mardi, novembre 4, 2025
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Douala : 25 milliards pour le réseau de transport d’électricité

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Les fonds prévus dans le budget général de l’Etat pour l’exercice 2023 visent le renforcement des réseaux de transport d’électricité de la ville de Douala pour notamment répondre à une forte demande industrielle.

Sur les 100 milliards de FCFA de budget de la région du Littoral cette année, 25 milliards de FCFA sont affectés au renforcement du réseau de transport de l’électricité dans la ville de Douala.  Les investissements dans ce volet du secteur électrique sont plus que nécessaires.  Ce n’est pas en réalité la production qui manque. Car, des bonnes perspectives  sont affichées quant à la disponibilité de  la production  du barrage de Nachtigal et le développement de certains projets dans le septentrion. Le défi  du secteur est surtout le développement d’infrastructures conséquentes de transport dont les défaillances sont citées comme un  des facteurs clés  de l’absence d’énergie. Les investissements sont d’autant importants au vu de la forte demande, notamment industrielle.  Elle est exprimée par 05 grands secteurs d’activités : la métallurgie, l’agroalimentaire, la cimenterie, l’immobilier et les services.

Au niveau national, la demande industrielle sur  la période 2022-2024 est estimée à 380 MW. Les industriels de Douala représentent près de la moitié de cette demande.  La  Zone Industrielle de Bonabéri , Douala Est et du Sud-Ouest nécessite un peu plus de 104 MW à court-terme plus précisément dans les zones industrielles, les zones de Bomono et Bekoko. Douala Est a un besoin d’un peu plus de 53 MW pour les zones industrielles de Bassa, Dibamba et la Zone de Ngodi Bakoko. Si le détail sur l’utilisation des 25milliards de FCFA n’a pas été dévoilé,  l’on sait que la Société Nationale de Transport de l’Electricité (SONATREL) a  prévu des investissements pour satisfaire cette demande industrielle.

Déjà, en août 2021 lors d’une concertation à Douala avec les industriels, le gouvernement  avait accusé la surcharge des deux lignes principales de transport qui alimentent la ville. Les cadres du Ministère de l’Eau et de l’Energie avaient alors indiqué qu’il est prévu des travaux  visant à renforcer les capacités des postes de transformation et à la création d’une nouvelle ligne de transport.  Ces travaux devraient  selon eux commencer par le renforcement des capacités de transformation des postes sources et les postes d’interconnexion.  L’acquisition de 10 transformateurs  au total pour Yaoundé et Bekoko à Douala, avait précisé Sonatrel.

 Rien ne filtre sur le niveau actuel de ces travaux. Mais on a pu constater l’installation de nouveaux transformateurs de puissance  au poste d’Interconnexion de Logbaba et au poste d’interconnexion de Bekoko. La zone  industrielle de Bassa par exemple, qui a connu un incendie en octobre 2022,  dans le poste source dénommée grand compte a également reçu un nouveau transformateur en février dernier.  Il en est de même de la zone industrielle de Bonabéri dont le poste a aussi pris feu fin 2022.

Commerce : Les exportations de grumes du Cameroun en baisse vers l’UE en 2022

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La RD Congo (+114% à 15 000 m3) et la République centrafricaine (+150 % à 6 800 m3) font partie des « petits pays fournisseurs » de sciages tropicaux qui ont connu les plus fortes progressions.

Selon les chiffres récemment publiés par Eurostat (l’une des directions générales de la Commission européenne), les importations de sciages vers l’Union européenne (UE) ont augmenté en 2022, de tous les plus grands fournisseurs tropicaux dont le Cameroun (+16% à 360 700 m3), le Brésil (+42 % à 166 200 m3), le Gabon (+19% à 164 500 m3), la Malaisie (+8% à 85 800 m3), le Congo (+12% à 75 800 m3) et le Ghana (+18 % à 30 100 m3). En revanche, les importations de Côte d’Ivoire ont chuté de 29 % à 19 400 m3 et de 14% de l’Équateur à 18 700 m3.

Eurostat qui est l’autorité statistique communautaire désignée par la Commission pour développer, produire et diffuser des statistiques européennes indique également que la même année, ces achats d’Afrique ont progressé que ce soit du Congo (+4% à 48 600 m3), de République centrafricaine  (+28% à 25 000 m3), de RD Congo  (+21% à 13 200 m3) mais aussi du Libéria (+4% à 6 300 m3). Cependant, les importations de grumes ont diminué de 26 % à 11 000 m3 du Cameroun.

En 2021, le Centre de recherche forestière internationale (Cifor) indique que le marché asiatique est resté la destination principale des exportations de bois en grumes du Cameroun, estimées à plus de 800.000 mètres cubes. Le marché asiatiques représente 97% des exportations de bois en grumes du Cameroun en 2021 tandis que, s’agissant des exportations de bois débités qui ont à peine dépassé les 700.000 mètres cubes pour l’année 2021, l’Europe est la première destination, représentant environ 40% des exportations camerounaises, suivie de l’Asie (36%), et de l’Afrique (13%).

PME : La structuration par filière comme facilité d’accès au financement

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A l’occasion  de la cinquième édition de PMEXchange tenue à Douala, les acteurs du secteur bancaire ont présenté les diverses opportunités de financement pour les PME camerounaises qui vont de l’acquisition des intrants, matériels agricoles aux infrastructures de stockage.  

Pour le groupement patronal les Entreprises du Cameroun ( Ecam),  l’organisation des PME par filières est un enjeu majeur. Ecam qui est d’ailleurs en train de développer un programme pour accompagner les entreprises à s’organiser par filières, a mis le sujet au centre de la cinquième édition de PMEXchange. Ce forum qui réunit les TPE, PME et start up a donné lieu le 14 mars dernier à des prises de parole de divers acteurs du secteur bancaire qui ont longuement échangé sur la question du regroupement par filières.  

Quelles opportunités de financement

De l’avis de plusieurs experts, se regrouper par filières est bénéfique à plusieurs titres  pour les PME camerounaises.  Déjà, c’est une opportunité pour les PME  qui peuvent à date bénéficier des facilités du gouvernement dans le cadre de la promotion de la politique d’import substitution, mais aussi  au vu du marché local  du crédit relève Eric Ngah Eloundou. « Lorsqu’on fait le rapport entre le crédit bancaire et le PIB au Cameroun, nous sommes à 22%. La moyenne pour les pays qui aspirent à l’émergence c’est 60% et si on fait un calcul rapide par rapport au volume de crédit distribué actuellement,  on a un gap d’environ 10000 milliards de crédit bancaire à combler. Et si on prend le taux de  crédit bancaire d’une année à l’autre,  c’est à peine 200  à 300 milliards chaque année. ». Bien plus, l’expert financier fait observer que le tissu productif national reste à conquérir par les entreprises locales. On note une contribution de 56% pour les étrangers, 31% pour l’Etat et  seulement 14% pour les privés nationaux.  Les PME ont donc des chiffres d’affaires certains à faire. Or, capter ces parts de marché serait plus facile collectivement, d’une filière à une autre. Car, plusieurs PME du même secteur d’activités peuvent fusionner leurs ressources  et ainsi alléger le poids des procédures d’obtention d’un crédit par exemple. « Individuellement lorsqu’on a seulement 1 ou un demi hectare il est difficile d’avoir accès au financement », souligne Christelle Dikoume, d’Ecobank Cameroon.

Les acteurs financiers présents au forum reconnaissent aussi le bénéfice pour eux de financer les PME lorsqu’elles forment un bloc.  Les banquiers reconnaissent qu’à travers la syndication bancaire,  ils disposent de plusieurs données d’analyse. La taille du marché par exemple ainsi que les besoins du secteur. Ce qui est difficile à  rassembler lorsque les entités évoluent individuellement.    C’est  aussi une facilité dans les formalités, que d’avoir un groupe d’entreprises, souligne,  Ernest Pouhe de la société de bourse ASCA.du groupe Attijariwafa. « Il est plus facile lorsque les PME sont  organisées en GIC etc par ce qu’on ne peut pas signer un contrat avec chacun des 1000 planteurs par exemple », indique-t-il.  

S’agissant des mécanismes de financement, deux options sont présentées. Des mécanismes internes et externes.  Afriland  First Bank qui fait recours à ces différents mécanismes, revendique à ce jour un volume de crédit  de  48 000  milliards  en faveur des PME.  Soit 27% du volume de financement des entreprises, indique Prince Foulefack du groupe Afriland.

Le cas de la filière manioc et cacao

Par ce qu’elles sont parmi les filières les mieux structurées, ces deux secteurs bénéficient de plusieurs produits financiers. Et les chiffres sont clairement dégagés.

Pour la filière cacao,  qui contribue à 1 % du PIB national et 8% du PIB agricole, ceux qui ne disposent pas de financement contribuent à hauteur de 34% de la production. 90% de  la production, selon Viviane Mvondo proviennent des petits et moyens planteurs.  La production du manioc au Cameroun est estimée à 4,5 millions de tonnes. Plus de 40% de la production agricole nationale.  Les besoins de financement  concernent l’acquisition d’intrants,  et d’équipements  légers pour la production, les outils de maintenance aussi.  Si les fonds sont mobilisés, la capacité de production actuelle de 14 tonnes l’hectare pourrait passer à la hausse . Il y a aussi le besoin de financement des équipements de récolte, d’achat des infrastructures de stockage et de conservation aussi afin de réduire les pertes post récoltes, de même que le financement des opérations de commerce international.

Le regroupement par filières est aussi présenté comme un moyen de véritablement accompagner les chaînes de valeurs.  C’est-à-dire des exploitations agricoles aux  grossistes détaillants aux exportateurs. Il est aussi question de développer des filières transversales, comme le transport et la logistique pour la distribution des produits ou l’économie numérique pour la visibilité de ceux-ci. Pour y arriver, les banques  devront  faire face à certaines difficultés. Notamment les difficultés pour avoir les chiffres sur la taille de marché, la maîtrise de coût et  des risques  et l’éternel problème de recouvrement.  Ecam entend jouer le facilitateur.

Sénatoriales 2023 : les résultats des urnes ce jeudi

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Clément Atangana sera la star ce jeudi

Selon un communiqué du Conseil constitutionnel, la cérémonie de proclamation des résultats des élections sénatoriales tenues le 12 mars dernier aura lieu ce jeudi 23 mars 2023 au siège de l’institution chargée de cet exercice. Il s’agira simplement d’une confirmation de la razzia du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) qui, au sortir des urnes, a raflé les 70 sièges de sénateurs en jeu pour cette élection, sur l’ensemble du territoire national. Certes le contentieux postélectoral a connu cinq recours dont trois déposés par le Front des démocrates camerounais (FDC) et deux par le Social democratic front (SDF). Des recours tous déclarés irrecevables par le Conseil constitutionnel faute de preuves, malgré leur recevabilité sur la forme.

Dix partis politiques étaient en compétition dans les dix régions pour la chasse aux 70 sièges prévus pour la première phase de cette épreuve électorale. Avec seul le parti au pouvoir qui était en course dans toutes les régions, en étant le pourvoyeur du plus grand vivier d’électeurs. Les pronostics ont été confirmés.

Le Code électoral accorde au président de la République de nommer les 30 autres sénateurs dans un délai de dix jours après la proclamation des résultats par le Conseil constitutionnel. C’est le moment le plus attendu de ces opérations, car c’est une occasion pour Paul Biya de redistribuer les cartes. Et cette fois-ci, comme la dernière fois en 2018, devrait à cette occasion élargir le champ sénatorial aux partis alliés qui ont joué le jeu de la première phase en concourant malgré les « garanties » d’échec assurées à l’avance. UPC, FSNC, UNDP, ANDP et MDR ont ainsi pu obtenir quelques postes lors des deux occasions passées.

Le SDF de Ni John Fru Ndi avait obtenu deux régions en 2013 en arrachant à l’UNDP les sept sièges de l’Adamaoua où il n’avait pourtant aucun électeur, et ceux de l’Ouest où le RDPC avait vu sa liste être invalidée. Le parti de la balance avait ainsi pu obtenir un groupe parlementaire. Puis en 2018, le parti au pouvoir s’était montré glouton et n’avait concédé aucune région à personne. Mais avait nommé des sénateurs dans tous les partis alliés. Cette fois-ci, outre les anciens concurrents, le PCRN de Cabral Libii et le FDC de Denis Emilien Atangana (qui est le seul à avoir fait des recours dans le cadre du contentieux post-électoral) se sont invités à la course. Il est possible qu’ils soient « récompensés » pour leur « accompagnement » des opérations auxquelles le MRC de Maurice Kamto s’est rétractées depuis 2020.

Lions indomptables : Toko Ekambi forfait

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karl_toko-ekambi ne sera pas de la partie

Karl Toko Ekambi n’a pas pris part à la 2ème séance d’entraînement des Lions indomptables, ouverte à la presse et au public ce 21 mars 2023 au stade de Ngoa-Ekelle à Yaoundé. Pourtant l’homme a été aperçu à Yaoundé ce jour. L’attaquant de la sélection nationale a déclaré forfait pour la double confrontation entre le Cameroun et la Namibie comptant pour les éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) 2023. « L’attaquant des Liions indomptables souffre d’une élongation aux ischio-jambiers contractée lors du match de Ligue 1 ayant opposé Rennes son club au Paris Saint germain le 19 mars dernier », annonce la communication des Lions indomptables. Match qui a vu la victoire de Rennes (2-0) avec un premier but inscrit par le Camerounais, qui a terminé la partie, pour autant.

On apprend que « la contre-expertise réalisée ce matin par le staff médical des Lions indomptables a confirmé cette blessure qui nécessite un repos médical de dix jours au minimum avant une éventuelle reprise», indique le team press de la sélection nationale. Du coup, l’homme qui crucifia l’Algérie en mars 2022 par un but assassin ayant empêché les Fennecs de jouer la Coupe du monde Qatar 2022, ne jouera ni le match aller, ni le match retour prévu en Afrique du Sud le 28 mars prochain.

Cela survient après deux premiers forfaits dans la tanière, avant même le début du stage : Faï Collins et Choupo-Moting. Les deux ont d’ores et déjà été remplacés respectivement par Etta Bawak, arrière droit de PWD de Bamenda et Emmanuel Mahop le sociétaire du Canon de Yaoundé, meilleur buteur actuel de l’Elite one. Il est fort probable que Rigobert Song Bahanag remplace également Toko Ekambi par un joueur local.

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Cameroun-Namibie: Faï Collins et Choupo-Moting forfaits

Elevage : Plus de 160 000 tonnes de lait produites dans huit régions

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En 2030, la valeur d’importation cumulée de lait atteindra 1 500 milliards FCFA, si aucune action n’est menée par le gouvernement dans la filière.

Le système d’élevage au Cameroun reste essentiellement transhumant. Le pays continue de souffrir d’une insuffisance des unités de transformation de lait, outre la faible capacité des éleveurs à encadrer des animaux de race. Les races locales ont une faible production qui se situe en moyenne entre deux à trois litres de lait par jour.

Les éleveurs ont des difficultés d’accès au crédit, à cela s’ajoutent la vétusté des logements d’animaux ; l’insuffisance des forages à énergie solaire pour l’abreuvement des animaux ; l’insuffisance des moyens de distribution des produits finis et les difficultés d’accès au crédit.

C’est ce qui ressort du pacte pour l’alimentation et l’agriculture, publié par le Groupe de la Banque africaine de développement (BAD). Cette dernière explique qu’en 2030, la valeur d’importation cumulée de lait atteindra 1 500 milliards FCFA, si aucune action n’est menée par le gouvernement dans la filière. La mise en œuvre des Plans de gestion des ressources pastorales (Pgrp) devrait permettre d’inverser la tendance.

Le rapport de la BAD indique qu’en 2021, la production nationale a atteint 166 132 tonnes produites dans les régions de l’Adamaoua, du Nord, de l’Extrême-Nord, de l’Est, du Nord-Ouest, de l’Ouest, du Centre et du Littoral. La consommation moyenne de lait par habitant est de six litres, et les importations de lait en poudre en 2021 ont atteint 18 359 tonnes, pour un montant de 32 milliards FCFA.

Riposte

Afin d’y apporter une réponse efficace, le gouvernement du Cameroun a initié plusieurs activités. Il s’agit entre autres de la construction et la mise en fonction de quatre mini-laiteries, d’une capacité de 2 000 litres chacune, dans les régions de l’Adamaoua, du Nord et de l’Extrême-Nord, grâce au Projet d’appui à la production agricole (Papa lait) financé par l’Union européenne (UE).

Le Cameroun a également élaboré la production d’un million de doses de semence bovine pour améliorer la production laitière et de viande avec la Deutsche Bank et le « Livestock and Fisheries Development Project » (Lifidep) II de la Banque islamique de développement (BID). Grâce au Projet de développement de l’élevage (Prodel), de 2021 à janvier 2023, le gouvernement a fait importer 495 vaches laitières montbéliardes pour améliorer la production laitière, financé par la Banque mondiale pour un montant de 65 milliards FCFA.

Cameroun-Namibie : des défections dans la tanière des Lions

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Choupo-Moting ne sera pas de la partie


Faï Collins et Eric Maxime Choupo Moting ne seront pas de la partie lors du match de la 3ème journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) 2023 le 24 mars 2023 contre les Brave warriors de Namibie. Les deux joueurs ont aussitôt donné leurs chances à Etta Bawak, arrière droit de PWD de Bamenda et Emmanuel Mahop du Canon de Yaoundé. Ce dernier qui est actuellement le meilleur buteur de la saison de l’Elite one. Thomas Etta Bawak, lui, rejoint le groupe ce soir, en même temps que la seconde vague de joueurs annoncée.

Ainsi, l’attaque des Lions indomptables reposera sur Karl Toko Ekambi et Bryan Mbeumo. Le premier a été particulièrement prolifique lors des éliminatoires de la Coupe du monde 2022, avec notamment le but assassin qui qualifia les Lions indomptables en éliminant une Algérie pourtant assurée une minute avant, d’avoir composté son ticket pour le Qatar. Le second, combattant dans l’âme, est un des passeurs décisifs de la sélection depuis deux ans.

Au déjeuner ce premier jour des entraînements, la tanière comptait déjà 13 joueurs. Sont attendus ce soir, Nouhou Tolo, Jean Charles Castelleto, Christopher Wooh, Darling Yongwa, Franck Zambo Anguissa, Olivier Ntcham, Bryan Mbeumo, Karl Toko Ekamb et Benjamin Elliot Njongoué.

Entreprises.MTN offre un accompagnement aux PME

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La vente en ligne,  la recherche de financement et la formation sont entre autres cibles des solutions proposées par l’entreprise pour répondre aux difficultés rencontrées par les entrepreneurs camerounais.

Plus de la moitié des PME camerounaises ferment boutique moins de cinq années après leur création. Les causes sont nombreuses. MTN Cameroon a décidé de se pencher sur quelques-unes.  « On a identifié  une défaillance en termes de formation adaptée aux domaines de l’entreprise. On a également identifié des faits liés à la recherche de financement, des défaillances en termes d’accès au marché et on s’est dit pourquoi ne pas aider la PME  », explique Thierry Mindjoss, marketing manager B2B chez MTN Cameroon. L’entreprise a donc décidé de mettre en place en ensemble de solutions qui répondent à chacune de ces problématiques identifiées.

Pour la problématique liée à la formation,  un programme de master class a été mis en place et a déjà connu 23 sessions. On note aussi les programmes du MTN Business Academy qui vise à donner des capacités managériales aux entrepreneurs. Notamment dans les domaines telles que les techniques de vente, la comptabilité, le marketing digital avec un partenariat  avec l’ESSEC de Douala.

Quant à l’accès au marché,  MTN s’appuie sur son expertise dans le domaine des technologies et propose un ensemble de services. Ceux-ci consistent à aider les PME à mener leurs activités de manière innovante. Par exemple pour la PME, d’avoir un standard virtuel pour répondre aux appels des potentiels clients.  MTN met également à disposition un Coworking space à des tarifs réduits pour les réunions et conférences que des PME souhaiteraient organiser. Une solution qui permettra à celles qui n’ont pas de locaux adaptés pour recevoir des invités de marque ou de potentiels investisseurs etc.

La plateforme Digital help, l’innovation

Si certaines solutions existaient déjà, l’une des nouveautés est la plateforme dénommée Digital help. Elle est décrite comme un market place, plus innovant de par ses fonctionnalités.  En plus d’exposer leurs produits en ligne, les PME peuvent bénéficier de divers services sur cette plateforme.  Notamment, obtenir un rdv avec des experts  afin de recevoir un accompagnement par exemple à caractère financier pour monter un projet de financement.

Interrogés sur la raison de cette initiative en faveur des PME, les cadres de MTN Cameroon se montrent complaisants. Pour Franck Gérard Kom,  il est question d’aider ces entreprises à « faire du business différemment. Il n’est plus question de faire du business comme à l’époque avec des méthodes traditionnelles qui prennent énormément de temps. Aujourd’hui il est question de faire recours à la digitalisation », déclare le Général Manager de MTN Business Cameroon.

Pour Thierry Mindjos, l’objectif est de créer «  une relation durable qui ne va pas uniquement se limiter à la transaction. Donc avec les PME nous voulons des rapports winwin ».

L’apport des PME aux chiffres d’affaires de  la filiale camerounaise de la multinationale n’a pas été dévoilé. Mais, la compagnie travaille avec un réseau constitué d’une dizaine de PME sous-traitantes. Ses offres d’accompagnement sont ouvertes à toutes catégories de PME.

Filière huile de palme : 400 milliards FCFA disponibles pour les exploitations familiales jusqu’en 2035

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La décision a été prise lors du forum de l’investissement privé, organisé en février 2023 par le Groupement interpatronal du Cameroun (Gicam).

Selon le bulletin des exportations des matières premières produit et récemment publié par le ministère de l’Economie, de la planification et de l’aménagement du territoire (Minepat), entre janvier et septembre 2022, les exportations d’huile de palme au Cameroun ont connu une baisse drastique passant de 3 000 tonnes entre janvier et septembre 2021 à 139 tonnes sur la même période en 2022, soit un recul de 2 861 tonnes en valeur absolue et 95,4% en valeur relative, en glissement annuel.

Cette situation morose de la filière huile de palme a été évoquée lors des travaux du forum de l’investissement privé, organisé en février 2023 par le Groupement interpatronal du Cameroun (Gicam). L’on a évoqué la mise en œuvre de mesures d’accompagnement de certaines filières, notamment l’huile de palme et soja notamment, qui s’oriente notamment sur l’amélioration de la productivité des exploitations familiales pour ce qui concerne la filière huile de palme à travers un programme évalué à près de 400 milliards F CFA à l’horizon 2035.

Selon les prévisions contenues dans le rapport sur l’Indice composite des cours des produits de base (Iccpb) au premier trimestre 2022, publier la Banque des Etats de l’Afrique centrale (Beac), au cours des années, l’embellie de la production d’huile de palme va se poursuivre au Cameroun, pour atteindre respectivement 425 000 et plus de 450 000 tonnes en 2023 et 2024.

Ce qui signifie qu’entre 2021 et 2024, la production d’huile de palme dans le pays devrait globalement croître d’au moins de 80 000 tonnes, alors que le déficit structurel dans le pays atteint désormais 150 000 tonnes depuis l’année 2021.

Coopération : Le Canada va renforcer l’incubation des femmes entrepreneurs au Cameroun

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L’objectif en accord avec le gouvernement camerounais est d’augmenter la croissance économique et la création d’emplois dans les pays du Commonwealth.

Achille Bassilekin III, ministre des Petites et moyennes entreprises, de l’économie sociale et de l’artisanat (Minpmeesa) a reçu jeudi 16 mars 2023, une délégation générale du Québec, conduite par Lorraine Anderson.

Des échanges entre le membre du gouvernement et la délégation canadienne, l’on apprend que le Canada va accompagner le Cameroun dans la structuration des incubateurs, la mise en place d’incubateurs spécifiquement dédiés à la promotion de l’entrepreneuriat féminin ou encore à la digitalisation des entreprises dirigées par les femmes dans le cadre du projet SheTrades. SheTrades Outlook est un outil de politique novateur et fondé sur des données probantes, mis au point par le Centre du commerce international (ITC).

Il identifie les politiques, lois ou programmes qui contribuent ou empêchent la participation des femmes à l’économie et au commerce. Le nouvel outil est fondé sur 83 indicateurs. Ceux-ci sont regroupés autour de six piliers interconnectés : politique commerciale, environnement économique, cadre légal et réglementaire, accès aux compétences, accès au financement et travail et société.

L’objectif du partenariat Cameroun-Canada est d’augmenter la croissance économique et la création d’emplois dans les pays du Commonwealth en assurant la participation accrue des entreprises appartenant à des femmes au commerce international. Les femmes représentent près de la moitié de la population active et de la main d’œuvre au Cameroun.

Dans la plupart des pays en développement et au Cameroun en particulier, la femme occupe une place de choix dans la réalisation des objectifs de développement. Réalisant des activités génératrices de revenus, elle est fréquemment confrontée à un manque de ressources économiques, financières, matérielles et intellectuelles amenuisant sans cesse son épanouissement quotidien.

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