lundi, novembre 3, 2025
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Extrême-Nord : Solidarité internationale va accompagner Plus de 700 000 personnes

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Ces populations sont en partie victimes des exactions des membres de la secte terroriste Boko Haram.

Organiser un package d’activités qui vise à améliorer les conditions de vie des populations et tout particulièrement les femmes et les jeunes et soutenir la société civile dans la région de l’Extrême-Nord.

Outre ces activités, l’organisation Solidarité international va également renforcer les capacités des groupements agricoles, des associations villageoises d’épargne et de crédit et les comités de gestion des points d’eau dans leur rôle d’acteurs du développement économique local et de l’insertion socio-économique des personnes cibles.

A travers le lancement de son projet « Emergence », c’est 713 946 personnes dans cinq communes (Mozogo, Kosa, Soulédé-Roua, Mora et Makary) de la région de l’Extrême-Nord qui seront impactées. La région de l’Extrême-Nord est la deuxième région la plus peuplée du pays, après la région du Centre.

A en croire les chiffres officiels, avant l’arrivée de la secte terroriste Boko Haram, l’Extrême-Nord était déjà la région la plus pauvre du Cameroun, avec 74.3% de la population vivant sous le seuil de pauvreté (la moyenne nationale du taux de pauvreté1 étant de 34.5%). La population de l’Extrême-Nord est estimée à environ 4.3 millions d’habitants, avec environ 1.5 million de jeunes, soit 35.2 % de la population de la région.

Selon un rapport publié par le centre d’analyse International Crisis Group (ICG), dans le secteur de l’élevage, les pertes directes liées aux attaques de Boko Haram étaient estimées en mai 2016 à plus de 54 milliards FCFA auxquelles s’ajoutent plus de 8 milliards FCFA de pertes. Au moins 135 éleveurs ont été tués par les djihadistes, laissant 82 veuves et 443 orphelins, selon les chiffres officiels.

Des réalités prises en compte par l’Agence française de développement (AFD) qui va accompagner les bénéficiaires sur les trois prochaines années. Solidarités International est une association française, ayant pour but d’apporter l’aide humanitaire nécessaire aux populations en crise.

Elevage : Des centres d’embouche bovine à construire dans trois régions

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C’est dans le cadre d’un partenariat entre le Projet de développement des chaînes de valeurs de l’élevage et de la pisciculture (PDC-Vep) et la Sodepa.

La Société de développement et d’exploitation des productions animales (Sodepa) vient de former, une dizaine de techniciens formés sur l’embouche bovine, à l’Ecole pratique d’agriculture de Binguela (Epab). L’élevage d’embouche est une technique d’élevage agricole consistant à nourrir du bétail (généralement les bovins mais aussi des poissons), avec des herbes ou des plantes permettant un engraissage rapide.

C’est également une pratique d’élevage qui réduit la mobilité des animaux et permet d’engraisser plus rapidement le bétail. Une fois bien engraissé, le bétail se vend mieux sur le marché. Les 10 cadres terminent leur formation de 90 jours de théorie et pratique au moment où la Sodepa est en train de créer trois centres en embouche bovine dans les ranches de Ndokayo (région de l’Est) ; Faro (Adamaoua) et Jakiri/Dumbo dans le Nord-Ouest.  

« Nous sommes en train de de créer des bâtiments autour de nos ranches où nous allons rassembler certains éleveurs au niveau des communautés pour leurs apprendre comment augmenter le rendement carcace de leurs animaux » explique Denis Koulagna Koutou, directeur général de la Sodepa dans les colonnes de Cameroon Business Today du mercredi 29 mars 2023.

La Sodepa, en tant que bras séculier de l’Etat du Cameroun dans la production bovine, est chargée de la promotion de l’embouche bovine dans le territoire national. Le partenaire de la production animale a été choisi dans le cadre du   PDC-Vep financé par la Banque africaine de développement (BAD) pour participer au développement de la filière bovine et plus spécifiquement dans les domaines de l’amélioration génétique et de l’embouche bovine.

La demande en viande bovine au Nord Cameroun reste élevée à cause de la croissance démographique que l’on observe dans les centres urbains. Avec la réduction des espaces pastoraux, les méthodes traditionnelles extensives ne permettent plus une production animale satisfaisante, capable de combler la demande en produits carnés. Ceci expliquerait l’intérêt émergent pour les systèmes d’embouche bovine et ovine rencontrées en zone urbaine et périurbaine.

Dschang : Le Gouvernement soutient l’installation d’une unité industrielle de production d’aliments pour élevage

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First Agriculture and Elevage (FAE) à travers son directeur général a annoncé la mise sur le marché, des premiers sacs de 25 et 50 kg des aliments pour la fin de cette année 2023.

Jean Marie Louis Badga, directeur général de l’Agence de promotion des petites et moyennes entreprises (APME) et Guy Ravel Tieutsap, directeur financier de l’entreprise First Agriculture and Elevage (FAE), ont récemment signé une convention portant sur l’installation d’une unité industrielle de production d’aliments pour animaux d’élevage dans la ville de Dschang, région de l’Ouest, d’un montant évalué à environ 700 millions FCFA.

Il s’agit d’une unité appelée à assurer la substitution d’aliments pour animaux importés par des aliments pour animaux produits, localement au moment même où l’option stratégique de la transformation structurelle de l’économie nationale, et l’import substitution tel que prônés dans la Stratégie nationale de développement (SND30). La convention entre l’APME et FAE est la 67ème du genre pour les PME locales et la 51ème effective depuis que le gouvernement a décidé de déléguer cette responsabilité à l’APME.

Le directeur général de l’APME a indiqué que si le besoin en aliments pour chiens, chats  et lapins reste peu connu, celui de la provende pour volaille est de plus en plus alarmant. « Les éleveurs essaient de le contourner en produisant parfois les aliments dans leurs fermes respectives, mais la rareté et l’instabilité de la qualité des matières premières ainsi que l’évolution constante des prix et des formulations alimentaires  éloignent souvent ces producteurs de viande de leur cœur de métier, poussant plusieurs d’entre eux au découragement » précise le directeur général de l’APME.

FAE à travers son directeur général a annoncé la mise sur le marché, des premiers sacs de 25 et 50 kg des aliments pour la fin de cette année 2023. L’entreprise qui sera implantée dans la ville de Dschang, région de l’Ouest Cameroun va créer dans un premier temps, 80 emplois directs.

SND30 : Le gouvernement consulte le secteur privé

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 Les acteurs de 7 filières  classées parmi les priorités dans la stratégie du gouvernement ont adressé leurs difficultés ainsi que leurs propositions au ministre délégué auprès du MINEPAT au cours d’une rencontre à Douala visant à améliorer la contribution de ces acteurs dans l’atteinte des objectifs de SND30.

Le gouvernement souhaite une forte contribution du secteur privé camerounais dans la réalisation de la Stratégie Nationale de Développement 2020-2030. Ce document cadre qui sert d’orientations pour les politiques publiques à engager ces prochaines années repose sur une transformation structurelle de l’économie, avec un accent sur la promotion de l’agro-industrie.  L’Etat vise en effet à favoriser la production  en masse des denrées de grande consommation et ainsi réduire leur importation. Cette politique d’import substitution ne saurait être menée sans la contribution des opérateurs économiques.

 Pendant une journée entière, le ministre délégué auprès du ministre de l’Economie a écouté chacune des 7 filières représentées à des concertations restreintes tenues le 30 mars dernier à Douala. Plus d’une centaine de participants des filières mais,  poisson, bananes plantain, manioc ; lait, viande et farines ont pu adresser leurs principales difficultés ainsi que leurs recommandations. C’était aussi l’occasion pour le gouvernement  de présenter ses orientations  et ses incitations en vue de promouvoir la politique d’import substitution. Il était aussi question de définir avec le secteur privé, les mesures prioritaires afin de favoriser une meilleure contribution de ces hommes d’affaires  à la dynamique impulsée. En réalité,  la SND30  se fixe comme objectifs d’augmenter leurs productions, renforcer leurs compétitivités et développer en aval les chaînes de valeur grâce notamment à l’implantation d’industries de transformation. Ceci afin de satisfaire la demande intérieure en produits industriels d’une part et d’autre part,   celle de la demande extérieure par les exportations ou le commerce international vers la CEEAC et la CEDEAO notamment.

Les filières prioritaires de développement agroindustriel choisis sont le coton, le cacao-café, l’huile de palme, le sucre, le caoutchouc, le riz, le maïs, la banane-plantain, le poisson, le lait et la viande. « Dans cette démarche, le Gouvernement cherchera systématiquement, en partenariat avec le secteur privé national et/ou étranger, à faire émerger des « champions nationaux » autour desquels la production, la transformation et la commercialisation (y compris les exportations) de ces filières vont s’organiser », précise la SND30.  L’on devrait en chiffres, porter la part du secteur secondaire dans le PIB de 28,2% en 2018 à 36,8%à l’horizon 2030 ;  porter la Valeur Ajoutée Manfacturière de 12,9% en 2016 à 25% en 2030. C’est dans cette logique de consensus que s’est donc tenue la concertation avec le représentant du ministre de l’Economie.  Et ce n’est la première.   Avant l’élaboration de la SND30, une rencontre consultative a été organisée avec le secteur privé pour discuter sur la nécessité d’une plus grande synergie dans l’action de développement  pour sur les dix prochaines années.  Les opérateurs économiques avaient notamment  souligné la nécessité de relecture de la loi sur les incitations à l’investissement privé afin qu’elle ne puisse pas générer des distorsions défavorables aux investisseurs déjà installés dans des segments de marchés en raison d’avantages concédés à de nouveaux arrivants, la nécessité d’une meilleure régulation du marché, une énergie disponible, accessible et compétitive, , la gouvernance des affaires etc.  

VIH/Tuberculose : Le budget des partenaires alloué à la santé publique en baisse de 1,6% sur 11 ans

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Selon les chiffres officiels, cet appui est passé de 5,2% en 2012 à 4,3% en 2019 et dans le budget 2023 il est de 3,6%.

En 2023, le ministère de la Santé publique (Minsante) devrait recevoir une enveloppe de 228,168 milliards de F en guise de dotation budgétaire. Un budget en augmentation de 17,234 milliards FCFA par rapport à 2021.

Cependant, la part du budget de l’Etat qui est alloué à la santé publique pour ce qui est de la contribution des partenaires du gouvernement camerounais dans la lutte contre le VIH Sida et les infections sexuellement transmissibles (IST) et la tuberculose dans le financement public est en baisse.

Selon les chiffres officiels, cet appui est passé de 5,2% en 2012 à 4,3% en 2019 et dans le budget 2023 il est de 3,6%, soit une baisse de 1,6%. Le gouvernement camerounais avait prévu d’injecter respectivement 88,1 milliards FCFA et 98,6 milliards FCFA contre le VIH en 2016 et 2017.

Selon les chiffres officiels, les dépenses dans la lutte contre le sida ont été estimées à 44 999 675 860 FCFA contre 65 620 341 631 FCFA en 2017, représentant seulement la moitié des prévisions, avec des sources de financement essentiellement issues des fonds internationaux, soit 87,5% en 2016 et 83,5% en 2017. Les dépenses étaient orientées prioritairement sur le traitement antirétroviral, (55,7% en 2016 et 63,4% en 2017) ne tenant pas compte de la prévalence ou de l’incidence du VIH.

Agropastoral : Plus de 10 000 emplois générés par le Pea-Jeunes depuis 2015

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C’est le bilan du Programme de promotion de l’entreprenariat agropastoral des jeunes qui s’achève officiellement cette année.

C’est avec beaucoup d’assurance que Alfred Béla Tomo, coordonnateur national du Programme de promotion de l’entreprenariat agropastoral des jeunes (Pea-Jeunes) s’est rendu sur le pupitre de la cérémonie d’inauguration et de remise des agréments aux cellules d’incubation partenaire du Pea-Jeunes, tenue jeudi 30 mars 2023 sur le site de l’Institut agricole d’Obala (IAO).

La cérémonie était co-présidée par Gabriel Mbaïrobe, ministre de l’Agriculture et du développement rural (Minader) et son homologue Achille Bassilekin III (absent), ministre des Petites et moyennes entreprises, de l’économie sociale et de l’artisanat (Minpmeesa), en présence d’Emine Ndihokubwayo, directrice pays du Fonds international du développement agricole (Fida).

Lors de son allocution, le coordonnateur national de Pea-Jeunes a indiqué que l’objectif de la cérémonie tenue jeudi dernier à Obala, département de la Lékié région du Centre, avait pour objectif de présenter au public les efforts fournis par le gouvernement du Cameroun et ses partenaires, à travers le Pea-Jeunes, afin d’améliorer l’offre et la qualité des services rendus par les structures d’incubation aux entrepreneurs agropastoraux de tout âge et des jeunes de manière particulière.

Depuis 2015, grâce au soutien du gouvernement camerounais aux différents partenaires au développement, au moment où Pea-Jeunes entre en gare cette année, le projet a permis de sensibiliser environ 30 000 personnes ; financer plus de 2 600 jeunes et de créer plus de 10 000 emplois. Par ailleurs, 3 800 jeunes ont été incubés et 30 000 ménages ont été directement impactés.

« Les étapes de mise en œuvre du programme se sont faites graduellement. Il faut savoir qu’on ne peut pas incuber si on n’a pas au préalable sélectionné, on ne peut pas financer si on n’a pas incubé et on ne peut pas suivre un jeune dans une stratégie de business coaching si il n’a pas été financé » a expliqué Alfred Béla Tomo. Ledit programme couvre 16 bassins de production dans les régions du Centre, du Littoral, du Nord-Ouest et du Sud.

Gabriel Mbaïrobe a rappelé que le Cameroun a choisi le système d’incubation pour la mise en place de l’entreprenariat jeunes, grâce à un texte du Premier ministre chef du gouvernement qui fait du Minpmeesa l’interlocuteur du gouvernement, en termes de formation de l’entrepreneuriat jeune.

A date, 15 structures d’incubation ont été dotées du matériel informatique et bureautique et du matériel roulant pour leur permettre d’assurer les activités d’incubation et de suivi des bénéficiaires sur le terrain par es business coaches. Au niveau infrastructurel, Pea-Jeunes a permis le renforcement des capacités pour 04 structures d’incubation dans toutes les régions d’intervention du Programme.

Patronat. Le Gicam et ECAM se mettent ensemble

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Les deux organisations patronales les plus représentatives du secteur privé au Cameroun ont décidé de fusionner pour former une seule et même entité.

Le Groupement Interpatronal du Cameroun (Gicam) et Entreprises du Cameroun (ECAM) joignent leurs forces.  Un communiqué de Célestin Tawamba, président du Gicam  informe ses adhérents de la fusion des deux organisations patronales. C’est une décision importante mais sans surprises pour les personnes qui maîtrisent l’historique des deux mouvements et leurs actions. L’annonce est d’ailleurs dans la dynamique d’un chantier que les deux organisations ont engagé il y  a quelques années. On avait assisté à la  signature le 17 janvier 2019d’un acte marquant la création d’une instance de concertation entre le GICAM et le mouvement Entreprises du Cameroun (E.CAM) en perspective d’une fusion.  Dénommé « Coordination Patronale du Cameroun » (en abrégé « Coordination Patronale »),  il était alors présenté comme un cadre de partage d’information, d’échanges et d’harmonisation des positions des membres.

 Mis en place depuis 2019, c’est ce cadre de concertation qui arrive donc à son aboutissement cette année selon le communiqué de Célestin Twamba.  Le président du Gicam, indique que  « Coordination Patronale » a déjà réalisé plusieurs actions avec des résultats probants.  La plateforme est présentée comme une voie pour trouver des solutions fortes, pratiques et mener le plaidoyer face aux problèmes des entreprises.   Des lendemains  incertains font « peser à hauts risques réels sur nos entreprises. Leur impact menace la pérennité de nos investissements et commande à notre groupement de se réinventer pour renforcer sa mission de veille à l’effet d’œuvrer notamment au maintien d’un environnement d’affaires sain et compétitif », écrit Twamba.

 Cette alliance entre les deux organisations patronales sera  surtout salutaire pour les PME. Car ECAM,  qui réunit cette catégorie d’entreprises ainsi que les PMI et TPE, a peu de moyens comparé au Gicam.  Cette organisation pourrait tirer profit des plus de 1000 membres (grandes entreprises) du Gicam. Le segment défendu jusqu’ici par Ecam pourrait se fondre dans la commission développement des PME du Gicam. Cette fusion pourrait aussi aider à mieux conduire le programme de structuration des PME par filières, initié par Ecam et qui nécessite un accompagnement pour aider les PME à saisir diverses opportunités, dont le financement.   

En janvier 2019, les deux parties avaient indiqué que le champ d’action de la « Coordination Patronale » s’étend sur 5 domaines : la fiscalité, les questions macroéconomiques, les Petites et Moyennes Entreprises (PME), le dialogue Etat-Secteur privé, le dialogue Employeurs- travailleurs. 

La signature du traité de fusion est annoncée dans les tous prochains jours.

Senat: les 30 préférés de Biya

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Adamaoua :
1- Mohaman Gabdo Yaya
2- Moussa Sabo
3- Oumarou Massadou

Centre
1- Pongmoni Jean-Marie
2- Nkili Robert
3- Sournack Henriette

‘Est
1- Ze Nguélé René
2- Diwala Hilarion
3- Abui Marlyse

Extrême-nord
1- Mabamat Bahamarouf
2- Maloum
3- Njorwé Paulin

Littoral
1- Mouen Diboundje Ernest
2- Etamè Massoma David
3- Ngayap Pierre Flambeau

Nord
1- Aboubakary Abdoulaye
2- Hayatou Aïcha Pierrette
3- Tizi Tourba Yves

Nord-ouest
1- Foncha Fah Isaac
2- Moundi Elisabeth
3- Vanigansen

Ouest
1- Niat Njifendi Marcel
2- Chatué Emmanuel
3- Mbombo Njoya Seido

Sud
1- Ngalingoa Pierre Henri
2- Menye Ondo François Xavier
3- Bisseck Paulette

Sud-Ouest
1- Andja Simon
2- Ekoko Mukete
3- Leke Bissongo Akemfor Philippe

Sénat : Paul Biya nomme les 30 sénateurs restants

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Biya et Niat toujours ensemble

Paul Biya a nommé ce 31 mars 2023 trente sénateurs comme le prévoit le Code électoral. Le président de la République est resté fidèle à ses amis qu’il a reconduits. Ainsi, Marcel Niat Njifenji le président sortant du sénat, Boubakary Abdoulaye, le premier vice-président bénéficient encore de la confiance de Paul Biya. Eux qui avaient déjà été reconduits à leurs postes il y a quelques jours, devraient poursuivre leur bail en observant juste un break de quelques heures pour que leurs nouveaux mandats soient validés.

Mais Paul Biya a également ouvert le jeu à des néophytes, en restant dans le giron du pouvoir. Parmi les nouveaux venus, des noms bien connus de l’espace public national comme Séidou Mbombo Njoya le fils du défunt sultan roi des Bamoun, jadis sénateur nommé aussi ; ainsi qu’Emmanuel Chatué le président directeur général de la chaîne de télévision Canal 2 international.  

Le Code électoral à travers son article 215, alinéa 1, accorde au président de la République le privilège de nommer trente sénateurs après la proclamation des résultats de l’élection. Le RDPC, parti au pouvoir a raflé tous les 70 sièges en jeu le 12 mars 2023.

CAN U23 : Le Cameroun veut disqualifier le Gabon auprès de la CAF

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Floriss Djave est serein quand le Cameroun pleure

Après avoir perdu sur le terrain à Yaoundé mardi 28 mars dernier (1-0/7-6), le Cameroun veut disqualifier son adversaire pour jouer la Coupe d’Afrique des nations (CAN) des moins de 23 ans, en ses lieu et place. Dans un communiqué de presse, la Fédération gabonaise de football (Fégafoot) a indiqué que son homologue camerounaise a saisi la Confédération africaine de football (CAF) pour émettre des réserves sur la qualification du joueur Floriss Djave, au lendemain du match aller joué à Libreville le 25 mars dernier. On apprend que le pays de Samuel Eto’o Fils récuse l’authenticité du nom de l’attaquant qui aurait une double filiation.

Face à une situation qui pourrait entraîner la disqualification du Gabon pour le rendez-vous marocain, « la Fédération gabonaise de football tient à rassurer l’opinion nationale et internationale qu’elle reste sereine quant aux accusations portées à l’endroit de son joueur Floriss Djave». De toutes les façons, « elle rassure que ce dernier, passé par différentes sélections de jeunes, est bien né le 29 juillet 2003 à Lambaréné. Et que par conséquent, est éligible à jouer cette compétition». Laissant la Fécafoot la charge de fournir les preuves de son accusation. Entre temps, la Fégafoot prépare le tournoi qu’il entend gagner comme en 2011.

Au match aller, les Lions indomptables olympiques ont perdu (1-0) ; au retour à Yaoundé trois jours après, les poulains de Guy Feutchine se sont imposés sur le même score. Un équilibre qui imposait une partie de tirs aux buts. C’est là que l’équipe locale a perdu la partie. Mais Samuel Eto’o n’entend pas manquer le rendez-vous marocain.

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