés. L’encours de la dette extérieure totale de l’Afrique, c’est-à-dire la dette accumulée par les entités des secteurs public et privé et due aux prêteurs étrangers, a dépassé 1 000 milliards de dollars et les coûts annuels du service de la dette ont franchi le seuil des 100 milliards de dollars pour la première fois en 2021. La dette extérieure reste très concentrée en Afrique, puisque neuf pays seulement détiendront les deux tiers de l’encours total de la dette extérieure de la région en 2021 : l’Afrique du Sud (détenant 15 % de la dette extérieure totale de l’Afrique), l’Égypte (13 %), le Nigeria (7 %), l’Angola (7 %), le Maroc (6 %), le Soudan (6 %), la Tunisie (4 %), le Kenya (4 %) et la Zambie (4 %).Principaux points du communiqué  de l’ONU. S’attaquer à la dette élevée; accroître le financement à long terme;étendre le financement d’urgence aux pays qui en ont besoin. Tout d’abord, les banques multinationales doivent accroître leurs prêts en augmentant leurs fonds propres, en faisant jouer l’effet de levier sur les capitaux existants et en appliquant les recommandations précédentes du cadre d’adéquation des fonds propres du G20. En outre, les droits de tirage spéciaux du FMI doivent être déstigmatisés. Les pays doivent veiller à ce que leurs investissements soient conformes aux objectifs de développement durable des Nations unies. Le secrétaire général Antonio Guetteres a fait une remarque très pertinente. De nouvelles dettes ne résoudront pas le problème. Les pays riches devraient envisager un allègement immédiat pour tous les pays dans le besoin, notamment par le biais de suspensions de dettes, de reprofilages, d’échanges et de réductions de valeur.

Magzi Yaoundé : Les activités des investisseurs menacées par un groupe d’anciens propriétaires

0

Le directeur général de la Mission d’aménagement et de gestion des zones industrielles précise dans un communiqué que ces espaces querellés ont été déclarés d’utilité publique et incorporés au domaine privé de l’Etat du Cameroun.

La situation d’insécurité d’aggrave pour les investisseurs installés sur les terrains de la Mission d’aménagement et de gestion des zones industrielles (Magzi) à Yaoundé au quartier Mvan. En effet, selon le communiqué de Christol Georges Manon, directeur général de ladite entreprise publique, la situation devient de plus en plus morose.

« Ces groupes d’individus, à travers le recours à des actes de violence et d’agression avec usage d’arme blanche s’opposent, s’opposent à l’implantation de nouvelles entreprises dans la zone, exécutent des travaux de lotissement sur les terrains qui leur auraient été rétrocédés ainsi qu’à leur vente et menacent de destruction de leurs investissements et de déguerpissement, les industries déjà implantées au cas où celles-ci refuseraient de payer entre leurs mains les loyers dus à la Magzi, en vertu des convention de bail passées avec lesdites entreprises » explique le communiqué du DG de la Magzi.

Dans le même communiqué, Christol Georges Manon précise que les travaux nécessaires à l’extension de la zone industrielle de Yaoundé Sud ont été déclarés d’utilité publique et incorporés au domaine privé de l’Etat du Cameroun. En effet, les travaux engagés par la Magzi se font dans le cadre de la réalisation de son objet social consistant à l’aménagement de ladite zone, en vue d’y implanter des industries sur une superficie de plus de 316 hectares.

« Les anciens occupants des lieux, titulaires ou non d’un titre de propriété ont été expropriés et indemnisés par décret numéro 85/1791 du 27 décembre 1985. Plusieurs familles expropriées et indemnisées se sont irrégulièrement maintenues sur les lieux et ont procédé à la vente desdits terrains sur lesquels les nouveaux acquéreurs ont réussi à obtenir frauduleusement de nouveaux titres fonciers dont la nullité d’ordre public a été constatée par arrêtés en date des 11 mars et 09 avril 2008 du ministre chargé des questions domaniales et foncières » indique le communiqué.

Coopération : Ce que va apporter le partenariat entre l’université de Bertoua et Esah-France

0

La convention va entre autres permettre la fourniture du matériel logistique, technique et technologique utile aux missions de formation et au fonctionnement des différents établissements de cette institution universitaires.

Rémy Magloire Etoua, recteur de la nouvelle université de Bertoua dans la région de l’Est, a récemment réceptionné un don de 10 000 livres de la part de l’Organisation non gouvernementale (ONG), Ecole Sous l’Arbre Humanitaire Internationale (Esah-France). Le don s’est fait dans le cadre de la signature de convention d’un partenariat entre les deux parties.

Selon l’information contenue dans le journal Cameroon Tribune de ce mercredi 22 février 2023, les domaines de collaboration entre les deux parties concernent notamment le don de livres (10 000), la fourniture du matériel logistique, technique et technologique utile aux missions de formation et au fonctionnement des différents établissements de l’université de Bertoua.

Notre source indique également que l’ONG compte aider à relever le plateau médico-social de l’université de Bertoua, ainsi que pour l’acquisition du matériel roulant destiné à faciliter le transport des étudiants et des équipements adéquats pour les sciences et techniques agricoles et des mines entre autres.

Voté fin décembre 2022 pour un montant de 3 496 746 000 FCFA, lors de la tenue la 2ème  session du conseil d’administration de l’institution universitaire, le budget de cet établissement supérieur, s’orient quant à lui vers d’autres sollicitations. Il s’agit entre autres de poursuivre l’acquisition et la réhabilitation des locaux provisoires destinés aux établissements dont les activités démarreront en septembre 2023.

Ledit budget va aussi permettre d’élaborer le programmes d’enseignements, assurer les prestations académiques dans tous les établissements de l’université, améliorer le cadre de travail des étudiants, des enseignants, des personnels non enseignants et des responsables.

- Publicité -
Google search engine