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Contentieux historique : voici les 15 historiens qui accompagneront Karine Ramondy dans la « Commission mémoire »

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Cyril Kenfack Nanfack sera de la commission mixte

Au terme de la première semaine de travail de la commission mixte, la liste a été dévoilée ce 3 mars 2023.
La liste rendue publique ce 3 mars 2023 en exclusivité par l’Agence France presse, comprend 15 historiens dont sept Camerounais. « Nous y avons associé des doctorants, parce que nous avons besoin aussi de dynamisme et de chercheurs engagés et hypermotivés», a expliqué Karine Ramondy, l’historienne française qui copréside la commission mémoire avec l’artiste camerounais Blick Bassy.
La liste :
. Assembe Ndi Alvine, historienne (Université de Douala)
• Arzel Lancelot, historien (Centre d’Histoire de Sciences Po Paris)
• Bellot Gurlet Marine, historienne (Ecole Normale Supérieure-Lyon)
• Blum Françoise, historienne (Centre d’Histoire Sociale)
• Dze Ngwa Willibroad, historien (Université de Yaoundé 2)
• Guyon Anthony, historien (CRISES)
• Hiribarren Vincent, historien (King’s College/Les Afriques dans le Monde)
• Kenfack Nanfack Cyril, historien (Université de Dschang)
• Koufan Menkene Jean, historien (Université de Yaoundé 1)
• Mbowou Claude, politologue (Centre Européen de Sociologie et de Sciences Politiques)
• Ngo Nlend Nadeige Laure, historienne (Université de Douala)
• Ngouné junior Patrick, historien (Université de Dschang)
• Noumbissie Tchouaké, historien (Université de Dschang)
• Sacriste Fabien, historien (MIGRINTER)

Assassinat de Martinez Zogo : le sort des suspects connu ce soir

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Martinez Zogo dans Embouteillage

La vingtaine de suspects dans l’affaire de l’assassinat de Martinez Zogo retourne devant le commissaire du gouvernement ce 3 mars 2023. Jean Pierre Amougou Bélinga, le colonel Justin Danwé, le commissaire divisionnaire Maxime Eko Eko, le journaliste Bruno Bidjang,… attendent ce soir que Cerlin Bélinga épluche le rapport de la commission d’enquête mixe police-gendarmerie mise sur pied par le président de la République pour décider de leur sort. Soit le Commissaire du gouvernement décide de la libération des suspects, soit il les met à la disposition du juge d’instruction militaire qui les inculpe formellement. En les notifiant des chefs d’accusation retenus contre eux.

Ce sont ces deux étapes qui bloquent la procédure depuis plus de deux semaines. Après un premier passage au Tribunal militaire le 14 février dernier, les suspects ont été renvoyés au Secrétariat d’Etat à la défense (SED) en chargé de la gendarmerie « pour complément d’enquête ». Le 23 février dernier, ils ont une nouvelle fois été conduits au Tribunal militaire ; le commissaire du gouvernement les a renvoyés au Sed, cette fois-là des sources ont parlé d’un « problème technique». Notamment l’absence d’un juge militaire au-dessus du grade de lieutenant-colonel, pour pouvoir juger Justin Danwé. Mais entre-temps, de nouvelles personnes ont été entendues, en l’occurrence le journaliste Paul Daizy Biya et même Jean Claude Fouda Ottou. Le téléphone du premier aurait servi à une conversation empreinte de menaces entre Bruno Bidjang et Martinez Zogo. Le second avait été interpellé puis relâché une semaine après, avant d’être de nouveau auditionné.

Ce 3ème déferrement devant le commissaire du gouvernement devrait être le bon. Le sort des suspects devrait être connu cette nuit. Il est clair que si les informations issues des fuites de enquêtes préliminaire sont authentiques, au moins le lieutenant-colonel Justin Danwé et ses complices de la tortures devront être poursuivis pour meurtre. Le cas Jean Pierre Amougou pourrait être traité différemment. Toujours est-il que seuls les enquêteurs, les suspects, leurs conseils et le commissaire du gouvernement détiennent le secret des enquêtes et décideront de la suite.

Visa : le Cameroun à l’ère du biométrique

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Dans un décret rendu public ce 2 mars 2023, le président de la République fixe de nouvelles « conditions d’entrée, de séjour et de sortie des étrangers ». Le décret en réalité fixe les modalités d’application de la loi n° 97/012 du 1 0 janvier 1997 sur la question. Avec comme grande innovation l’introduction du visa biométrique. Il s’agit d’un « document hautement sécurisé, matérialisé par une vignette autoadhésive à appliquer dans le passeport du titulaire qui a effectué les démarches de e-enrôlement ou d’enrôlement au préalable pour se rendre au Cameroun, et comportant une puce électronique contenant la photographie numérisée du titulaire concerné, ses deux (02) empreintes digitales ou l’iris de ses yeux », explique l’article 2 du décret. Les caractéristiques du visa biométrique indiquent des éléments culturels et géographiques du Cameroun, imprimés à de l’encre et des éléments qui lui assurent un niveau de sécurité élevé à l’apparence.
Le processus prévoit trois étapes : la demande en ligne, l’autorisation et l’enrôlement (cette dernière phase qui peut se faire en ligne également). L’article 28 explique que désormais « la demande de visa du Cameroun et le paiement des frais y relatifs s’effectuent exclusivement en ligne à partir de la plateforme dédiée ». Qu’elle soit positive ou négative, la réponse à la demande de visa doit être rendue « dans un délai de trois (03) jours, à compter de la date du pré-enrôlement en ligne ». Cependant, en cas de procédure d’urgence dite expresse, « le délai est ramené à vingt-quatre (24) heures », a prévu le texte.

Le même document de 77 articles revient en détails sur les caractéristiques de la Carte de séjour, de la carte de réfugié, de la carte de résident, en vigueur au Cameroun. Avec leurs nouvelles caractéristiques. Ce texte qui modernise ces documents d’entrée, de séjour et de sortie du territoire camerounais, fixe les modalités d’application de la loi N° 97/012 du 1 0 janvier 1997 portant l’objet. En juillet dernier, elle avait déjà été modifiée, sans que le décret d’application ne soit toujours pris. Vingt-cinq ans sont passés. Et finalement Paul Biya a arrimé le Cameroun à la modernité.

Lutte contre la vie chère : Six régions déjà bénéficiaires de 219 « Réseaux locaux » de l’économie sociale

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L’objectif du gouvernement à travers la mise en place de ces structures est d’aider les producteurs à mieux écouler leurs produits.

A date, le gouvernement à travers son ministère des Petites et moyennes entreprises, de l’économie sociale et de l’artisanat (Minpmeesa), a déjà mis sur pied 219 Réseaux locaux de l’économie sociale et solidaire (Reless) dans les régions du Centre, Adamaoua ; Est ; Littoral ; Ouest et dans le Sud. L’objectif de ce réseau est de créer une cohérence au sein d’une municipalité entre un groupe d’organisations et d’entreprises de l’économie sociale et solidaire d’horizons différents afin de défendre leurs intérêts collectifs.

Il est aussi question à travers ces Reless, de faire circuler l’information, de se coordonner, de se mobiliser autour d’enjeux locaux, d’échanger des expériences et des savoir-faire, de transférer des connaissances et de partager des outils de production et de formation.

A l’instar du marché coopératif inauguré le 24 février 2023 à Ebolowa dans la région du Sud Cameroun par le Minpmeesa, Achille Bassilekin III, le gouvernement veut supprimer les intermédiaires qui concourent à renchérir les coûts des produits alimentaires.

« Par le marché coopératif, en collaboration avec le ministère du Commerce, nous allons renforcer cette dynamique de façon à ce que les producteurs ne se retrouvent pas avec leurs produits sous la main, qui parfois finissent par dépérir parce que les circuits de commercialisation et d’écoulement ne sont pas bien encadrés » a regretté  Achille Bassilekin III. Le membre du gouvernement a aussi précisé qu’il existe actuellement 27 Reless qui constituent les réseaux des quatre départements que compte la région du Sud.

Assurances : La Fanaf élargit ses activités dans le secteur agricole

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La Fédération des sociétés d’assurances de droit national africaines va aussi s’atteler à augmenter le portefeuille des assurances obligatoires et impliquer des réassureurs opérant sur les marchés dans l’élargissement des couvertures existantes dans l’intérêt de toutes les parties.

Chaque année à travers l’Afrique, les conditions météorologiques défavorables sont à l’origine de lourdes pertes pour les agriculteurs et contribuent à la pauvreté rurale. Les petits agriculteurs et les communautés rurales ne peuvent pas gérer ces risques par eux-mêmes, car les coûts sont trop élevés. Ils ont besoin d’accéder à des instruments financiers adéquats.

La question a été mise en exergue lors des travaux de la 47ème assemblée générale de la Fédération des sociétés d’assurances de droit national africaines (Fanaf), tenus du 20 au 24 février 2023 à Kinshasa en République démocratique du Congo (RDC). Sur le plan scientifique, les experts de la Fanaf ont décidé de mettre l’accent sur l’exploitation de nouvelles niches pour améliorer le secteur de l’assurance agricole.

L’objectif est d’améliorer le rôle essentiel que jouent la réglementation et le contrôle pour soutenir et favoriser un accès plus large aux produits d’assurance agricole indicielle. Pour protéger les consommateurs et contribuer au développement du marché, la réglementation et le contrôle restent essentiels. Il était question pour les experts réunis à Kinshasa de proposer des solutions pour aider les producteurs à couvrir les pertes dues aux phénomènes climatiques défavorables.

Dans les résolutions adoptées par la Fanaf à Kinshasa, il est question de saisir toutes les opportunités offertes par l’assurance dans le cadre de la protection des biens et des services, afin d’augmenter la prise en charge des risques par les investisseurs. La Fanaf va aussi élargir le périmètre des assurables en touchant le maximum de prospects ; l’accroissement de l’offre avec des produits innovants aptes à favoriser une plus grande inclusion financière.

Outre toutes ces initiatives, la Fanaf va aussi s’atteler à augmenter le portefeuille des assurances obligatoires et impliquer des réassureurs opérant sur les marchés dans l’élargissement des couvertures existantes dans l’intérêt de toutes les parties. Pour l’heure, le taux de pénétration des assurances reste inférieur à 3% sur le continent.

Nécrologie : le groupe Macase en deuil

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Cory Denguemo s'en va avec son sourire

Cory Denguemo n’est plus. Le monde de la musique au Cameroun est en deuil. Le groupe Macase amputé d’un de ses membres. Une des voix principales de ce mythique groupe. Selon des sources concordantes, la chanteuse est décédée des suites d’un malaise : un mal de ventre que certains ont traité d’« intoxication alimentaire ».

C’est une grosse perte pour le monde de la culture au Cameroun. Même si ce groupe est resté quelque peu en berne, il reste que c’est un groupe qui a refus de mourir malgré les turpitudes de l’art musical et les contingences de la vie. Avant Cory, c’est Merveille Tsang’mbe qui avait déjà été tuée dans un accident de circulation à Yaoundé le 2 juin 2017. Maboma s’en trouve davantage esseulé.

Orange Digital Center : plus de 2500 personnes formées

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Cette structure qui existe depuis juin 2020 a déjà accompagné plus de 20  start up camerounaises avec plus de 300 emplois crées.

Plus de 2500 personnes dont 38% des femmes ont déjà  bénéficié d’une formation dans le domaine du numérique grâce à Orange Digital Center. Opérationnel depuis juin 2020, ce centre se positionne comme un levier de l’accès au numérique à tous. La structure mise en place par l’opérateur de téléphonie mobile s’est donnée pour objectif de contribuer à réduire la fracture numérique ainsi que le chômage. Ses offres d’accompagnement sont variées et vont  de la culture numérique, de l’innovation  au dynamisme entrepreneurial. Les programmes accessibles gratuitement s’adressent à diverses couches sociales. Des enfants de 7 à 14 ans, aux adultes, passant par des jeunes qui sont en décrochage scolaire, des associations etc. Le centre a surtout la notoriété d’être un laboratoire de jeunes entrepreneurs ingénieux.

Après plus de deux années d’activités, Orange Digital Center  revendique l’accompagnement de 20 start up et plus de 2000 projets évalués dans le cadre de diverses compétitions, notamment Poesam,  Orange Summer Challenge. Les projets portés par les jeunes entrepreneurs concernent plusieurs domaines. La santé, l’agriculture, le transport, avec un bon nombre de ces projets qui ont déjà du succès au-delà du Cameroun.  Les apprenants de ce centre sont généralement sélectionnés au terme d’un processus d’appel à candidatures. Les chiffres font aussi état  de 117 certification délivrées, 340 emplois crées dont 280 en CDI, CDD et stages rémunérés  majoritairement dans les secteurs des banque, IT et Télécoms. En effet, cette branche d’Orange Cameroun  ne porte pas seulement sur la formation. L’entreprise a développé une stratégie d’employabilité qui permet à tout apprenant  de  s’insérer au plan socioprofessionnel. Soit via une entreprise soit à son propre compte. Pour la première option, Orange Digital Center  contribue aussi  à la mise en relation  avec les  entreprises en  cas d’éventuels besoins.  Un autre volet remarquable porte sur les stages de première expérience professionnelle. Le centre offre l’opportunité aux jeunes diplômés de se familiariser avec le monde professionnel. L’idée étant de donner un coup de pouce aux jeunes chercheurs d’emplois qui sont souvent confrontés à l’exigence d’une expérience préalable.

   Pour ces trois premières années, Soit entre 2020 et 2023, c’est au total, 30 millions d’euros ( environ 20 milliards de FCFA)  qui sont affectés au projet. 20 millions mobilisés par Orange  et 10  millions de contribution de la banque mondiale et de la GIZ. Orange Digital center est par ailleurs soutenu par le fonds d’investissement Orange Ventures qui met à disposition 50 millions d’Euros pour l’Afrique et le Moyen Orient.  Ses actions s’ajoutent à celles de la fondation Orange qui a déjà permis de déployer une vingtaine d’écoles numériques à travers le pays .

Campagne sénatoriale 2023 : Yaoundé 5 se lance

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Une délégation de la commission départementale du RDPC conduite par Gilbert Tsimi Evouna, par ailleurs président du Conseil régional du Centre était en visite de travail hier mercredi 1er mars dans ledit arrondissement.

C’est d’un pas lent mais serein, que Gilbert Tsimi Evouna, président de la Commission départementale pour la campagne électorale des sénatoriale 2023, est arrivé hier mercredi 1er mars courant au Centre de promotion de la femme et de la famille de l’arrondissement de Yaoundé 5.

Le président du Conseil régional du Centre était accompagné pour la circonstance d’une forte délégation constituée entre autres du ministre de l’Education de Base (Minedub), Laurent Serge Etoundi Ngoa et Augustin Bala, maire de la commune d’arrondissement de Yaoundé 5 et par ailleurs président de la Commission communale pour ladite campagne.

Comme point central à l’ordre du jour, le lancement de la campagne dans le 5ème arrondissement du Mfoundi 5 et la présentation aux conseillers municipaux (41) du candidat Emmanuel Tabi Pierre et sa suppléante Biloa Tsogo épouse Eyebe.

« Le président de la Commission départementale vient de donner un ordre dans le Mfoundi pour nos candidats titulaire et suppléant. Nous allons nous concerter à nouveau dans quelques jours (le 10 mars 2023 Ndlr) afin de mieux peaufiner les modalités pratiques de ce vote, qui doit être effectif c’est-à-dire 100%100 RDPC dans tout le Mfoundi. Et partant de Yaoundé 5, nous avons notre militante chevronnée suppléante à cette liste » a rassuré Augustin Bala.

Gilbert Tsimi Evouna a quant à lui précisé que le RDPC, parti au pouvoir, est mobilisé dans le département du Mfoundi, pour cette élection sénatoriale prévue le 12 mars 2023 sur l’étendue du territoire nationale.

Jean Daniel Obama

Listes des candidats et suppléants pour la circonscription de la région du Centre

Candidats titulairesCandidats suppléants
Nkodo LaurentMekongo Ondoua Adalbert Séraphin
Bell Luc RenéNgo Nloga épse Biyong Alice
Mama Jean-MarieEyebe Nti née Ngono Marie Louise
Okala Bilaï Nicole Arlette EléonoreDjoflo Denis
Koungou Edima Eliane DidierAwoumou Bobo
Tabi Pierre EmmanuelBiloa Tsogo épse Eyebe
Boyomo AssalaYombo Issa Ahmed

Digitalisation : MTN donne les clés aux PME

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Comment développer une bonne stratégie marketing digital et quel impact sur la performance des PME camerounaises ? une Master class organisée par MTN Cameroon à Douala a permis de livrer les astuces et les enjeux d’une telle révolution aux entrepreneurs camerounais.

Ils étaient plus d’une centaine présents au  siège du Gicam et connectés sur les plateformes numériques le 23 février dernier.  L’enjeu, mieux cerner l’écosystème digital des Petites et Moyennes Entreprises (PME) camerounaises.  La rencontre initiée par MTN Cameroon à travers son département Business  était focalisée sur la PME  pour des raisons évidentes. « La PME représente 90% du tissu économique du Cameroun et a une contribution d’au moins 30% au PIB. Donc la PME est identifiée dans le contexte camerounais comme un vecteur de création de richesses et un vecteur de création d’emplois. Le phénomène de digitalisation qu’on observe est pris en compte dans l’agenda 2060 de l’Union africaine. »,  explique le Dr Thierry Mindjoss modérateur du débat.

Digitalisation interne et externe

La discussion a notamment porté sur comment la digitalisation peut contribuer à la performance d’une entreprise.  Le cas  de Naomi Mbakam,  CEO de Leelou Baby Foods, spécialisée dans la commercialisation des aliments pour bébés a attiré la curiosité des entrepreneurs présents qui ont été sélectionnés via les plateformes digitales.  Cette jeune dame dont l’entreprise est née soudainement grâce à sa forte présence sur les réseaux, et d’où elle tire l’essentiel de sa clientèle suggère  un mix de deux stratégies pour conquérir le digital.   Interne et externe. Pour elle, une entreprise qui souhaite se déployer via le digital doit procéder d’un point de vue interne par des outils de gestion numérique de son personnel, la gestion numérique  de son service client etc. Cette digitalisation va  selon elle porter sur la gestion des commandes, le suivi des livraisons, la gestion des tâches, l’amélioration d’un certain nombre de procédures etc. La digitalisation en externe,  devra concerner toutes les actions commerciales et  marketing,   les démarches auprès de la clientèle de l’entreprise etc. Pour Naomi Mbakam, la digitalisation, au-delà d’améliorer l’expérience de la clientèle et des employés a l’avantage « d’accroître la visibilité de l’entreprise à moindre coût  et de la même  façon, se faire connaître

Propositions de valeur unique

 Avant d’arriver à l’optimisation marketing et au personnal branding de l’entrepreneur, il faut selon Pr Isidore Bikoko,  proposer un produit unique.  Il convoque le concept de  Proposition de  la Valeur Unique  (PVU)  qui, il le précise, ne signifie pas de développer un produit qui n’existe pas encore. Plutôt, il  s’agit d’apporter de la valeur ajoutée.  «  Nous pouvons tous les trois vendre de l’eau mais je décide  que chez moi cette eau sera par exemple sous un petit format  et je vais la gazéifier un peu  et  elle va s’adresser à un segment précis du marché. Il faudra donc voir qui seront vos partenaires. Donc le premier  élément c’est le questionnement de son environnement immédiat. Cet environnement  peut vous servir à tester votre prototype.  Évaluer leurs  critiques pour améliorer votre produit »,  explique le senior consultant leadership  and management.

Un mindset  de gagnant

D’après les participants au débat, les entrepreneurs camerounais sont freinés par la peur. C’est parfois la peur de l’échec ou la peur de ne pas satisfaire la demande clientèle. Le choix du Digital, selon le Général Manager  de MTN Business doit reposer sur un état d’esprit de gagnant.  Car, souligne Franck Gérard Kom,  la digitalisation permet d’aller 10 fois plus vite  si le business modèle est adapté.

SDF : Nintcheu coupe les vivres à Fru Ndi

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Dans un courrier adressé ce 27 février 2023 au président de l’Assemblée nationale, l’honorable Jean Michel Nintcheu demande « d’arrêter avec effet immédiat, tous les prélèvements qui étaient effectués par vos soins pour le compte dudit parti (SDF, Ndlr) sur mes deniers». Au lendemain de la décision du National executive committee (NEC) d’exclure du Social democratic front (SDF) 34 cadres qui sont en désaccord avec la direction que prend Ni John Fru Ndi dont lui-même, député de la Nation et président régional du Parti de la balance pour le Littoral.

Le parti est en ébullition depuis quelques années ; et avec un peu plus d’ampleur depuis la dernière élection présidentielle qui a vu le Chairman « imposer » pratiquement l’honorable Joshua Osih, comme candidat du SDF, là où l’homme de Ntarinkon a toujours été le pion « naturel ». Même si le choix a toujours revêtu une tournure démocratique. C’était le premier pas vers la remise des leviers du pouvoir à ce poulain qu’il préfère au moment où il pense quitter le directoire du parti. Et on le voit, les dernières nominations du Chairman au Shadow cabinet et dans les commissions permanentes du parti, ont vu des affidés du natif de la Manyu accéder aux premiers rôles, en commençant par le secrétariat général. Un acte que les dissidents avaient déjà contesté au motif de son illégalité. Eux qui reconnaissent uniquement au NEC la compétence de cette prérogative.

Cela survient au moment où le G27, un groupe de cadres, désormais élargi à quelques autres caciques d’hier, ont décidé de d’attaquer John Fru Ndi en justice pour malversations financières. Entre autres Jean Michel Nintcheu, Jean Tsomelou, Jean Robert Waffo, Etienne Sonkin, Tsapy Lavoisier, Aloys Parfait Mvoum, cadres de l’époque de gloire qui n’acceptent pas le désir du Chairman de confier les rênes du parti à Joshua Osih qu’ils accusent d’être à la solde du régime RDPC au pouvoir à Yaoundé, et qui surtout, demandent en vain des comptes sur la gestion des fonds du parti.

Fru Ndi et ses affidés n’ont pas accepté cette saisine des tribunaux civils pour « des problèmes internes», et ont décidé de se séparer de ces cadres qui représentaient encore l’aile traditionnelle du parti. En réaction, le sulfureux président « provincial » du SDF pour le Littoral, ne veut plus que ses émoluments soient amputés pour le compte du parti. Une sollicitation qui a de réelles chances de réussir : « Nintcheu était député de la nation et non du SDF », rappelle Stéphane Edzigui. Certes « il a été investi par le sdf, mais malgré la sanction, il reste député », assure l’expert. Du coup, « les prélèvements qui étaient faits pour le compte du SDF ou de Fru Ndi (éventuellement, Ndlr) sont suspendus parce que ça relevait de la bonne volonté de chaque député SDF au parlement ».

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