mercredi, novembre 5, 2025
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Justice : les enjeux de la réunion du Conseil supérieur de la Magistrature

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Après plus de 3 ans de l’léthargie, le Conseil Supérieur de la Magistrature va enfin se réunir. La décision portant convocation dudit Conseil et signée par le président de la République le 8 juillet 2020, indique qu’« une réunion du Conseil Supérieur de la Magistrature est convoquée et se tiendra à la salle des conseils de la présidence de la République, palais de l’Unité, le jeudi 06 août 2020 à partir de 10 heures ». Cette décision n’évoque pas les points qui seront inscrits à l’ordre du jour, mais au regard du texte fixant l’organisation et le fonctionnement dudit Conseil, l’on ne doute pas que les enjeux de cette réunion seront cruciaux pour le corps de la magistrature. L’on sait par exemple que la réunion du 6 août prochain abordera en priorité la question du recrutement des magistrats.

En effet, depuis 2017, les cuvées d’auditeurs de justice sortis de l’Ecole Nationale d’Administration et de Magistrature (ENAM) n’ont jamais été intégrées. C’est dire qu’au moins trois promotions de magistrats attendent d’être recrutées. Des sources auprès du ministère de la Justice évaluent à plus d’une centaine, le nombre de magistrats concernés. « Le Conseil Supérieur de la Magistrature évoquera aussi la question d’affectation et de nomination des magistrats du siège dans les fonctions judiciaires et les mutations des magistrats du siège au parquet ou des magistrats du parquet au siège », tel que le stipule l’article 11 du texte portant organisation et fonctionnement de cette instance. A ce jour, plusieurs postes du siège sont vacants à cause des décès des magistrats qui y siégeaient. C’est le cas à la Cour d’appel de l’Extrême-Nord, ou encore au Tribunal administratif d’Ebolowa. Les magistrats George Gang et Lydie Mendo respectivement président de la Cour d’appel de l’Extrême-Nord et présidente du Tribunal administratif d’Ebolowa décédés depuis plusieurs mois n’ont jamais été remplacés. En outre, le Conseil supérieur de la Magistrature devra établir les tableaux d’avancement des magistrats du siège, en vue d’une promotion de grade. En plus de cela, les treize membres non magistrats nouvellement nommés au Conseil Supérieur de la Magistrature vont prêter serment devant le président de la République, conformément à l’article 6 du texte portant organisation et fonctionnement du Conseil.

Discipline

La réunion du Conseil Supérieur de la Magistrature prévue le 6 août prochain sera aussi l’occasion de prononcer des sanctions à l’encontre de certains magistrats du siège accusés de violation du statut de la Magistrature. A en croire l’article 13 du texte fondateur de cette instance, le « Conseil Supérieur de la Magistrature sert d’organe disciplinaire pour les magistrats du siège. A cet effet, il instruit les dossiers disciplinaires, et donne son avis au président de la République, sur les sanctions susceptibles d’être prononcée à l’encontre desdits magistrats ». Des sanctions qui vont du simple avertissement à la révocation.

Par Joseph Essama

Electricité : Eneo revient à son ancienne méthode de facturation

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Eneo met un terme à sa méthode d’estimation de la consommation de ses clients. Le concessionnaire du service public de l’électricité au Cameroun revient à son ancienne méthode. «L’entreprise rebascule sur la relève systématique dans les agences où l’estimation était expérimentée», a annoncé la Direction Générale dans une lettre adressée aux consommateurs le 12 juillet 2020. Autre changement annoncé en matière de relève, Eneo annonce qu’il va tester «la relève confiance (auto-relève)», qui consiste à faire relever l’index de la consommation par le client lui-même, qui le transmettra ensuite à l’entreprise par des canaux précis. Sur les factures de consommations mensuelles estimées, l’entreprise annonce la mise en place d’un dispositif spécial de prise en charge accélérée des réclamations y relatives. Le consommateur, s’il en reçoit une, est prié d’envoyer à Eneo, sa requête avec une photo actualisée de son index. «Les réclamations seront traitées en 72 heures», précise le top management de l’entreprise. Et d’annoncer la mise en place imminente d’un Centre d’appel dédié aux problèmes de factures.

Telles sont en effet les premières mesures prises par le concessionnaire du service public de l’électricité au Cameroun à l’issu d’un feuilleton qui a débuté au mois de mai dernier. Au cours de ce mois-là, l’entreprise en charge de la production et de la distribution de l’électricité dans le pays, a décidé de changer de méthode d’évaluation des consommations des clients. La nouvelle méthode, qui a fait l’objet d’une phase pilote en 2019, avant d’être étendue à 30 % de ses clients des villes de Yaoundé et Douala à partir de cette période, consistait à ne plus relever les index des compteurs chaque mois, mais à une fréquence d’une fois tous les deux ou trois mois. «Cette méthode pouvait donner une impression de surfacturation ou de sous-facturation, selon que l’estimation est minorée ou majorée. Quand on prend le compte d’un client sur plusieurs mois de relève, l’estimation faite du nombre total de kilowatts par heure facturés correspond au nombre total de ce qu’il a consommé. Seulement, il y a eu des factures plus grosses que d’habitude et que les consommateurs dénoncent, soit des factures plus maigres et pour lesquelles les consommateurs concernés restent muets», renseigne sous cape, un employé de l’entreprise. Une expérimentation manquée qui a tout de suite provoqué le courroux de plusieurs consommateurs qui n’ont pas hésité de charger Eneo dans les médias les réseaux sociaux. Au point d’attirer l’attention de l’Agence de Régulation du Secteur de l’Electricité (Arsel) qui, dans une lettre datée du 11 juin 2020, somme Eneo de suspendre «l’opération d’estimation des index des compteurs électriques». Selon l’Arsel, cette méthode n’avait rein de vraiment légale, puisqu’étant «une violation des dispositions» réglementaires en matière de tarification des consommations d’électricité au Cameroun.

Le 1er juillet 2020, c’est le ministre de l’Eau et de l’Energie qui est monté au créneau. Dans une correspondance adressée au directeur général d’Eneo, Gaston Eloundou Essomba, qui redoute des «troubles à l’ordre public» suite au courroux des consommateurs, enjoint au distributeur de l’électricité de «suspendre sans délai la procédure d’estimation de la facturation» des clients. Par ailleurs, le ministre exige de l’entreprise de production et de distribution de l’électricité le paiement de pénalités aux clients, au cas où leurs réclamations ne seraient pas traitées dans les délais.

Par Arthur Wandji

Opération Epervier : Mebe Ngo’o et son épouse demandent une mise en liberté provisoire

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Le couple Mebe Ngo‘o sera fixé sur son sort le 21 juillet prochain. L’ancien ministre Délégué à la Présidence de la République Chargé de la Défense et son épouse avaient saisi, le 18 juin dernier, le président du Tribunal de Grande Instance (TGI) du Mfoundi, de deux requêtes pour leur mise en liberté provisoire.

Une première audience s’est tenue le 09 juillet « dans le cabinet de l’un des magistrats de cette juridiction. Agissant en qualité de juge des libertés, ce magistrat a écouté les arguments des avocats du couple Mebe Ngo’o et ceux de leur contradicteur commun, le procureur de la République près le TGI du Mfoundi, avant de donner un délai de douze jours pour rendre sa décision », informe Kalara, le journal de Christophe Bobiokono.

Détenus provisoirement depuis le 8 et le 11 mars 2011, des faits présumés de détournement de biens publics, corruption active, blanchiment aggravé de capitaux, délit d’initiés, intérêt dans un acte et violation de la réglementation des marchés publics pour l’ancien ministre. Et de complicité de détournement de biens publics, blanchiment de capitaux et de complicité de corruption active, pour son épouse Minla Nkoulou Bernadette, le couple Mebe Ngo’o avait vu sa détention provisoire prolongée en septembre dernier. Pour justifier leurs demandes de mise en liberté provisoire, les deux détenus brandissent l’article 9 alinéa 3 de la loi portant création du Tribunal Criminel Spécial. Cette disposition prévoit que « l’information judiciaire est clôturée par le juge d’instruction dans un délai maximum de 180 jours, soit six mois après le réquisitoire introductif d’instance ». Selon leurs avocats, l’information judiciaire de M. Mebe Ngo’o a pris fin le 8 septembre 2019 et celle de son épouse le 11 septembre 2019.

Un plaidoyer que le parquet rejette, estimant que le couple Mebe Ngo’o et leurs conseils confondent « le régime de clôture de l’information judiciaire avec le régime de détention provisoire, deux situations juridiques qui ne seraient pas liées, selon le représentant du ministère public ».

Joseph Essama

Conseils régionaux : Paul Biya fixe les caractéristiques des insignes et attributs

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L’élection des conseillers régionaux est imminente. L’on ne connait certes pas encore quand elle va se tenir cette élection, mais l’on peut au regard de l’évolution de l’actualité, imaginer que le corps électoral pourra être convoqué dans un futur pas très lointain. Pour confirmer cette hypothèse, le président de la République a signé le 13 juillet dernier, un décret déterminant les caractéristiques des attributs des conseillers régionaux et municipaux. Du texte signé par Paul Biya, l’on apprend que les attributs et les insignes officiels sont de quatre ordre : l’écharpe ; l’insigne ; l’épinglette et la cocarde. Leur port est obligatoire suivant les cérémonies suivantes « les fêtes et cérémonies officielles, les visites des autorités gouvernementales et hautes personnalités dans la collectivité, lors des célébrations des mariages et enfin les obsèques d’un élu local de la collectivité territoriale de rattachement ».

L’article 5 du même document précise que « l’écharpe aux couleurs nationales ne peut être arborée avec les symboles d’un parti politique, d’une association ou d’une organisation religieuse ». Quant à l’insigne des conseillers régionaux, le décret note qu’il est arboré lors des sessions de l’organe délibérant et lors des manifestations publiques. Cet insigne est « un email de 36 millimètres de diamètre, constitué au centre d’un blason émaillé aux couleurs nationales avec, sur la partie rouge, une balance de justice reposant sur un glaive et surmontés d’une étoile. La balance, le glaive et l’étoile sont d’or. Le blason se détache sur fond doré, entouré d’un cercle émaillé de vert sur lequel apparaissent en exergue et en lettres dorées les mots : « conseiller régional » et « regional councillor » avec en dessous, l’année de l’élection du conseiller. L’ensemble est entouré d’un rayonnement en bronze doré », lit-on dans l’article 8 du décret. Pour ce qui est de l’insigne des conseillers municipaux, l’article 9 fait savoir que « l’insigne des conseillers municipaux est un email de 36 millimètres de diamètre constitué au centre d’un blason émaillé aux couleurs nationales avec, sur la partie rouge une balance de justice reposant sur un glaive surmontés d’une étoile. La balance l’épée et l’étoile sont d’or. Le blason se détache sur fond doré, entouré d’un cercle émaillé de rouge sur lesquels apparaissent en exergue et en lettres dorées les mots : « conseiller municipaux » et « municipal concellor », avec en dessous l’année de l’élection du conseiller ».

Dans la suite du texte, on découvre que « la cocarde de l’exécutif régional est constitué de trois cercles concentriques aux couleurs camerounaises dont la partie centrale plus petite est de couleur verte. Sur la partie extérieure de couleur jaune, apparaissent en exergue et en lettres noires les mots « conseil régional » et « regional concellor » avec en dessous l’année du début du mandat ». Le texte ne manque pas de préciser que les membres de l’exécutif des Collectivités Territoriales Décentralisées fixent sur leur véhicule de fonction une cocarde permettant leur identification de jour comme de nuit. « Elle est de type mobile lumineux, de 80 millimètres de diamètre placée au milieu du bord supérieur du pare-brise du véhicule : du président du conseil régional et des membres des bureau régional, du président et des membres du conseil exécutif régional, du maire de la ville et des adjoints du maire de la ville, du maire et des adjoints au maire ».

A noter que ce nouveau décret du président de la République vient abroger les dispositions antérieures du 25 juin 1979, relatives aux caractéristiques des insignes et attributs des maires et conseillers municipaux.

Par Joseph Essama

Covid-19 : l’Union européenne accorde 6 milliards à l’Etat du Cameroun

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L’Union européenne a décaissé un montant de 6 milliards de francs CFA, pour accompagner le Cameroun dans son plan de riposte contre covid-19. C’est l’annonce  faite, à l’issue des travaux entre l’Ambassadeur, chef de Délégation de l’Union européenne  Hans Peter Schadek, et Alamine Ousmane Mey le Ministre de l’Economie de la Planification et de l’Aménagement  du Territoire, sous la houlette du ministre des Finances  Louis Paul Motazé  le 7 juillet  dernier.

En effet la mobilisation de ce don entre dans le cadre de l’enveloppe globale de 18 milliards de francs CFA. Ce décaissement de la somme de 6 milliards francs CFA par l’Union européenne témoigne du soutien de ce partenaire,  au gouvernement camerounais engagé dans la lutte contre la pandémie. Ainsi cette aide permettra de soutenir le tissu économique fortement touché par le coronavirus. D’ailleurs Alamine Ousmane s’est réjoui de ce don anticipé, qui est une réponse immédiate de l’Union européenne  en faveur du Cameroun. «  L’aide de l’Union européenne sera orientée vers la prise en charge du personnel de la santé, dans l’acquisition du matériel de santé pour les hôpitaux tant au niveau de nos métropoles et dans les zones rurales, dans  la mobilisation des ressources humaines compétentes. Cette aide apportera inéluctablement du soutien nécessaire au plan social notamment aux personnes les plus affectées, et dans l’accompagnement du secteur privé en matière de riposte, de résilience et de relance », a expliqué Alamine Ousmane Mey. L’aide d’urgence en ces moments difficiles, vise à sauver des vies, à parvenir à atténuer  la souffrance humaine, et atténuer l’impact économique de la crise, qui met en difficulté les ménages, et les populations vulnérables.

Avec ce soutien direct à la trésorerie de l’Etat, l’UE souhaite souligner l’importance d’une gestion transparente, efficace et efficiente des fonds publics. « Conformément aux dispositions de l’ordonnance  du chef de l’Etat ces fonds alloués par l’Union Européenne feront l’objet d’un audit, d’une évaluation d’une appréciation  de ce qui a été fait pour tenir les résultats voulus par le  chef de l’Etat dans le plan de riposte au coronavirus » a ajouté le ministre l’Economie.  

 Une  coopération fructueuse

La coopération Union européenne et le Cameroun date de 60 ans. C’est une coopération très fructueuse, qui touche les domaines variés dans le but d’accompagner le pays dans son processus de développement. Ainsi elle a accompagné le Cameroun dans la mise en œuvre de la politique Nationale des semences végétales, dans la mise en œuvre de la politique de santé animale et de santé publique vétérinaire. Elle soutient le Cameroun à désenclaver les bassins de production agro-pastoraux, l’amélioration du niveau de concertation et d’inclusivité dans le développement de chaines de valeurs agropastorales prioritaires. Elle améliore la qualité de la dépense publique dans le secteur rural, elle améliore la redevabilité mutuelle dans la gouvernance des entreprises publiques  du secteur rural c’est le cas de la sodecoton. En fin elle augmente la transparence dans la mobilisation des taxes affectées aux secteurs du cacao et du bois.  Toutes ses réalisations montrent à suffire du soutien sans faille  de cette organisation aux côtés du Cameroun pour l’accompagner dans son développement.

 Olivier Mbessité

Négociations : Ayuk Tabe pose ses conditions

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Julius Sisiku Ayuk Tabe et plusieurs factions sécessionnistes sont favorables à une négociation pour mettre fin à la crise anglophone. A condition que le gouvernement cède aux conditions qu’ils posent. Dans un communiqué publié le 8 juillet dernier, depuis la prison centrale de Kondengui, 15 leaders de l’Etat virtuel d’Ambazonie, listent les conditions à respecter pour un retour à la paix dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Il s’agit entre autres de : la déclaration d’un cessez-le-feu par le gouvernement et le retrait des soldats camerounais dans les rues de ces deux régions ; accorder l’amnistie à toute la diaspora anglophone afin de permettre à ses ressortissants de regagner le pays sans être inquiéter ; la libération de tous ceux qui ont été arrêtés dans le cadre du conflit ; l’acceptation par le gouvernement camerounais de participer à des négociations véritables sans conditions en terrain neutre et avec un médiateur défini de commun accord. Ayuk Tabe et ses pairs exigent en outre l’implication d’une mission de l’Organisation des Nations-Unies (ONU) dans le suivi de l’application des quatre conditions susmentionnées. Aussi, ils requièrent la participation de la communauté internationale dans les échanges pour s’assurer que le gouvernement ne va pas se défiler sur ses engagements. Cette nouvelle sortie des leaders séparatistes survient quelques jours après que le porte-parole du gouvernement, René Emmanuel Sadi a démenti l’existence des négociations entre le gouvernement camerounais et les leaders séparatistes, tel que l’avait annoncé Ayuk Tabe et ses pairs le 2 juillet 2020. « L’information diffusée dans les réseaux sociaux sur la tenue le 2 juillet 2020 de négociations entre une délégation gouvernementale et des sécessionnistes en instance de jugement n’est pas conforme à la réalité », avait déclaré le porte-parole du gouvernement dans un communiqué. Réitérant que « Le gouvernement lance de nouveau un appel aux groupes armés pour qu’ils cessent les atrocités contre les populations civiles ainsi que la destruction des infrastructures de développement favorablement à l’offre de la paix du Chef de l’Etat Paul Biya ». Même si le gouvernement reste disponible à « rechercher des solutions pacifiques à la crise », René Emmanuel Sadi a affirmé que les forces sécuritaires vont donc continuer à lutter contre les séparatistes armés dans les deux régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.

Joseph Essama

MINPMEESA : Joseph Tchana de « retour à la maison »

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Un homme svelte en costume bleu fendu d’une cravate et d’une chemise d’un blanc écarlate. A première vue, le nouveau secrétaire général du Ministère des Petites et Moyennes Entreprises, de l’Economie Sociale et de l’Artisanat semble plus proche d’un mannequin que d’un haut fonctionnaire. Installé à son poste, mercredi dernier par le ministre des Petites et Moyennes Entreprises, de l’Economie Sociale et de l’Artisanat, l’homme de 51 ans va consacrer la suite de sa carrière à un ministère qu’il connait bien. « Nous connaissons la maison », lance-t-il, avant d’égrainer le chapelet des défis qui l’attendent. « Nous allons travailler sous la houlette de monsieur le ministre en fonction des orientations qu’il va nous donner dans la conduite de la coordination des activités du ministère qui incombe au secrétaire général. Les défis concernent les PME, l’économie sociale et l’artisanat, ce sont les acteurs du secteur privé. Le Ministère des Petites et Moyennes Entreprises, de l’Economie Sociale et de l’Artisanat a pour charge de promouvoir le secteur privé. Il est pour nous question d’apporter notre pierre l’édifice, afin que lorsqu’on parlera de l’émergence à l’horizon 2035, que notre ministère apporte sa part dans ce panier. Ainsi on pourra dire que Ministère des Petites et Moyennes Entreprises, de l’Economie Sociale et de l’Artisanat a contribué à bâtir cette grande vision du chef de l’Etat. » Au sujet de la survie des PME, l’une des priorités de son ministère, Joseph Tchana a déclaré « que le problème des PME au Cameroun c’est l’encadrement ». Le plus proche collaborateur du ministre Achille Bassilekin III estime que l’accès au financement, souvent évoqué comme principale cause de la fermeture des PME, n’est pas le véritable problème. « Parfois les besoins sont ailleurs. Pendant qu’on pense au financement, il peut s’agir parfois d’un problème de gestion des stocks ou d’un problème de gestion des ressources humaines ». Pour le nouveau secrétaire général, il est impératif d’auditer davantage les PME afin de dresser un diagnostic évoquant avec plus de précisions la cause de la fermeture des PME.

Recommandations

Prenant la parole lors de la cérémonie d’installation, le ministre des petites et moyennes entreprises, de l’économie sociale et de l’artisanat Achille Bassilekin III, a instruit à son collaborateur de lutter contre l’inertie et l’incivisme au sein du département ministériel. Il l’a également  invité  à «mettre à profit les différents profils académiques et professionnels de ses collaborateurs pour une action plus dynamique, autant au niveau central que dans les services déconcentrés».  Le ministre l’a enfin appelé à continuer d’œuvrer pour la promotion et le développement des petites et moyennes entreprises, de l’économie sociale et de l’artisanat.

A 51 ans, Joseph Tchana revient dans un ministère qu’il a vu naitre en 2004 et au sein duquel il a passé presque toute sa carrière.  Produit de l’Institut National de la Jeunesse et des Sports, Joseph Tchana est titulaire d’un master en entreprenariat. Avant sa nomination, ce fils de la région de l’Ouest Cameroun était conseiller technique auprès du directeur général de l’Agence de promotion des PME et Point focal du Programme Intégré de Valorisation, de Transformation des Produits Agricoles et Agroalimentaires (Transfagri).

Joseph Essama

Engelbert Essomba Bengono : « L’assemblée nationale dispose d’un potentiel d’élus de grande qualité »

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La session parlementaire du mois de juin s’achève, quels commentaires pouvez-vous-faire au sortir des travaux ?

La session qui s’achève m’inspire un commentaire à double détente : une grande satisfaction puis une espérance. Satisfaction au regard du travail qui a été fait durant ces trente jours. Ma satisfaction est d’autant plus grande qu’à peine élus et investis de nos attributs, nous avons eu l’insigne honneur d’être convoqués en Congrès. Il y a ensuite l’espérance. Cette session a confirmé que l’Assemblée nationale dispose d’un potentiel d’élus de grande qualité. Tous se sont très rapidement accommodé des usages de la Chambre basse du Parlement. Ces hommes et femmes vont assurément et résolument se mettre au service des populations du pays.

Cette session s’est déroulée dans un contexte marqué par la pandémie de la covid-19, cette pandémie n’a-t-elle pas eu un négatif sur le déroulement des travaux ?

L’impact de la Covid-19 est indéniable. Ça se voit. Ça se vit. Ça s’entend. Il suffit d’être attentif pour se rendre compte de l’indiscutable impact de la pandémie. Les habitudes sociales ont radicalement changé. Désormais à l’Assemblée nationale, vous avez des équipements de prévention sanitaire installés, des agents de sécurité sanitaire un peu partout, des députés qui portent des masques, la distanciation physique qui s’impose, etc. Autant de choses qui n’existaient pas avant. L’impact est donc là. Cependant, je n’ai pas l’impression que tout cela a empêché de travailler. Au contraire, les élus ne se sont pas laissé abattre par la pandémie. Ils se sont attelés à travailler dans le respect strict des mesures barrières.

Quels ont été les temps forts de cette session parlementaire ?

Trois temps forts ont marqué la session, hors mis le Congrès que j’ai déjà cité plus haut. En ce qui me concerne, il y a ma nomination au Conseil Supérieur de la Magistrature par un décret du président de la République, Son excellence monsieur Paul Biya. D’autres collègues députés ont été nommés dans la même structure par le même texte. Cette journée du 15 juin 2020 restera comme un grand moment de ma vie d’élu de la nation. Il y a ensuite le jour de l’adoption par la Chambre entière du projet de loi portant ratification de l’ordonnance du 03 juin 2020 modifiant et complétant certaines dispositions de la loi de Finances pour l’exercice 2020. La ratification de cette ordonnance présidentielle a, de mon point de vue, donné plus de ressources, plus d’assurance et plus de vigueur à la riposte gouvernementale contre la Covid-19. Il y a ensuite et enfin le débat d’orientation budgétaire à moyen terme, 2021-2023. Ce débat a porté sur les grandes lignes du cadrage budgétaire de l’exercice 2020 et le profil de politique économique et financière à moyen terme.

La rumeur sur projet de loi sur un nouveau code de la famille a circulé, finalement on n’a rien vu. En tant que député ne pensez- vous pas qu’un tel code est essentiel pour le Cameroun en ce moment précis ?

Je ne sais pas si un code de la famille a été annoncé. En tout cas, je puis vous dire qu’aucun projet de loi, ni aucune proposition de loi sur cette sur cette question n’a été reçu dans les formes prescrites par le règlement intérieur de l’Assemblée nationale. Au demeurant, tous les projets de loi déposés dans les formes légales par le président de la République ont été déclarés recevables, examinés au fond par une commission dédiée et adoptés par la Chambre entière. Cela dit, la famille est la cellule de base de la société et même de la nation. Tous les Camerounais sont attachés à la famille qui est probablement une des valeurs sociétales parmi les plus sûres et les plus stables. On ne doit pas jouer avec la famille, ni céder à des effets de mode qui pourraient impacter durablement et négativement la conception que nous avons de la famille. Quand je lis ce que le dictionnaire français nous propose comme définition du mot « famille », je suis inquiet pour l’avenir de cette institution sociale ! Je puis vous assurer qu’en tant que député et vice-président de la Commission des Affaires Culturelles, Sociales et Familiales à l’Assemblée nationale, je serai très attentif à toutes les questions qui touchent à la famille au Cameroun.

Une nouvelle loi vivement contestée sur les associations culturelles a été votée. Pensez-vous que les griefs des artistes sont fondés ? N’était-il pas mieux de surseoir à ce vote et de proposer un projet de loi consensuel pour la prochaine fois ?

Le consensus n’est pas un mode obligatoire d’élaboration des textes de loi. Pourtant, le consensus social est indispensable pour la régulation par les lois de la société. Il faut que les lois servent les hommes, aussi doivent-elles refléter l’intérêt général pour obtenir un maximum d’adhésion. Le projet de loi régissant les associations culturelles et artistiques a déjà été adopté. Le Ministre des Arts et de la Culture qui défendait ce texte, au nom du gouvernement, a donné l’assurance que son élaboration est le résultat d’un travail participatif. Il a également donné la garantie que les artistes de tous bords seront associés lors de l’élaboration des textes d’application de cette loi. Rien n’est donc perdu pour ceux qui pensent avoir des idées dignes d’intérêt, pour l’amélioration du statut et de la situation des arts et de la culture de chez nous.

Avez-vous évoqué la crise anglophone lors des travaux ? Si non que pensez-vous des pourparlers avec le pouvoir de Yaoundé, annoncés par les leaders sécessionnistes.

Je n’ai aucune idée des négociations auxquelles vous faites référence. J’ai lu comme vous, je suppose, le communiqué du porte-parole du gouvernement, le Ministre René Emmanuel Sadi de la Communication, qui informe de la réalité des choses. Les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest sont des parties, à part entière, du Cameroun. Elles ont mon soutien et ma sympathie sincères. Elles ont été évoquées lors du débat d’orientation budgétaire du triennat 2021-2023, relativement au plan de reconstruction élaboré par le président de la République, son excellence monsieur Paul Biya et dont le coordonnateur national, le ministre Paul Tassong, a lancé les fondations sur le terrain depuis plusieurs jours. Une somme de 90 milliards de francs CFA est déjà mobilisée pour ce plan de reconstruction.

La session parlementaire terminée, quelle est la suite pour le député que vous êtes ?

La session s’achève. Dans l’attente de la prochaine session en novembre prochain, la suite pour moi se déroulera à la permanence à Ngoumou, dès lundi, puis sur le terrain auprès des braves populations que je salue cordialement.

Réalisée par Joseph Essama

Kvo : ce transfert pourrait changer la carrière de Fabrice Ondoa

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C’est une bonne nouvelle. Une très bonne nouvelle même, pour Fabrice Ondoa. Longtemps numéro 2 dans la hiérarchie des gardiens de but du KV Ostende, l’international camerounais a désormais des chances d’être propulsé à la première place. Son grand rival, William Dutoît, gardien numéro un du club belge a quitté le navire. Arrivé au terme de son contrat avec le KVO, le gardien français de 31 ans s’est engagé pour trois saisons avec le KMSK Deinze, vainqueur de la First Amateur Division (D3 belge).
Le départ de Dutoît pourrait en effet faire les affaires de Fabrice Ondoa. Enfin, tant que le club ne recrute pas un gardien de but plus performant. Heureusement, le sujet n’est pas (encore ?) à l’ordre du jour chez les jaune, rouge et vert. Le champion d’Afrique 2017 doit forcément croiser les doigts pour que cela n’arrive pas. Lui qui n’a jamais réussi à s’imposer. Même du temps où il bénéficiait de la confiance d’Hugo Broos, entraîneur avec qui il a remporté la Coupe d’Afrique des Nations il y a trois ans. « Fabrice n’était pas très impliqué pour être gardien titulaire ; car il était trop sûr de jouer », avait expliqué Hugo Broos. « Son comportement n’était pas assez professionnel pour prétendre jouer, poursuit le technicien belge. Fabrice pensait que parce que j’étais directeur sportif, il serait sûr de jouer. Il a donc perdu la bataille contre l’autre gardien de but ». Cette saison ou jamais ?

Cette année (2019-2020), Fabrice Ondoa (24 ans) n’a disputé que 5 matches de championnat et deux rencontres de Coupe de Belgique. Et pourtant, la chance semble lui sourire avec le départ de son éternel rival Dutoît. «Je pense que Fabrice sait maintenant ce qu’il doit faire et je suis sûr qu’il jouera la saison prochaine, poursuit Hugo Broos. J’essaierai de le voir et de discuter avec lui pour lui donner la confiance car c’est un très bon gardien de but».

Par Arthur Wandji

Média : sport news africa rentre dans le jeu

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Un nouveau site internet de sports africain est né : www.sportnewsafrica. com. Officiellement inauguré le 3 juillet dernier, le média éponyme se présente comme la «référence de l’actualité sportive africaine». A l’occasion de ce lancement organisé au cours d’une conférence de presse en ligne, «la directrice générale Séné Ossebi, la rédactrice en chef Courani Diarra et le chroniqueur Abdoul Kaba ont pu présenter le site-web et les premiers contenus écrits et audiovisuels disponibles, tout en réaffirmant leur ambition de hisser Sport News Africa en média référent des actualités sportives et culturelles en Afrique», indique l’équipe de communication du média. Mis en ligne en mai 2020 avec plus de 30 000 visiteurs uniques dès le premier mois, SNA s’appuie sur une direction jeune et féminine ainsi que sur un réseau de journalistes correspondants répartis dans 16 pays d’Afrique. Notamment le Cameroun, la Côte d’Ivoire, le Congo, la République Démocratique du Congo, le Sénégal, le Togo, le Bénin, le Maroc, l’Algérie, la Mauritanie, le Burkina Faso, Madagascar, le Burundi, la Gambie, le Niger et le Gabon. Constitué de «journalistes sportifs expérimentés, parfois spécialistes d’une discipline», les contributeurs de SNA participent à la promotion du sport africain en proposant chaque semaine plus de 60 brèves, 20 articles et de nombreux contenus audiovisuels tels que des interviews, des chroniques comme Sport Life, animée par Abdoul Kaba, ou encore des reportages. «Sport News Africa vise à promouvoir le sport et les cultures africaines dans le but de développer un modèle sportif et journalistique panafricain et fédérateur. Conscient de la précarité du métier de journaliste sur le continent, SNA est engagé à apporter de la stabilité à ses correspondants locaux tout en les formant pour une information vérifiée, fiable et de qualité. Nous sommes fiers de pouvoir présenter un média doté d’une telle ambition et sommes enthousiastes à l’idée de mener cette aventure», a déclaré la directrice générale Séné Ossebi.

Un média 100 % africain et 100 % sportif

«L’ensemble de nos correspondants sont sélectionnés dans le but de refléter l’esprit de Sport News Africa : un média 100 % africain et 100 % sportif, jeune, à l’image des populations et sociétés africaines. Nous voulons raconter l’histoire de nos sportifs africains et afrodescendants, les mettre en lumière avec nos propres mots et sommes heureux de constater la forte traction générée autour de nos premières publications», a ajouté la rédactrice en chef Courani Diarra. De plus, SNA propose également une rubrique «Feminine zone» dédiée aux sports féminins ainsi qu’une rubrique « E-sport » dédiée au «gaming » (ndlr. Jeux vidéo). Et enfin, une rubrique spéciale «portraits» permettra de mettre en valeur les sportifs contribuant au rayonnement du continent, à l’image de l’ancien international camerounais Samuel Eto’o. A ce titre, l’extrait d’une interview exclusive de l’ancien attaquant a été diffusé lors de la conférence de presse de SNA. Samuel Eto’o y apporte son soutien au projet, réaffirmant l’importance d’un média mettant en avant l’Afrique et ses sportifs par des productions de qualité.

Arthur Wandji, avec SNA

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