mardi, novembre 4, 2025
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Sud-Ouest : Près de 45 millions FCFA de matériel pour les producteurs de cacao et de café

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La fourniture des intrants et équipements agricole pour l’appui au secteur cacao se fera par la redevance cacao-café, tandis que celle des intrants et équipements agricoles pour l’appui aux producteurs se fera via la Budget d’investissement (BIP) du Minader.

Besong Ntui Ogork, directeur général de la Mission de développement de la région du Sud-Ouest (Soweda) vient de lancer un avis d’appel d’offres national pour la fourniture des intrants et équipements agricoles au bénéfice de la structure dont il a la charge.

C’est dans le cadre de la réalisation des activités financées par le fonds de la redevance cacao-café pour l’exercice 2023 alloués à la Soweda par le ministère du Commerce (Mincommerce) et le budget d’investissement public 2023 alloué à la Soweda par le ministère de l’Agriculture et du développement rural (Minader).

Ledit projet sera financé en deux lots. La fourniture des intrants et équipements agricole pour l’appui au secteur cacao se fera par la redevance cacao-café, tandis que la fourniture des intrants et équipements agricoles pour l’appui aux producteurs du secteur agricole se fera via la Budget d’investissement (BIP) du Minader.

Le coût prévisionnel de la prestation s’élève à environ 45 millions FCFA, soit plus de 24 millions FCFA pour le premier lot et environ 20 millions FCFA pour le second lot. Malgré les conditions sécuritaires difficiles, la région du Sud-Ouest a concentré 31,2% des achats au cours de la saison 2021-2022, mais a perdu son leadership au niveau national.

Créée en 1987, la Soweda est un établissement public administratif, placée sous l’autorité du Minader. L’entreprise est une branche du gouvernement dans la région du Sud-Ouest, servant de tutelle dans l’identification et la mise en œuvre des programmes gouvernementaux, dans le but d’améliorer le développement socio-économique et social des populations de la région du Sud-Ouest. Dotée de la personnalité morale et de l’autonomie financière, les activités de l’entreprise sont financées par le Minader et le Minfi.

Programme économique et financier : Le Fmi décaisse 46 milliards de F CFa au profit du Cameroun

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Louis Paul Motaze, le ministre des Finances du Cameroun

46 milliards. C’est le montant du décaissement annoncé le 8 mars par le FMI à l’issue de son Conseil d’administration qui a approuvé les troisièmes revues des accords au titre de la Facilité élargie de crédit (Fec) et du Mécanisme élargi crédit (Medc) conclus avec le Cameroun en 2021. Selon un communiqué signé le 9 mars par le ministre camerounais des Finances, Louis Paul Motaze, ce décaissement -52,2 millions de DTS (Droits de tirage spéciaux)- porte à plus de 240 milliards de FCFA le total des appuis du Fmi au Cameroun, au titre du Programme économique et financier, depuis 2021. Ce décaissement, ajoute-t-il, va déclencher le versement des contributions des autres partenaires techniques et financiers. En approuvant ce décaissement, le Fmi a salué la résilience de l’économie camerounaise qui, dans un contexte mondial incertain et plus difficile, comme un roseau, plie mais ne rompt pas. En effet, en 2022, sa croissance a été estimée à 3,4%, soutenue par la hausse des prix du pétrole et de la production hors pétrole. Le déficit budgétaire global se résorbe, passant de 3% du Pib en 2021 à environ 1,8% en 2022, en raison de la hausse des recettes pétrolières.

En revanche, déplore le Fmi, le déficit primaire hors pétrole se creuse, passant de 3,9% du Pib en 2021 à 4,5% en 2022, sous l’effet principalement de l’augmentation des subventions sur les prix des carburants -775 milliards en 2022. En outre, indique l’institution de Bretton woods, le plafond concernant l’accumulation de nouveaux arriérés de paiements extérieurs n’a pas été respecté. Nonobstant ce bilan en demi-teinte, la croissance du Pib réel est projetée à 4, 3% en 2023 et devrait s’établir en moyenne à 4,5% à moyen terme.

Un tant soit peu, indiquons, au sujet des subventions sur les prix des carburants que, ces troisièmes revues interviennent alors que le Cameroun a partiellement cédé à cette exigence du Fmi. L’institution financière internationale a toujours recommandé au pays de renoncer aux subventions des prix des carburants pour s’aménager une meilleure marge de manœuvre budgétaire. Les troisièmes revues au titre des programmes FEC et MEDC interviennent également à quelques jours de l’arrivée -annoncée demain, 14 mars- au Cameroun du directeur général adjoint du Fmi, Kenji Okamura, de nationalité japonaise. Pour le ministre camerounais des Finances, cette visite participe du renforcement des relations de coopération entre le Cameroun et cette institution avec l’opportunité d’explorer de nouvelles perspectives de dialogue dans l’optique du financement des projets prioritaires inscrits dans la stratégie nationale de développement 2020-2030.

Les accords au titre de la facilité élargie de crédit et du mécanisme élargi de crédit avaient été approuvés le 29 juillet 2021 pour un montant de 483 millions de DTS (un peu moins de 400 milliards de Francs CFA).

Pour mémoire, les précédents accords au titre de la facilité élargie de crédit et du mécanisme élargi de crédit entre le Cameroun et le Fmi avaient été paraphés en 2017.
Par Jenner Onana

Finances publiques : le FMI salue les avancées du Cameroun

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antoinette-sayeh, la DGA du FMI.

Entendons-nous. Quoi qu’on dise, le Cameroun garde sa crédibilité auprès de ses créanciers -nationaux et surtout internationaux-. Cela pourrait en partie justifier pourquoi, malgré ses performances économiques –si l’on s’en tient aux statistiques rappelées par le Fmi-, le Conseil d’administration de cette institution a approuvé les troisièmes revues des accords au titre de la Facilité élargie de crédit et du mécanisme élargi de crédit en faveur du Cameroun. Cependant, le facteur le plus déterminant est, indique-t-on, que le pays a également dû se conformer aux exigences de l’institution de Bretton Woods dont la réduction des subventions sur les produits pétroliers.

Selon la directrice générale adjointe et présidente par intérim du conseil d’administration du Fmi, Antoinette Sayeh, « Les autorités sont déterminées à poursuivre leur assainissement budgétaire afin de contribuer à la stabilité macroéconomique, tout en mettant en place les bases d’une croissance inclusive et résiliente. Elles ont pris la décision de réduire les subventions aux carburants accompagnée de mesures visant à atténuer l’impact social. La mobilisation de recettes intérieures non pétrolières supplémentaires, amélioration de la gestion des finances publiques », indique-t-elle.

En effet, dans le cadre du Programme économique et financier appuyé par le Fmi, les performances du Cameroun sont mitigées- doux euphémisme pour éviter le mot médiocre. Deux des six critères de réalisation quantitatifs à fin décembre 2022 et trois des cinq objectifs indicatifs à fin juin et fin septembre de la même année n’ont pas été respectés.

Des mesures correctives sus-évoquées ont été mises sur pied pour remédier aux objectifs manqués. Par ailleurs, pour libérer l’abondant potentiel de croissance du Cameroun, la mise en œuvre effective et résolue des réformes structurelles contenues dans la Stratégie nationale de développement est essentielle. A cet égard, des mesures supplémentaires sont nécessaires pour améliorer l’efficacité des investissements, renforcer l’inclusion financière et améliorer le climat des affaires. Cela devrait s’accompagner d’un renforcement de la transparence, de la gouvernance et cadre de lutte contre la corruption, ainsi que d’assurer « la stabilité du secteur financier« .

Pour mémoire, les accords au titre de la Fec et du Medc visent à atténuer les conséquences sanitaires, économiques et sociales de la pandémie tout en garantissant la viabilité budgétaire et extérieure ; renforcer la bonne gouvernance, la transparence et le cadre de lutte contre la corruption ; accélérer les réformes budgétaires structurelles pour moderniser les administrations fiscales et douanières , accroître les recettes, améliorer la gestion des finances publiques, renforcer l’efficience des investissements publics et réduire les risques budgétaires associés aux entreprises ; renforcer la gestion de la dette et garantir que celle-ci reste à un niveau viable ; et conduire des réformes structurelles pour accélérer la diversification économique, accroître la résilience et l’inclusion du secteur financier et promouvoir l’égalité entre les sexes et le verdissement de l’économie.
Par Jenner Onana

Entreprises. 15,3% des femmes font face aux lenteurs dans les promotions

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 Des aspects liés à la gouvernance tels que le plafond de verre ou l’autorisation préalable du mari sont cités parmi les principaux facteurs, selon une étude réalisée par le Gicam.  

Elles sont parmi les meilleures à la sortie du collège et des universités ainsi que des écoles de formation. Mais, une fois dans la vie en entreprises, la réalité est toute autre. D’après une enquête réalisée sur 203 entreprises par le Groupemnt Interpatronal du Cameroun (Gicam), les femmes  sont peu nombreuses à occuper des postes de responsabilité.  Seulement 12% dans la catégorie des cadres supérieurs. Bien plus, au plan horizontal, l’enquête relève qu’elles se recrutent dans des domaines comme  les ressources humaines, la finance, la comptabilité, le secrétariat etc. Des domaines dont le parcours mène difficilement vers le top management.   On note aussi une différence du traitement financier de l’ordre de 23% entre les deux sexes, la difficulté à proposer leurs idées est de 20% et la lenteur dans les promotions 15,3%.

Les raisons de ces inégalités sont diverses. Parmi les facteurs liés à la gouvernance des entreprises,  l’étude relève la ségrégation des femmes pour les postes de direction ou plafond de verre. Ce facteur est présenté comme l’un des plus importants dans l’accès  des femmes aux postes de direction.  L’autorisation de l’époux  pour certains postes qui nécessitent par exemple des déplacements  est également citée  comme empêchant la progression des femmes.

  A l’occasion de la journée internationale des droits des femmes, la commission Entrepreneuriat Féminin du Gicam a une fois de plus présenté son  plaidoyer. Pour une meilleure représentativité des femmes, ce plaidoyer  décline plusieurs actions qui pourraient être menées  par les pouvoirs publics en faveur de l’égalité des chances et d’opportunités. L’essentiel des actions serait dans l’optique de faire avancer les mentalités, en mobilisant les médias et établissements scolaires à la cause.  Il est notamment proposé de présenter dès le primaire, des figures  de l’entrepreneuriat féminin  afin d’inclure  les programmes  qui visent à  contrer le modèle dominant machiste du commandement et du leadership. Faire venir par exemple des femmes entrepreneures pour imposer un autre narratif sur  le leadership, revoir la formation des conseillers d’orientation dans la perspective d’un nouveau regard.  Des concours rétribués et des bourses sur l’entrepreneuriat dans les universités et collèges des concours  sont aussi encouragés.

  Le Gicam recommande aussi la mise en place d’un mécanisme d’incitation des entreprises à  adopter des politiques de promotion du genre, favoriser la mixité en politique. La représentation des femmes au parlement (34%) pourra être un atout pour cette cause.

Deux visages féminins de l’entrepreneuriat digital de demain

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L’une est technicienne d’agriculture et l’autre, spécialiste de data.  Ces jeunes femmes qui font actuellement leurs classes au sein d’Orange Digital Center à Douala, sont chacune titulaires d’au moins un prix pour des solutions digitalisées jugées innovantes.

Ariane DEMEZE, la techwoman au service de l’agriculture

A 25 ans, elle est presque l’égérie d’AgriGO,  une solution numérique dédiée au secteur agricole. Conçu par une équipe de 6 jeunes dont fait partie la jeune fille,  cet outil  permet aux agriculteurs d’être connectés à leurs plantations. Il permet surtout de sécuriser leur investissement et de réduire de 30 à 40% l’utilisation hasardeuse des engrais chimiques.

La  solution qui a décroché le premier prix de l’Orange Summer Challenge édition 2022 comporte deux volets. «  On a  une application mobile qui permet la mise en relation des acteurs du secteur agricole. Ici, l’agriculteur peut contacter les experts et ingénieur agronome, avoir la possibilité de retrouver une main d’œuvre qualifiée, les semences, les parcelles cultivables et aussi un partage d’expérience via le volet communautaire d’AgriGO (espace d’échange). Il y a aussi un kit IoT autonome en énergie équipé d’un réseau de capteurs répartis à travers la plantation. Une fois installé dans le champ et connecté à l’application mobile d’AgriGO, ce kit est capable de renseigner l’agriculteur sur les cultures favorables à son sol, puis de manière permanente les besoins nutritifs (azote, potassium, phosphore, humidité, température ambiante,etc) de ses cultures à travers les notifications et des recommandations qu’il recevra dans son téléphone et qui permettront une prise de décision intelligence pour la réussite de son activité », explique Ariane. Dans l’équipe, elle joue le rôle de data scientist, faisant valoir son master en statistiques et big data.   Elle parle fièrement du succès que rencontre ce projet au niveau international. Agri Go a notamment décroché l’affiliation de Microsoft. Ce qui lui offre 1000$ de crédit azure pour le développement de son infrastructure cloud et l’accès à plusieurs outils technologiques pour une durée d’un an.  L’équipe a  également rejoint le programme de start up d’OVH.Ce qui lui donne droit à un crédit d’une valeur 10 000 euro et d’un mentoring d’une durée de 4 mois.

Marie Ange ETOGO,  le panier en un clic

Elle est le prix spécial Féminin poesam 2022 et 1 er prix de la startup innovation challenge. Actuellement finaliste de  l’African Women Entrepreneurship Program (Awep) dont la finale est  prévue le 25 mars prochain, son innovation  relève du domaine de la foodtech. Dénommée Efoodmarket,elle propose des paniers de recettes prêts à la cuisson. Sa force, la garantie d’être livré en 1h et l’assurance d’avoir des produits frais. Pour Marie Ange, diplômée de l’Ecole pratique d’agriculture de Binguela,  cette solution répond aux contraintes de temps.  « La classe moyenne évolue rapidement et cela se traduit parfois par le manque de temps dans la préparation des repas au quotidien mais surtout dans la qualité de l’alimentation. Efoodmarket répond à ce problème en fournissant des produits frais sous forme de paniers recettes prêt à la cuisson », explique –t-elle.

Après 8 mois d’activités, la foodtech avait déjà réalisé des ventes d’une quantité totale de 2,9 millions de FCFA.  Elle compte conquérir le marché camerounais en 3 ans avec des prévisions de recettes de 60 millions de FCFA en 2024. Le business model repose notamment sur la disposition des parcelles de terres dont 10 hectares à Kribi dans le sud du pays et 5 hectares à Yaoundé.  Avec ces atouts, EfoodMarket entend se positionner face à ses concurrents de la grande distribution.

Mobile money. MTN Cameroon totalise 5,7 millions d’abonnés

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Pour l’entreprise, le nombre croissant d’utilisateurs tient  en grande partie de sa proximité et de la  sécurité de son service certifié GSMA.

Présent sur le marché  du mobile money depuis environ 13 ans, MTN Cameroon compte à date 5,7 millions d’utilisateurs sur 12 millions de personnes détentrices d’une carte SIM MTN.  Les 5,07 millions constituent des comptes actifs dont les transactions peuvent être observées  tous lemois. Les chiffres de l’entreprise ont été dévoilés à la presse il y a quelques jours à Douala. Ces chiffres sont présentés par MTN comme des records. « Aucun opérateur en Afrique centrale n’a jamais atteint ce seuil-là. Ce sont des Camerounais qui ont choisi le réseau qui leur ressemble », indique Melvin Akam, le General Manager Regulatory and Corporate Affairs chez Mtn Cameroon.  MTN Momo revendique également à ce jour plus de 300 000 points de vente où le paiement peut se faire par voie électronique et  plus de 90 000 points de vente où les abonnés peuvent effectuer des dépôts et retraits d’argent.

En dehors de cette présence sur toute l’étendue  du territoire national, MTN se montre également fier de la sécurité de son réseau mobile money. « Nous avons une certification qui nous dit que nous sommes le service le plus sécurisé au Cameroun. Nous avons une certification GSMA », précise Alain Nono. L’un des challenges du groupe, c’est de consolider cette performance.  Pour encourager plus d’utilisateurs à rester sur son réseau, MTN offre des avantages sur le mobile money durant un mois. 50% de réduction sur les frais de transfert Mobile Money et 0 F à partir de l’application Momo.

MTN se félicite également de ses 2 millions d’utilisateurs enregistrés sur son application Ayoba. Avec pour avantages de ne pas consommer de data, l’application est présentée par MTN comme étant multi usages. Elle peut être utilisée pour la messagerie instantanée, l’accès à des chaines en ligne,  faire de transactions Mobile Money etc. Le chief Marketing Officer, Ayoba encourage les abonnés MTN à faire recours à cette application. Pour Riad Mezi,  « Une des missions de l’entreprise est de faire en sorte que le maximum de personnes puissent bénéficier des avantages d’une vie moderne connectée. Une personne qui est connectée crée de la valeur pour nous et pour la communauté », a -t-il indiqué.

2017-2022 : Le gouvernement va auditer le programme C2D éducation

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Une cellule de suivi sectorielle C2D Education a été créée et placée sous l’autorité du secrétaire général du ministère de l’Education de base (Minedub).

Louis Paul Motaze, ministre des Finances (Minfi) vient de lancer un appel d’offres pour le recrutement d’experts, afin d’effectuer un audit comptable et financier des exercices 2017 à 2022 du Contrat de désendettement et de développement (C2D) dans le volet éducation.

L’objectif du Minfi est de permettre à l’auditeur d’exprimer une opinion professionnelle indépendante sur la régularité, la sincérité et l’effectivité des états financiers du projet, outre la conformité des opérations au regard des règles et procédures applicables. Le programme C2D-Education poursuit deux objectifs majeurs à savoir l’amélioration de la qualité de l’offre d’éducation et l’amélioration de la gestion et de la gouvernance du système éducatif.

Le programme C2D-Éducation a été initié en 2007 au Cameroun dans un contexte caractérisé par un bon taux d’accès à l’école mais un taux de redoublement élevé, de nombreuses disparités de genre et régionales, une faible qualification des enseignants, un système de gestion défaillant et une contribution de l’État au financement du secteur faible.

Entre autres réalisations attendues dans le cadre du programme C2D-Éducation : le recrutement 37 200 instituteurs contractuels (instituteurs vacataires, maîtres des parents, nouveaux maîtres) ; la rénovation des programmes d’enseignement. La contractualisation des instituteurs (réduction des ratios élèves-maître et les disparités géographiques dans l’affectation des instituteurs).

L’utilisation des fonds C2D est régie par un dispositif institutionnel spécifique. Une cellule de suivi sectorielle C2D Education a été créée et placée sous l’autorité du secrétaire général du ministère de l’Education de base (Minedub).

 Pour mémoire, le C2D est le support de l’annulation de la dette bilatérale octroyée de manière additionnelle par la France dans le prolongement de l’initiative Pays Pauvres Très Endettés (Ppte). Les C2D sont conclus lorsque le pays partenaire atteint le point d’achèvement de l’initiative PPTE. Cet effort supplémentaire d’annulation de dette s’inscrit dans une perspective de solidarité, de responsabilité et d’équité visant à rendre la dette des pays bénéficiaires soutenable.

Filière pommes de terre : Un appui de plus de 16 milliards FCFA  aux producteurs

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La mise en œuvre de la nouvelle stratégie de développement mise en place sera assurée par le Minader et les acteurs du secteur privé.

Améliorer la productivité, la transformation, le stockage, la commercialisation et surtout renforcer les capacités des acteurs de la filière pomme de terre. Ce sont les objectifs de la nouvelle stratégie de la filière pomme de terre, validée à Yaoundé le 07 mars 2023, par Gabriel Mbaïrobe, ministre de l’Agriculture et du développement rural (Minader).

Sur les plus de 40 milliards FCFA nécessaires pour la réalisation du projet, 16 milliards FCFA (soit 40% de l’enveloppe) seront affectés à l’appui direct aux producteurs, tandis que 60% de ladite enveloppe (environ 24 milliards FCFA) seront affectés à l’investissement. La pomme de terre est produite à 80% dans la région du Nord-Ouest. Pour une demande annuelle estimée à environ 1 million de tonnes par an, le Cameroun produit entre 220 000 et 400 000 tonnes de pommes de terre chaque année, en fonction du climat.

Transformation

A date, le Cameroun ne dispose toujours pas d’une unité de transformation de la pomme de terre. Pourtant, dans son plan stratégique de développement 2009-2013, la commune de Kombo dans la région du Nord-Ouest, avait décidé d’inscrire la création d’une de transformation de la pomme de terre, afin d’assurer une production agricole durable en quantité et en qualité et accroître cette production d’au moins 60%. Rien n’a été fait.

La filière connait également de grandes pertes post-récolte. Les principales causes sont : les échecs de la phase de production, la récolte hors saison, un traitement post-récolte inapproprié (lavage et séchage), des dommages mécaniques, un emballage, une manipulation et un transport inadéquats, un temps d’exposition prolongé.

Sénatoriale 2023: vers une razzia du RDPC

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Elecam a réussi l'élection sans heurts

A en croire des sources informelles, le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) est le grand vainqueur de l’élection sénatoriale qui s’est déroulée ce 12 mars 2023 sur l’étendue du territoire national. Sauf miracle, le parti au pouvoir devrait remporter les soixante-dix sièges de sénateurs mis en jeu pour la phase électorale de l’élection. Déjà, malgré les menaces des combattants sécessionnistes, les électeurs des deux régions du Nord-ouest et du sud-ouest se sont mobilisés pour remplir leur devoir malgré la peur. Dans le Nord-ouest où le Social democratic front (SDF) avait jeté toutes ses cartes, en appelant les conseillers du RDPC à dénoncer leur élite politique dans la gestion de la crise dite « anglophone » à travers une confiance aveugle à l’opposition, le message ne serait pas passé. Déjà que dans la Mezam, le RDPC a raflé au moins 146 des 187 voix. Dans la région du Littoral où le parti au pouvoir avait en face un seul concurrent, le Parti camerounais pour la réconciliation nationale (PCRN) de Cabral Libii, la tâche semble avoir été aisée. Les électeurs appartenant aux partis de l’opposition n’ont accordé aucune chance au parti de Cabral Libii qui se battait contre le spectre d’une Chambre haute du parlement monocolore. La balance a penché pour le plus fort. C’est dans le Nord que le parti de Paul Biya a connu une sorte de sursaut d’orgueil qui n’est pas allé plus loin : on apprend que le Front pour le salut national du Cameroun (FSNC) d’Issa Tchiroma Bakary a pris le dessus sur l’Union nationale pour la démocratie et le progrès (UNDP) de Bello Bouba Maïgari, sans inquiéter le RDPC. Dans le Littoral où il avait tout misé, le PCRN de Cabral Libih a juste fait de la figuration face à un RDPC qui a parfois phagocyté des voix en face. C’était la seule région dans laquelle le PCRN était en lice. Seule l’Union démocratique du Cameroun (UDC) a pu se montrer digne de l’opposition. Dans le département du Noun qu’il contrôle, le parti de Tomaïno Ndam Njoya a remporté 199 voix sur les 278 disponibles, contre 76 pour le RDPC et trois bulletins nuls.

Du coup, le parti au pouvoir devrait logiquement conserver sa majorité obèse à la Chambre haute du parlement. Après compilation des résultats au sein des bureaux de vote et des circonscriptions électorales qui sont les régions, Election’s Cameroon (Elecam) transférera les résultats au Conseil constitutionnel, seule instance habilitée à proclamer les résultats. Dans quinze jours. Le président de la République aura alors jours pour nommer les 30 sénateurs restants. C’est là que les opposants espèrent une dernière chance de trouver de la place à la « mangeoire ». Lors de la mandature qui est en train de s’achever, seul le SDF avait pu remporter une région : celle du Nord-ouest. Le Mouvement pour la défense de la république (MDR), l’UNDP, l’ANDP le FSNC et l’UPC avaient ainsi pu avoir chacun un siège au Sénat (en dehors de l’UNDP qui en a eu deux). Tous devront compter désormais sur la magnanimité de Paul Biya qui de toutes les façons va satisfaire les alliés politiques de la majorité présidentielle.

Mais la vérité des urnes seule déterminera l’issue de ce scrutin. C’est le sens du message lancé par Paul Atanga Nji, ministre de l’Administration territoriale (MINAT), à la clôture des bureaux de vote. Le patron administratif d’Elecam a ainsi appelé à respecter le verdict des urnes, en saluant la paix et la sécurité qui ont régné durant la journée électorale. Certes les régions du Nord-ouest et du Sud-ouest et notamment la ville de Bamenda ont connu des menaces qui ont imposé un couvre-feu diurne, mais dans l’ensemble les combattants sécessionnistes n’ont pas mis leurs menaces de troubles à exécution.

Événement. La 5e édition de PmeXchange  en cours à Douala

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L’évènement qui rassemble les PME et PMI du Cameroun, se tient jusqu’au 15 mars 2023 autour de la thématique de la contribution des PME à la transformation structurelle de l’économie par l’approche filière.

Après  quelques années d’absence du fait de la pandémie,  le mouvement patronal Entreprises du Cameroun (Ecam) relance le forum de la PME, PmeXchange. Cette rencontre qui réunit les acteurs du développement des PME/TPI/PMI et start-ups est rendue à la cinquième édition. Pendant 5 jours( du 11 au 15 mars ) , ils vont mener des réflexions autour du thème central : « la contribution des PME à la transformation structurelle de l’économie par l’approche filière ». Questionné sur l’importance de cette thématique, le président D’Ecam indique qu’elle se « fonde sur un diagnostic global de la situation socio-économique du Cameroun qui appelle des solutions venant essentiellement du secteur privé et notamment des PME », déclare Protais Ayangma.  L’assureur résume ce diagnostic en quelques points : le déficit structurel croissant de la balance commerciale et de la balance de paiement ; le déficit budgétaire de l’Etat qui contraste avec le dynamisme de la population ; le déséquilibre de la structure de production avec une prédominance des activités commerciales, un secteur industriel embryonnaire, un secteur informel dynamique mais inefficace, un système financier inopérant etc.

  PmeXchange 5e édition se positionne  avec une nouvelle approche. Il est question d’une mise en avant du financement des PME/PMI par filière, indique l’organisateur.Le salon présentera les avantages de l’organisation des PME par filières. L’on énonce notamment la maîtrise des flux financiers grâce à la collecte et à la diffusion efficace des informations entre les entreprises et les institutions financières partenaires.

La  digitalisation est aussi annoncée comme l’un des axes principaux de cet évènement. « En effet, Pmexchange 2023 se déroulera aussi bien en présentiel qu’en distanciel afin de permettre aux acteurs de la diaspora de suivre les activités du Forum. L’entrepreneuriat féminin est également au-devant de la scène avec le programme Cameroon Women Business Champions qui récompensera les femmes entrepreneures locales et de la diaspora », précise Protais Ayangma.

Cette année, Ecam organise cet évènement tout seul, après l’échec de la collaboration avec la Foire internationale des affaires et du commerce (FIAC).  La fusion des deux évènements avait donné lieu à l’appellation de « FIAC PmExchange ». L’évènement  n’avait pas finalement eu lieu en avril 2020 comme prévu, en raison de la pandémie du coronavirus.

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