mercredi, novembre 5, 2025
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Engelbert Essomba Bengono, député Rdpc :« Les enjeux de la session de juin sont stratégiques »

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La session parlementaire du mois de juin s’est ouverte hier, quels sont les enjeux de cette session ?

Les enjeux de la session ordinaire de juin 2020 sont stratégiques du point de vue des intérêts nationaux du moment. Depuis la déclaration, le 17 mars dernier du premier cas de personne infectée au Corona virus, le Président de la République, Son Excellence Monsieur Paul Biya a fait de la Santé publique, un intérêt stratégique national, après la Défense nationale et la Sécurité publique. Les importantes décisions qu’il a prises ou instruites depuis la survenue de la pandémie à Corona virus attestent de cette importance stratégique de la Santé publique désormais dans notre pays. La session ordinaire de l’Assemblée Nationale qui s’ouvre devra donc être à la hauteur de cet important enjeu qui touche l’ensemble de la population du pays, mobilise d’importants moyens humains, financiers et matériels sur une durée qui sera probablement longue.

Le président de la République a signé il y a quelques jours, une ordonnance modifiant et complétant la loi de Finances du 24 décembre 2019, quels commentaires vous inspire cet acte du chef de l’Etat ?

Cet acte du Président de la République ne m’inspire aucun commentaire particulier, parce qu’ainsi faisant, le Président Paul Biya exerce une prérogative dévolue au Chef de l’État qu’il est. Et c’est bien qu’il en soit ainsi. Cette ordonnance du 03 juin 2020 rentre dans la catégorie des lois rectificatives de la loi de finances initiale. Les articles cinquante-huitièmes, cinquante neuvième, soixantième et soixante-unième de la n°2019/023 du 24 décembre 2019 portant loi de finances du Cameroun pour l’exercice 2020 lui en donnent habilitation, au titre de l’exercice budgétaire 2020. Le Parlement a donc prévu, heureusement, cette possibilité souple de mise en œuvre de l’article 28 de la constitution de notre pays. Conformément aux dispositions de l’article soixante unième sus rappelé, l’ordonnance dont on parle sera déposée pour ratification aux Bureaux respectifs de l’Assemblée nationale et du Sénat lors de la session ordinaire du mois de juin 2020, qui s’ouvre. L’article 47 de la Directive n°01/11- UEAC-190-CM relative aux lois de Finances dispose que les lois rectificatives des lois de Finances doivent être déposées au Parlement dans les mêmes formes et procédures que la loi de Finances initiale. Le Parlement, qui exerce également l’autorité de l’État et représente la nation et toutes ses composantes jouera donc tout son rôle. Il y a donc là un grand attachement du Président Paul Biya à n’agir  que conformément aux directives de la Zone Cemac et les lois en vigueur Cameroun.

Plusieurs acteurs politiques soupçonnent qu’un projet de loi portant modification de la constitution pourra être introduit au parlement lors de cette session, quel est votre point de vue sur cette question ?

 Les hommes politiques sont libres de s’exprimer et de faire des projections qui les intéressent. La session ordinaire quant à elle ne fait que commencer. La Conférence des Présidents, en ce qui concerne l’Assemblée nationale, va se tenir pour arrêter l’ordre du jour, conformément aux dispositions pertinentes du règlement intérieur de l’Assemblée nationale. Je vous remercie !

Interview réalisée par Joseph Essama

Parlement: La lutte contre la Covid-19 au centre des débats

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Parlement

La lutte contre la Covid-19 au centre des débats

La lutte contre la Covid-19 s’impose au centre des débats de la deuxième session ordinaire 2020. Déjà actifs sur le terrain aux cotés du gouvernement pour barrer la voie à cette pandémie qui secoue le monde, les députés et les sénateurs devront accentuer cette lutte sur le plan législatif. Selon les dispositions de l’article 28 de la Constitution camerounaise, les députés et les sénateurs sont appelés à ratifier, l’ordonnance signée par le président de la République le 03 juin dernier, modifiant et complétant la loi de Finances du 24 décembre 2019.  Cette ordonnance ramène l’enveloppe globale de 4951.7 milliards à 4.409 milliards de francs CFA, entrainant une baisse de l’ordre de 542.7 milliards de francs CFA. Au-delà de cette baisse, elle crée aussi un Fonds Spécial de lutte contre le coronavirus et ses répercussions, doté d’une l’enveloppe de 180 milliards de francs CFA.

Les parlementaires seront aussi appelés à étudier d’autres projets et propositions de loi qui pourraient être soumis à la fois par le président de la République et les députés ou les sénateurs. En plus, les parlementaires procèderont au contrôle de l’action gouvernementale à travers les questions orales et autres mécanismes, qui leur permettent d’évaluer la politique générale du gouvernement.  

Entrée en fonction des nouveaux députés.

La deuxième session ordinaire de juin 2020 va également consacrer l’entrée en scène de 13 nouveaux députés élus lors des législatives partielles du 22 mars 2019.  En plus de ces 13 nouveaux élus, 3 députés suppléants devront aussi porter l’écharpe de député titulaire. Ils se titularisent ainsi en raison de l’incompatibilité avec certaines fonctions qui frappe certains députés. L’on note parmi les députés frappés par l’incompatibilité :  Hermine Patricia Tomaino Ndam Nyoya, Ousman Aman Sa’aly et  Boubakari Djidda, élus respectivement maires des communes de Foumban, dans la région de l’Ouest, de Pitoa et Mayo-Oulo dans la région du Nord.  Selon plusieurs sources, ces trois personnalités qui ont été élus à la fois maires et députés, ont jeté leur dévolu sur la fonction de maire. Ce qui, selon le règlement intérieur de l’Assemblée nationale, permet à leurs suppléants de devenir ipso facto député titulaire.  

Le Palais des Congrès abrite la session

Pour la première fois depuis plusieurs décennies, le Palais des Congrès de Yaoundé abrite une session parlementaire. Ce en raison des travaux de construction du nouvel immeuble-siège de l’Assemblée Nationale. C’est dans la salle de 400 places, communément appelé « salle tripartite » que vont se dérouler les travaux de l’Assemblée Nationale,  tandis que  les sénateurs vont conserver leur salle habituelle.

Joseph Essama

Assemblée Nationale: Cavaye Yeguie salue l’engagement de Paul Biya dans la lutte contre la Covid-19

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La séance plénière de la session parlementaire du mois de juin s’est tenue hier au Palais des Congrès de Yaoundé. Dans le discours d’ouverture qu’il a tenu à cet effet, le président de l’Assemblée Nationale, l’honorable Cavaye Yiguié Djibril a salué l’implication personnelle du chef de l’Etat dans la lutte contre la pandémie du Covid-19. Evoquant le discours prononcé par Paul Biya le 19 mai 2020, Cavaye Yeguié a indiqué que « tout en marquant l’engagement du chef de l’Etat dans le combat contre le Covid-19, ce message inédit que je salue ici, est venu nous rassurer, nous combler d’optimisme, nous sortir de la peur et de la psychose dans lesquelles nous sombrions. Une sortie présidentielle qui a poussé à rabattre le caquet à certains sceptiques qui mettaient en doute la volonté du chef de l’Etat à s’impliquer personnellement dans la gestion de la terrible pandémie ». Selon le président de l’Assemblée Nationale, le message du chef de l’Etat « aura été fédérateur amenant les populations à se sentir solidaires, unis plus que jamais face à un ennemi commun ». Comme signe d’implication personnelle du chef de l’Etat dans la lutte contre le coronavirus, Cavaye Yeguié cite l’ordonnance du 03 juin dernier créant un Fonds Spécial de lutte contre le coronavirus et ses répercussions, doté d’une l’enveloppe de 180 milliards de francs CFA. Pour tous ces efforts, le président de l’Assemblée Nationale pense que le Cameroun va sortir vainqueur contre cette pandémie.  « Les avancées ont été constatées. Face à la menace et sous la très haute implication du chef de l’Etat, les pouvoirs publics, tout en annonçant quelques assouplissements ont renforcé la stratégie de riposte qui se décline en 19 mesures. De nombreux cas de guérison ont été recensés, désormais il existe de réels espoirs quant à un traitement préventif ou curatif du Covid-19 ».

Joseph Essama

Coopération: Ce que Teodoro Obiang et Beti Assomo se sont dit

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Le Cameroun et la Guinée Equatoriale veulent renforcer leurs liens de coopération dans la lutte contre la piraterie maritime dans le Golfe de Guinée. Le 29 mai dernier, Teodoro Obiang, vice-président équato-guinéen chargé de la Défense nationale et de la Sécurité de l’Etat et Joseph Beti Assomo, ministre camerounais délégué à la présidence de la République chargé de la Défense se sont entretenus au Palais du Peuple de Malabo. Le ministère de la Défense camerounais n’a pas encore fait l’économie de cet échange, mais du côté de la Guinée Equatoriale, l’on fait savoir que les échanges entre les deux hommes ont porté sur le renforcement des liens de coopération entre les deux pays amis.

Devant les responsables des ministères des Affaires étrangères des deux pays, Teodoro Obiang et son hôte ont évoqué « la nécessité de redoubler d’efforts pour lutter plus vigoureusement contre la piraterie maritime dans le Golfe de Guinée », a fait savoir le Bureau de presse de la vice-présidence et le service de la presse du Parti Démocratique de la Guinée Equatoriale. Les deux personnalités ont également exprimé leur volonté conjointe de renforcer la surveillance sur les quelques 189km de frontières maritimes et terrestres que partagent les deux pays, afin de répondre efficacement à toutes menaces terroristes.

Au cours de la même entrevue, les émissaires du Cameroun et de la Guinée Equatoriale ont en outre fait un tour d’horizon sur les liens d’amitié et de coopération qui unissent les deux pays depuis plusieurs décennies, ainsi que la situation de l’épidémie du Covid 19 qui secoue le monde.    

Le Cameroun et la Guinée Equatoriale subissent les attaques de pirates dans les eaux maritimes du Golfe de Guinée. Il y’a environ deux semaines, Malabo a été victime de deux attaques pirates contre deux de ses navires marchands. Le Cameroun a aussi été à plusieurs fois, victime d’attaques perpétrées par des pirates.

Le ministère Camerounais de la Défense qui ne s’est pas encore exprimé sur le sujet, entend à son tour communiquer sur cette actualité dans les prochains jours. Joint au téléphone, le chef de Division de la Communication, le colonel Cyrille Atonfack a expliqué que « Joseph Beti Assomo est un ministre délégué et qu’il s’exprimera sur le sujet en temps opportun ».

Joseph Essama

Nominations: Cabral Libii veut donner une vraie assise à son parti

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Il y’a quelques mois encore, le Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale n’était qu’une formation politique anonyme. Au jour le jour, ce parti politique est en train de se faire un nom de poids sur la scène politique camerounaise. Pour d’avantage poursuivre cette ascension, Cabral Libii nomme depuis quelques jours, les cadres du directoire et du bureau politique de son parti. Question pour l’homme politique de préparer le Pcrn à mieux affronter l’élection présidentielle de 2025. Ainsi, le Pcrn dispose désormais de 9vice-présidents, un directeur de cabinet, un porte-parole, 17 secrétaires nationaux, 17secretaires nationaux adjoints, 2 délégués, 2 trésoriers adjoints, 3 commissaires aux comptes, 13 conseillers entre autres. Coté des femmes, le bureau de l’organisation des femmes, peut aussi compter sur la vingtaine de femmes promues par Cabral Libii

Remercier ceux qui travaillent pour le parti

Au-delà de l’intention de mieux structurer son parti, Cabral Libii a aussi voulu, à travers ces nominations, remercier ses camarades qui ont contribué à construire la notoriété de son parti, explique un membre du bureau politique. Pour être nommé, il fallait soit avoir été candidat au double scrutin législatif et municipal du 9 février dernier pour le compte du Pcrn. Soit alors jouir d’un engagement reconnu et sans conteste au sein du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale. Bien que tout le monde qui remplit ces critères n’a pas été nommé, il est probable que Cabral Libii continue de positionner ses camarades à d’autres places politiques qui restent à pouvoir, question aussi de réquisitionner tous les postes stratégiques, afin de taire définitivement les appétits de quelques nouveaux militants qui pourraient rallier le Pcrn en espérant y occuper un positionnement privilégié.  

Joseph Essama

Covid-19: les entreprises manifestent davantage leur solidarité

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22 entreprises françaises offrent des 16 000 tests de dépistage    

Le 3 juin dernier, 22 entreprises  françaises accompagnées de  l’Ambassadeur de France au  Cameroun Christophe Guilhou, chef de  la délégation, ont remis un important  don de matériels constitué de 16 000  tests de dépistage du coronavirus au  ministre de la Santé Publique Manaouda  Malachie. En dehors de cette  dotation collective, certaines entreprises  ont manifesté un geste de solidarité  supplémentaire. Il s’agit du  groupe Bolloré, représenté par le directeur  régional du Golfe de Guinée  Mohamed Abdoulaya Diop, qui a offert  4 tonnes d’équipements de protection  notamment 15 000 masques  chirurgicaux, 2 000 masques lavables,  1 000 combinaisons d’intervention,  600 bidons d’eau de javel, 200 bidons  de gel désinfectant, 50 vaporisateurs  pour désinfection de surface et 45 000  gants. En remerciant les donateurs  pour cet élan qui va booster la détermination  du personnel de santé en  première ligne de front, le ministre de  la Santé publique a invité les responsables  desdites entreprises à une  collaboration plus active. Ceci dans le  but non seulement de coordonner des  testing mais aussi de référer les cas  éventuels de leurs personnels pour  une prise en charge optimale. 

50 millions pour Telcar Cocoa Ltd    

La présidente directrice générale  de Telcar Cocoa LTD,  Kate Kanyi Tometi Fotso remis  le 2 juin 2020 au ministre de la  Santé publique un chèque de 50 millions  de francs CFA au titre de sa  contribution à la lutte contre la Covid-  19. « Avec le problème de la Covid-  19 que le pays et le monde entier  sont en train de traverser, personne  n’avait préparé ça. C’est un  problème qui est arrivé et personne  n’avait prévu cela. Nous  sommes donc obligés de tous faire  face à cette pandémie. Nous avons  jugé nécessaire de distribuer des  matériels notamment les savons et  les produits de première nécessité.  Nous avons apporté aujourd’hui  notre petite contribution de 50 millions  à l’Etat », a fait savoir Kate Kanyi  Tometi Fotso.  Le ministre a par la suite remercié  Kate Kanyi Tometi Fotso pour ce  geste patriotique et républicain qui  permettra de renforcer les actions  de riposte du personnel de santé en  première ligne de front face à cette  pandémie. Il a par la suite rassuré  la PDG de la bonne utilisation des  ressources mises à disposition du  Fonds de solidarité initié par le  président de la République. « En  mettant en place ce fonds spécial  de solidarité nationale le président  de la république a certainement  voulu que chaque Camerounais où  qu’il se trouve et selon ses moyens  participe à cette lutte contre cette  pandémie qui nous a été imposée  par la nature parce que ne s’y attendait.  Donc, l’Etat lui-même se restructure,  l’économie camerounaise  se restructure et la société camerounaise  est obligée de se restructurer.  En effet, tout le monde en réalité  doit se réajuster en fonction de  l’évolution de la pandémie. Je crois  que c’est important que nous soyons  à mesure de vous dire merci pour  cette contribution qui nous permet  d’avancer. Nous pensons qu’à ce  jour nous maitrisons encore cette  pandémie. Toutes les fois où nous  avons ces contributions, cela nous  donne davantage de force et nous  sommes plus déterminés à aller au  front et à pouvoir. Merci beaucoup  pour cette démarche », a indiqué  Manaouda Malachie. 

Le Hilton Hôtel offre des produits de première nécessité    

Le directeur général du Hilton  Hôtel, Julien Besancon,  la directrice des ventes  dudit hôtel, Gisèle Hiot et le représentant  de la Cameroon Hotels  Corporation (CHC) ont remis le 29  mai dernier au ministre de la  Santé publique, Manaouda Malachie,  un important don de produits  agroalimentaires constitué de 100  sacs de riz et de 100 cartons de savons.  D’après les donateurs, ces  produits sont destinés à renforcer  les stocks de consommables mis à  la disposition des parties prenantes  opérationnelle dans la lutte  contre la propagation de la Covid-  19 au Cameroun. Toujours dans le  cadre de la riposte contre le coronavirus,  le Hilton Hôtel et la CHC  ont 14 jours plutôt, offert des repas  et un point d’eau pour le lavage  des mains aux personnels du  « 1510 ».  Le ministre de la Santé a ainsi remercié  ces entreprises pour leurs  gestes de solidarité et s’est dit satisfait  des précautions particulières  mises en oeuvre pour limiter  la propagation de la pandémie  notamment la désinfection des  chambres et des espaces communs  sur les sites des hôtels. Ces  mesures barrières ont été prises  dans le cadre de l’initiative « Hilton  CleanStay » dont la mission est  de protéger non seulement les employés  mais aussi les usages de cet  établissement hôtelier. 

Mahima offre 5 millions et du matériel sanitaire    

Au titre de soutien au gouvernement dans la lutte  contre le coronavirus, les  responsables du supermarché Mahima  a mis à la disposition du ministre  de la Santé publique Manaouda  Malachie un chèque de 5millions accompagné  d’un don matériel de 16  000 masques. 

La SCB participe à  hauteur de 40 millions   

Le 29 mai dernier, la directrice  générale adjointe de la Société  Commerciale de  Banque – Cameroun (SCB Cameroun),  Madeleine Koum a appuyé le  gouvernement dans sa stratégie de  riposte contre le coronavirus en remettant  un chèque de 50 millions de  francs CFA au ministre de la Santé  Publique. Cet élan de l’établissement  crédit marocain s’inscrit, apprend-  on, dans la continuité de ses  actions entreprises pour stopper la  propagation de cette pandémie. D’ailleurs,  dès la survenue des premiers  cas en mars dernier, la SCB Cameroun  a procédé à la sensibilisation au respect  des gestes barrières pour limiter  les risques de contamination, la  distribution des solutions hydroalcooliques,  savons antiseptiques, masques  de protection et mouchoirs jetables  à tout son personnel ; la veille du respect  de la distanciation sociale dans  les files d’attente et la gratuité de ses  services en ligne. La banque a également  mis en place dans ses 54  agences des kits de désinfections des  mains pour les usagers. 

Clinton Health  Acces Initiative  donne 5 000 tests 

Le ministre de la Santé Publique,  Manaouda Malachie  a réceptionné le 29  mai dernier à Yaoundé la contribution  du directeur général de l’organisation  Clinton Health Acces Initiative  (Chai) Dr Divine Nzuobontane  à la lutte contre la pandémie du coronavirus.  Il s’agissait de 5 000  tests de dépistage de type Gynespert  dont la particularité selon le  donateur est qu’il peut être facilement  utilisé en zones rurales avec  les machines de ce type autrefois  installées dans certaines régions du  pays. Ces tests ont également la  capacité de fournir les résultats  d’essai en 45 minutes. 

Défis Actuels

Crise : Grogne au sein du Pcrn

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L’opération de structuration du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale (Pcrn), n’en finit pas de faire des vagues. Un exercice nomination des cadres au sein de cette formation politique s’est finalement muée en frustration chez plusieurs militants. Car au-delà de certains partisans qui estiment qu’ils ont mouillé le maillot pour le parti et devraient de ce fait être nommés, plusieurs autres pensent que ces nominations n’obéissent pas « aux mécanismes démocratiques édictés par les textes de ce parti ». 

Prise en otage du Pcrn 

Les nominations des cadres au sein du bureau politique et du directoire national du Pcrn ont suscité à la fois de vives émotions de joie, mais aussi des inquiétudes auprès de certains militants de cette formation politique. Les uns se demandent quelles sont les mécanismes démocratiques qui ont conduit à ces nominations et les autres s’inquiètent de la grande marge de manœuvre dont dispose désormais Cabral Libii au sein de cette formation politique. Si plusieurs mécontents ont choisi de ne pas  dévoiler leur identité, Dieudonné Alaka, départemental du Pcrn dans le Mbam et Inoubou a pris son courage à deux mains. Dans une tribune, il écrit : « j’observe comme tout le monde de nombreuses désignations et nominations au sein du Pcrn, parti politique auquel j’appartiens. Je m’interroge sur leur intérêt et surtout sur les mécanismes qui ont conduit à la mise en place des organes de décisions comme le bureau politique et le directoire sans aucune consultation à la base. Je suis également inquiet de l’hyper glorification de notre leader Cabral Libii au regard des pouvoirs que lui accordent les statuts du parti et la manière dont une minorité de personnes commencent à concentrer le pouvoir au détriment de la base », s’inquiète-t-il. Avant de proposer : « je souhaite que nous retrouvions l’esprit démocratique et l’intérêt humain qui sont le socle même de notre engagement politique, en convoquant un congrès au cours duquel la base choisira ses représentants au sein du directoire et du bureau politique. Il va sans dire que les statuts adoptés le 7 avril par une poignée de personnes nommées à la suite d’un appel à candidature doivent aussi faire l’objet d’une révision lors du congrès ». 

Aussitôt publiée, les cadres du parti ont immédiatement réagi.  Répondant à son camarade, Armand Okol, ancien directeur de cabinet de Cabral Libii s’est offusqué de cette indignation et a dénoncé un procès Kafkaïen intenté contre le leader de son parti. « Rejoignant certaines des critiques démagogiques, ces persifleurs interrogent l’intérêt voire l’opportunité de la structuration du Pcrn. Difficile alors de croire qu’une telle préoccupation provienne des camarades quand on sait que jusque-là, à l’issue du congrès de Guidiguis tenu le 11mai 2019, notre parti comptait à peine une poignée de cadres, situation qui nous a sans doute été préjudiciable lors du double scrutin du 09 février dernier et qui ne se justifie nullement pour un parti politique engagé à préparer la prochaine élection présidentielle », écrit Armand Okol pour répondre à la question de l’opportunité des nominations. Au sujet des mécanismes démocratiques mis en cause lors de ces nominations, le candidat déchu à l’élection législative dans le Mfoundi explique que les statuts du Pcrn disposent en leur article 11 que « le congrès se tient tous les 5ans en session ordinaire sur convocation réglementaire. Il définit les orientations politiques, économiques et culturelles du parti. Il élit le président national du parti, les membres du comité directeur national qui ensuite élit le bureau politique ».  Les mêmes statuts précisent en l’article 39 que « lorsque le comité directeur national n’a pas pourvu au poste statutaires du parti et que la nécessité de le faire s’impose, le président national lance un appel à candidatures aux postes qui incombent le cas échéant au bureau politique national », tranche l’ancien directeur du cabinet de Cabral Libii pour taire définitivement le débat. Pour lui, ces nominations « ont respecté à la virgule près les textes du parti et sont inattaquables ». S’agissant enfin des accusations de conservation de pouvoir, Armand Okol explique que si Cabral voulait concentrer le pouvoir entre ses mains, il n’aurait pas dû procéder à ce vaste mouvement de nominations, car aucun texte du parti ne le lui impose. 

Une fausse polémique amplifiée par les détracteurs

Même si les mécontentements sont visibles au sein du Pcrn, plusieurs militants de cette formation politique continuent de parler d’une fausse polémique amplifiée dans les réseaux sociaux par les détracteurs de Cabral Libii.  Et pour ne pas donner plus d’ampleur à cette « polémique », le Pcrn aurait intimé à ses militants de ne faire aucun commentaire sur ce sujet, avec des personnes qui ne sont pas du parti. Car plusieurs cadres de cette formation politique rencontrés ont nié l’existence d’une quelconque brouille au sein du parti. Un des responsables qui a enfin accepté d’en parler a estimé que « c’est une polémique qui n’a duré que le temps d’un post et dont on en parle plus ». Il accuse plutôt les détracteurs du Pcrn d’être à la manœuvre pour donner plus d’ampleurs à cette actualité qu’il juge légère. 

Joseph Essama 

L’Apme lance le « fonds proto » pour mieux accompagner les entrepreneurs

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Réduire les difficultés éprouvées par les entrepreneurs et protéger la propriété intellectuelle relative à leurs idées de projet ou leur projet. Tel est l’un des objectifs du nouvel outil d’accompagnement des Petites et Moyennes Entreprises (PME), baptisé Fonds de prototypage (Fonfd proto )  a été lancé lundi 15 juin 2020 par l’Agence de Promotion des Petites et Moyennes Entreprises (Apme). Il s’agit en effet, d’un mécanisme de facilitation de l’amorçage des projets innovants dans le but de favoriser l’accès au marché des produits / services, en produisant des prototypes définitifs sur une période de trois ans au plus après le démarrage du projet. « De nombreuses entreprises nouvellement créées présentent une fragilité naturelle face aux concurrents établis. Il en est de même pour nombre de porteurs de projets qui éprouvent des difficultés à maturer et tester lesdites idées de projet après des phases préalables de formation et d’élaboration de Business plan », indique un communiqué de l’Apme.

D’après le document, au cours de cette première édition du Fonds prototypage il sera aussi question de mobiliser les acteurs financiers et les institutions bancaires pour financer les étapes du prototypage et d’assurer la viabilité et la pérennité du Fonds. Cet outil d’accompagnement des PME servira également à renforcer l’efficacité et l’efficience des interventions en se dotant d’un dispositif d’appui financier et technique visant à assurer la réussite des PME. « Ces derniers rencontrant de surcroit des difficultés d’accès au financement classiques ou même aux financement alternatifs », fait savoir l’Apme.

Par ailleurs, l’Agence que dirige Jean Marie Louis Badga révèle que les entrepreneurs, les dirigeants de PME âgés de moins de 35 ans, désireux de bénéficier financements de leurs projets à partir de ce fonds ont un mois à compter de ce 15 juin. Pour cela, ils devront présenter un échantillon ou une maquette du produit fini. Les 20 PME ou porteurs de projet des dix régions du pays retenus à l’issu cette compétition bénéficieront chaque année des appuis multiformes de ce Fonds.

Défis Actuels

Elizabeth Tchoungui nommée directrice exécutive du Groupe orange

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Dès le 1er septembre prochain, Elizabeth Tchoungui prendra ses fonctions de directrice exécutive Responsabilité Sociale d’Entreprise (RSE), Diversité et Solidarité du groupe français Orange. Elle remplace à ce poste Christine Albanel. A 46 ans, la Camerounaise sera chargée de la supervision de la politique de Responsabilité Sociale d’Orange dans le cadre des objectifs du plan stratégique Engage 2025. Elle assurera également la présidence déléguée de la Fondation Orange. Des fonctions qui ne lui seront pas inconnues puisque cette camerounaise est administratrice de plusieurs Organisations Non Gouvernement en charge des populations vulnérables notamment Action contre la Faim, la première ONG internationale de lutte contre la faim dans le monde auprès des populations les plus vulnérables ( présente dans 47 pays est venue en aide à près de 15 millions de personnes en 2016) ainsi que le Club XXIe Siècle, think tank et do tank qui promeut la diversité par l’excellence et l’exemplarité des parcours.

Diplômée de l’Ecole Supérieure de Journalisme de Lille en France, Elizabeth Tchoungui était jusqu’à sa nomination, présentatrice pour France 2 (Groupe France Télévisions) et RMC STORY (Groupe Altice). Bien avant cette journaliste et écrivaine franco-camerounaise, a dirigé le service culture de France 24 et était la présentation vedette de l’émission « Les Maternelles » sur France 5. Elle fut d’ailleurs la première journaliste africaine à présenter le journal de TV5 Monde et la première femme, après Bernard Pivot, Guillaume Durand et Franz-Olivier Giesbert, à présenter le magazine hebdomadaire culturel emblématique de France 2, première chaîne nationale publique française.

Passionnée des lettres, ce chevalier des Arts et Lettres est l’auteure de plusieurs ouvrages dont : « Le jour où tu es né une deuxième fois » (Flammarion), récit du parcours de son fils autiste Asperger, « Je vous souhaite la pluie » ( Plon), traduit en italien et enseigné dans les établissements secondaires et universitaires au Cameroun, « Bamako Climax » (Plon), qui traite de la question du terrorisme dans la bande sahélienne et « Billets d’Humeur au féminin» (Léo Scheer), recueil d’éditoriaux publié sur le site aufeminin.com. Elle est membre du Parlement des écrivaines francophones et intervient régulièrement auprès de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF).

Défis Actuels

Cpp: La justice désavoue Atanga Nji

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Edith Kahbang Walla est (toujours) la présidente du Cameroon people’s party (Cpp). Le Tribunal administratif du Centre a tranché ce jour dans le litige qui opposait le Cpp (version Kah Walla) au ministère de l’Administration territoriale (Minat). Dans un post publié sur les plateformes de la coalition Stand-up for Cameroon, la présidente du parti en a fait l’annonce: « Le tribunal administratif de la région du Centre a annulé la décision de M.Atanga Nji du 20 juillet 2018, où il s’était impliqué illégalement dans les affaires du Cpp et avait nommé différentes personnes à la tête du Cpp« , écrit-elle. « Nous, le Cpp, avons battu M. Atanga Nji au tribunal aujourd’hui« , jubile-t-elle. La présidente du Cpp qui indique que « nous allons continuer, comme nous l’avons toujours fait, dans l’exercice de nos fonctions de dirigeants du Cpp« , y voit un pas de plus vers la Transition politique qu’elle appelle depuis deux ans: « pas à pas, nous nous dirigeons vers la transition politique. Même un tribunal du régime Biya a reconnu notre légitimité aujourd’hui« , salue-t-elle.

De quoi arracher tant les applaudissements que la satire de ses partisans contre Paul Atanga Nji, le Minat qui avait désigné le 17 juillet 2018, des leaders à la tête de certains partis politiques au motifs de dissensions internes: Samuel Tita Fon au Cpp au détriment de Kah Walla, Robert Bapoh Lipot comme secrétaire général de l’Union des populations du Cameroun (Upc) alors que le Congrès unitaire d’octobre 2017 avait désigné Baleguel Nkot et Anicet Ekane à la tête du Comité de direction du Mouvement africain pour la nouvelle indépendance et la démocratie (Manidem), au lieu de Dieudonné Yebga.

Si les deux derniers partis vivaient des crises de leadership internes, le Cpp ne souffrait d’aucun problème de légalité, ni de légitimité. Kah Wallah qui a régulièrement mobilisé les militants de son parti pour célébrer la fête nationale de l’unité en dénonçant les problèmes de management et les tares de la démocratie, était un facteur perturbateur pour la quiétude du pouvoir de Yaoundé à cette veille de la présidentielle 2018 qui continue de secouer la vie publique au Cameroun.

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