L’un des visages les plus connus du gang les microbes dans la ville de Douala, RAKITIC, a fait irruption au quartier Bali. Sortis récemment de prison, avec une trentaine de ses compagnons, ils ôtent la vie à deux individus, vendredi soir.
Sur la Toile, on peut voir « des images du cadavre d’un homme baignant dans une mare de sang. Le crime, à la rue des manguiers. Au quartier Bali à Douala ». Il s’agit du corps d’Adriel, commerçant très connu à Douala. La victime, poignardée à mort et dépossédé de ses biens. Ceci par une trentaine de microbes. Tous originaires des quartiers Nkomondo et New-Bell.
Quelques bourreaux identifiés, sont des visages connus. RAKITIC, sorti récemment de prison, WOLOSO, MARCELO et KASS. Il faut indiquer, que ces brigands ne se sont pas arrêtés là. Après le meurtre de la rue des manguiers, ils ont également tué une deuxième personne au quartier Anatole.
Douala envahit
Pour rappel, le mardi 13 décembre 2022, ces brigands dénommés microbes, ont investi plusieurs quartiers de la ville de Douala. Pour agresser les populations et arracher leurs biens. « C’est le cas des quartiers comme Cité Sic. Où, selon des sources, ces délinquants armés d’armes blanches, ont fait irruption, obligeant les fidèles d’une église à vider le lieu. Des cas similaires ce jour-là sont signalés à Akwa, Beedi, Bonapriso, Makea, Bonamoussadi, Bessengue, Makepe, New-Bell. Où les populations ont barricadé leurs domiciles plus tôt que prévu ».
Les microbes
Il faut noter que, le phénomène des “microbes” qui semble être le dernier des néo-phénomènes criminels arrivé au Cameroun. Se rapproche des vols à main armée . Et se spécifie par l’usage régulier de la violence.
Leur âge varie entre 12 et 18 ans. Ils se déplacent par petits groupes; armés de couteaux, de machettes, de haches et de gourdins. Pourquoi ces criminels finissent par être relâché?
Une question se pose. Comment comprendre que des visages de la criminalité, reconnu dans la capitale économique, finissent toujours par être libéré? Des individus, filmés par des caméras, pris en flagrant délit sont finalement relâchés dans la nature. Ceci sous le regard des autorités (Direction générale de la sûreté, ministère de la Défense, de la justice…).