mardi, novembre 4, 2025
spot_img
Accueil Blog Page 463

Covid-19: Port des masques de nouveau obligatoire

0

Pour  freiner la propagation du coronavirus sur son territoire, le gouvernement camerounais a pris d’importantes mesures. Parmi celles-ci, figure le port obligatoire du masque dans l’espace public, entré en vigueur depuis le 13 avril 2020.Malheureusement, cette mesure n’est pas respectée  partout au Cameroun. Après plusieurs mois de sensibilisation, l’État entend désormais passer à la phase répressive. Au cours de la réunion hebdomadaire interministérielle tenue par vidéo conférence le jeudi 13 août 2020, le premier ministre Joseph Dion  Ngutté  a prescrit aux autorités administratives de faire respecter cette nouvelle.

« Le port du masque ne sera plus une obligation facultative bien au contraire, les citoyens qui vont continuer a négliger le masque seront  amendés d’une somme allant de 500 a 2000 franc CFA » a indiqué Joseph Dion Ngute au cours de cette réunion.  

Après cette décision du chef du gouvernement les voix divergentes sont élevées. D’aucuns approuvent cette décision tandis que d’autres continuent de s’entêter .Pour Kengho Franklin, « l’état invente une maladie pour se faire beaucoup d’argent, la maladie n’existe pas parce que je n’ai jamais vu quelqu’un qui est atteint » a-t-il déclaré. D’autres pensent que le masque jusqu’ici n’est pas facile à porter. C’est le cas de Roger Sonkeng « le masque étouffe, quand on le  met, il chauffe, au point ou on arrive plus à respirer .l’Etat malgré la rigueur va nous excuser parce que ce n’est pas facile ». Pour d’autres personnes, l’État est dans son droit de protéger les populations et doit imposer le port du cache-nez. Jespin  Mezendjou  pense « l’Etat a eu raison de prendre ses mesures stricte pour lutter contre cette pandémie, car les Camerounais se comportent comme si la maladie n’existait plus alors que elle est là ». C’est aussi le cas de Kana Eloïssa qui  épouse la même idée « le port du masque doit être obligatoire comme l’État a dit parce que à cette allure, le Cameroun risque avoir la palme d’or des testés positifs de cette maladie, les maires doivent mettre en application la rigueur de l’État sur le port du masque pour stopper la propagation du virus »

Nelson Noumbo (Stagiaire)

Justice : Curiosités et surprises de la réunion du Conseil supérieur de la Magistrature

0
Le conseil supérieur de la magistrature. Laurent Esso chuchote à l'oreille de Paul Biya

Pas de Conseil de discipline

Si la réunion du Conseil Supérieur de la Magistrature tenue mardi dernier au Palais de l’Unité a marqué les esprits, c’est surtout parce qu’aucun magistrat n’a été traduit devant le Conseil de discipline de l’instance supérieure de la magistrature. Mis sur pied pour statuer sur les manquements aux règles déontologiques, les violations graves et délibéré d’une règle de procédure dans une procédure devenue définitive, ou sur les violations du secret du délibéré et de l’obligation de réserve, le conseil de discipline du Conseil Supérieur de la Magistrature n’aura donc pas jouit de ses prérogatives au cours de la réunion qu’a présidé le chef de l’Etat le 10 août dernier. Laurent Esso, ministre de la Justice Garde des Sceaux, a confié nos confrères de Cameroon Tribune que cette situation s’explique par le fait qu’il « n’y a pas eu de dossiers disciplinaires instruits ». Avant de préciser que : « c’est quand le Conseil de discipline achève l’instruction que le président de la République décide de traduire un magistrat devant le Conseil Supérieur de la Magistrature en conseil de discipline ». Pourtant au sein de l’opinion plusieurs dossiers disciplinaires étaient annoncés contre les magistrats véreux. Mais ça n’a pas été le cas. Aucun justiciable, n’aurait donc saisi le conseil de discipline du Conseil Supérieur de la Magistrature au cours de ses trois dernières années ? Surprenant quand même, mais difficile de se prononcer quand on n’a pas eu accès aux dossiers traités par la commission. L’évidence est que, même les magistrats eux-mêmes et plusieurs personnalités proches des couloirs de la justice ont marqué leur surprise du fait de l’absence des magistrats traduits au conseil de discipline de Conseil Supérieur de la Magistrature. « Pas un seul dossier sur la table du Conseil Supérieur de la Magistrature, même pas celui du juge qui utilise sa décision comme arme de chantage ? », se demande Christophe Bobiokono, directeur de publication du journal Kalara.

Une femme aux commandes du TCS

L’une des plus grosses surprises de la dernière réunion du Conseil Supérieur de la Magistrature tenue le 10 août dernier au palais d’Etoudi, est la nomination d’une femme à la tête du Tribunal Criminel Spécial (TCS). Depuis cette date, Annie Noëlle Bahounoui Batende est devenue la première femme de l’histoire du Cameroun à prendre les commandes de cette juridiction spéciale, chargée de juger les citoyens soupçonnés de détournement de denier public. Connue pour sa rigueur, et son intégrité, la nouvelle chasseuse de l’épervier est surtout réputée d’avoir mis en 2014, sous mandat de dépôt à la prison centrale de Kondengui, Louis Bapes Bapes, l’ancien ministre des Enseignements secondaires. A la tête du Tribunal Criminel Spécial, l’ancienne juge d’instruction au sein de la même juridiction, aura pour principale mission de donner un nouveau souffle à cette juridiction spéciale en hibernation depuis 2019. Depuis l’arrestation en mars et avril 2019 du couple Mebe Ngo’o, aucune autre grosse pointure du régime n’est plus tombée dans les filets de l’opération épervier. La magistrate de 4e grade qui connait bien les rouages du Tribunal Criminel Spécial, pour y avoir travaillé pendant plusieurs années viendra selon certains analystes, boucler plusieurs dossiers en attente au TCS depuis des années. Elle devra en outre aider l’Etat à recouvrer les plus de 181 milliards de francs CFA de dommages, d’amendes et intérêts infligés aux justiciables reconnus coupables de malversation financière.

Paul Biya ressuscite Ange-Michel Angouing

Au garage depuis le dernier remaniement ministériel, Michel Ange Angouing, l’ancien ministre de la Fonction publique et de la Réforme Administrative (Minfopra) a été nommé conseiller technique auprès du ministre de la Justice. C’était l’une des surprises de la dernière réunion du Conseil Supérieur de la Magistrature présidée le 10 août dernier par le président de la République. Même si certains observateurs trouvent dérisoire cette nomination comparativement aux fonctions de ministre que le fils de la région de l’Est a occupé jusqu’au 04 janvier 2019. D’autres en revanche pense qu’il y a été nommé pour se frayer un nouveau chemin vers les hautes sphères du pouvoir. « D’ailleurs ce n’est pas n’importe qui est nommé conseiller du ministre de la Justice Laurent Esso », commentent-ils pour donner plus de valeur à la fonction qu’occupe désormais le magistrat hors hiérarchie premier groupe. Aux côtés de Laurent Esso, Michel Ange Angouing devra déployer sa longue expérience de magistrat et de ministre et surtout faire feu de tout bois pour prouver à celui que l’on nomme le « cœur du pays », qu’il a du talent et de la compétence. Il devra surtout être strict, rigoureux et méticuleux pour faire bon ménage avec Laurent Esso dont la rigueur dans le travail frise l’unanimité.

Par Joseph Essama

RDPC : Jean Nkuété traque les insoumis

0
Peter Mafany Musonge engage la procédure des sanctions appelé à sanctionner les indisciplinés

Au Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC), on n’a pas encore tourné la page du double scrutin législatif et municipal du 09 février dernier. Dans un communiqué de presse rendu public ce 18 août 2020, Jean Nkuété annonce la réhabilitation de la commission de discipline ad hoc du Comité central du parti. Instance « chargée de connaître des cas d’indiscipline relevés lors des élections législatives et municipales » passées. Sans détails sur les cas en instance.

Mais depuis 2013, le comité central du parti au pouvoir lutte contre une indiscipline qui a fait son lit dans les rangs du parti. A l’issue des mêmes élections tenues en 2013, le parti avait jugé et sanctionné tous les militants qui ne s’étaient pas alignées sur les positions décidées par son instance dirigeante. Parmi les indisciplinés passés devant la commission Musonge, il y avait notamment le Littoral qui concentrait une bonne partie des militants qui se sont rebellés contre les choix opérés par le sommet du parti. Notamment le Moungo et le Nkam dont certains cadres s’estimant prêts n’ont pas été retenus pour la course vers les mairies et les postes de députés.

Constituée de 16 membres, la Commission de discipline du RDPC est présidée par l’ancien Premier ministre Peter Mafany Musonge. Avec comme vice-présidents quatre caciques du parti : Jacques Fame Ndongo, Ibrahim Talba Mala, Gilbert Tsimi Evouna et Yaou Aïssatou. En 2013, la commission avait suspendu certains membres. Pascal Charlemagne Messanga Nyamding qui avait ouvertement soutenu l’opposition dans le Nkam contre le RDPC, avait été averti.

Ci-dessous, la commission de discipline du RDPC

La commission de discipline du RDPC

Don présidentiel : paix retrouvée entre serge Branco et Roger Milla

0
Milla_Branco-La paix retrouvée

« Son excellence Roger Milla m’a félicité de mon geste de l’avoir appelé pour lui expliquer le fond de nos doléances…» Serge Branco Namekong ne cache pas son bonheur d’avoir pu échanger avec Roger Milla vendredi soir. Au sujet de la polémique née de la doléance faite par le médaillé d’or olympique à l’endroit du chef de l’Etat, au bénéfice des champions olympiques de Sydney. Dans l’interview qu’il a accordée au quotidien La Nouvelle Expression lundi dernier, l’homme décrit la misère qui ronge progressivement les héros de Sydney, en faisant le rapprochement avec leurs aînés du Mondial 1990. Invitant le chef de l’Etat à mettre en place un mécanisme de reconversion des sportifs de haut niveau. Mais c’est l’argument de la grandeur du sésame ramené de Sydney, brandi par Serge Branco, qui a retenu l’attention de Milla. «Nous, les champions olympiques, après discussions entre nous, voudrons que notre capitaine (Geremi Sorele Njitap) écrive au Chef de l’Etat, son excellence Paul Biya, pour une récompense à la hauteur de notre performance il y’a 20 ans car nous estimons avoir remporté le plus grand succès de l’histoire du football camerounais sur le plan mondial», rappelait le héros de Sydney, dans l’interview.

Une sortie de Roger Milla a mal accueillie. « Je ne me suis jamais comparé à Mbappé Leppé ni à Tokoto Jean-Pierre ni à quelqu’un d’autre. Je ne peux pas accepter que quelqu’un qui n’a même pas un …Il a joué au football où pour dire: «est-ce que Roger Milla a joué plus que nous ?» En plus il ne dit pas plus que tout le monde mais plus que moi. Lui qui ? Il sait ce que c’est que le football ?», s’est énervé le tueur du mythe Higuita, invité du Débrief sur la chaine Canal 2 international. « Nous avons toujours pris ce qu’on nous a donnés. Nous n’avons jamais revendiqué quoi que ce soit au sein de cette équipe nationale. Jamais depuis 1970 que je suis dans cette équipe nationale. Il y a des moments où nous avons effectué des déplacements avec seulement 500 francs dans les poches. Cela ne nous a pas empêchés d’aller faire le résultat», enfonçait-il. L’ambassadeur itinérant qui rappelle que les logements sont une promesse du chef de l’Etat.

Un point commun entre les deux adversaires d’hier. « Même s’il a encouragé notre doléance, il a en retour décrié la forme», rapporte Branco. « Nous avons longuement discuté et je lui ai expliqué tout le respect et la considération que nous les champions olympiques avons pour les grandes champions et idoles qu’ils ont été pour nous et jamais nous n’avons pensé à minimiser leur performance de 1990 ou mettre notre médaille au-dessus de leur quart de finale de Coupe du monde puisqu’il nous ont inspirés avec leurs performances incroyables inimaginables de 1990, à réaliser 10 ans après eux, ce qu’on a réussi à Sydney 2000 », explique-t-il. En tout cas, «il m’a donné beaucoup de conseils après m’avoir fait l’historique de leur vécu depuis les années 1970 dans la tanière », confie-t-il. «J’ai beaucoup appris de ses conseils», insiste celui qui souhaitait « éteindre la polémique du manque de respect qui commençait à prospérer dans les médias et sur la toile à ce sujet». Les deux gloires du football fument désormais le calumet de la paix et regardent dans la même direction : celle de la réflexion sur le devenir des anciens footballeurs.

Mondial 90 : Les entraîneurs inconsolables

0
Des héros de 1990 oubliés

Alors que le ministère de l’habitat et du développement urbain (Minhdu) s’attèle à engager le processus devant aboutir à l’octroi des 22 logements présidentiels aux Lions indomptables ayant joué la Coupe du monde de football Italie 1990, les polémiques n’ont pas fini de se nourrir des développements nés de l’annonce faite la semaine dernière par le ministre des Sport et de l’éducation physique (Minsep). Avec parfois comme « victimes » et « mendiants » les entraîneurs qui ont été « oubliés » dans la promesse faite il y a trente ans par Paul Biya. « Il nous a semblé nécessaire et opportun de dire notre vérité sur les primes et logements Sic relatifs à notre participation à la Coupe du monde». Dans une mise au point rendue publique ce vendredi, trois des adjoints de Valeri Nepomniaschi ont tenu à clarifier leur situation sur le sujet. Déjà, Jules Frédéric Nyongha, Jean Manga Onguene et Michel Kaham, les trois signataires de la mise au point, confirment avoir écrit au président Paul Biya pour réclamer leurs parts de logements. Contrairement au démenti fait par le dernier cité, joint par la rédaction de Défis actuels dans son édition du lundi dernier. Michel Kaham qui déclarait alors que « nous sommes des adultes ; pour nous, la page est tournée». Non sans regretter que les entraîneurs qui sont du maillon incontournable dans une équipe soient ignorés lors des récompenses de l’aventure « heureuse » qui avait conduit le Cameroun en quarts de finale de la Coupe du monde. Une grande première pour le continent africain, que Paul Biya, spectateur du premier exploit de cette épopée (la victoire camerounaise sur l’Argentine, 1-0, Ndlr), salua par la promesse de 22 logements. Avant d’oublier sa parole, pour ne la tenir que trente ans après.

Clarifications sur les logements et les primes de 90

« Les joueurs ont initié récemment leur requête et ont eu gain de cause. A leur suite, nous entraîneurs de la Coupe du monde 90, avons aussi écrit à monsieur le président de la République par le truchement du ministre des Sports et de l’éducation physique », écrivent-ils. Mentionnant entre parenthèses « tout comme les joueurs ». Une allusion au stratagème utilisé par les joueurs pour pouvoir enfin obtenir la tenue de la promesse présidentielle vieille de trente ans. Narcisse Mouelle Kombi, le Minsep, a effectivement transmis le courrier à Paul Biya, assurent-ils. Les trois mécontents saisissent l’occasion pour faire la lumière sur certains pans de ce dossier. « Le secrétaire général de la présidence de la République demandera au Minuh (l’actuel Minhdu, Ndlr) de s’accorder avec le ministre des Sports pour lui communiquer la liste nominative des joueurs et encadreurs susceptibles de bénéficier du don en logement SIC du chef de l’Etat», apprend-on de la mise au point. En clair, tous les membres de la délégation n’étaient pas bénéficiaires des logements, et ils n’étaient pas destinés uniquement aux joueurs, selon les auteurs de la mise au point.

« Comme pour nos primes de la coupe du monde 90, nous faisons confiance à Son excellence monsieur le président de la République, qui comme à son habitude est équitable dan ses décisions », espèrent-ils. Informant officiellement l’opinion qu’une telle initiative en 2014, avait déjà permis aux adjoints camerounais de l’entraîneur soviétique de recevoir enfin leurs primes de la coupe du monde 90. Primes qu’ils avaient boudées pendant la compétition, faute d’accord avec le ministre Joseph Fofé de l’époque, qui les reversa au Trésor public. S’en suivront d’interminables discussions. « En 2014, le Chef de l’Etat donnera l’ordre de nous payer. Ce qui est fait immédiatement et en totalité», reconnaissent-ils. « Nous percevons le même montant que les joueurs et non le double comme prétendu par certains», précisent-ils. Sans certitude catégorique. « Tout dépendra en effet de la manière dont le dossier lui sera présenté». Quoiqu’il en soit, « nous sommes fiers et le resterons à jamais pour service rendu à la nation lors de cette campagne historique de notre équipe nationale à la Coupe du monde 90 en Italie».

Enseignements secondaires : Nalova Lyonga interdit les cours de vacances

0
Nalova Lyonga ne veut plus de cours de vacances

Nalova Lyonga est catégorique. Les établissements d’enseignement secondaires n’ont pas l’autorisation d’organiser les cours de vacances cette année. L’information est contenue dans un communiqué rendu public le 14 août dernier par la ministre des Enseignements secondaires qui «porte à la connaissance de la communauté éducative nationale que suite aux mesures édictées par le gouvernement de la République dans le cadre de la lutte contre la propagation de la pandémie de la Covid-19, l’organisation des cours de vacances est formellement interdite dans les établissements publics et privés sur toute l’étendue du territoire national». Par conséquent, menace la ministre, «toute institution scolaire dont les infrastructures seront utilisées pour l’organisation desdits cours, sera sanctionnée conformément à la réglementation en vigueur». D’ailleurs, la ministre des Enseignements secondaires rappelle que «les vacances scolaires sont une période au cours de laquelle les jeunes doivent se consacrer aux activités ludiques à caractère éducatif ainsi qu’a l’apprentissage des valeurs sociales et culturelles pour une meilleure intégration».

Déception

Si Nalova Lyonga croit bien faire en interdisant l’organisation des cours de vacances dans les établissements publics et privés du pays, certains enseignants et patrons d’écoles eux, semblent très déçus de cette décision. «On comprend certes la volonté du gouvernement de protéger les acteurs des milieux scolaires, mais il ne faut pas perdre de vue le fait que les établissements, les enseignants et les élèves ont besoin de ces cours qui peuvent s’avérer indispensables au regard des difficultés rencontrées durant l’année scolaire qui s’achève», fait remarquer le directeur d’un collège basé à Yaoundé. «Ces cours dit-il encore, sont en effet importants à plusieurs titres. Ils permettent non seulement de relever le niveau des apprenants et les préparer à bien aborder la prochaine rentrée scolaire, mais ils donnent aussi l’opportunité aux enseignants de se faire un peu d’argent pour subvenir à leurs besoins pendant cette période difficile ».

Cours à domicile

Winnie Mpella, 16 ans, avait misé sur les cours de vacances pour ne pas définitivement perdre l’envie de retourner à l’école. Depuis l’arrêt des cours observés entre les mois de mars et mai derniers en raison de la propagation du coronavirus, la jeune élève promue en classe de première a perdu certains réflexes. «Je n’arrive plus à me lever à 4 heures pour étudier, affirme l’adolescente, l’air dépitée. Je ne parviens plus à m’exprimer en anglais, comme je le faisais avec mes copines au Lycée. Je me disais que je pouvais profiter des cours de vacances pour me remettre au travail et récupérer mes bonnes habitudes, mais ce ne sera plus possible. Pour moi, ce ne sont pas seulement les cours qui m’intéressent, mais surtout l’environnement scolaire ; l’établissement, les salles de classes, les camarades, etc.». Comme elle, certains élèves et enseignants songent à des cours de vacances… à domicile.

Par Arthur Wandji

Bac 2020 : Les auteurs de la fuite des épreuves sanctionnés

0
Nalova Lyonga sans pitié pour les fraudeurs

Pauline Nalova Lyonga tient les responsables de la fuite des épreuves du baccalauréat général 2020. En tout, ce sont sept personnes tous en service au service de Reprographie de l’Office du baccalauréat du Cameroun (OBC) dont trois Professeurs des lycées d’enseignement général (PLEG), selon les résultats des enquêtes diligentées par le ministre des Enseignements secondaires (Minesec). Les trois enseignants sont Ngoumti Célestin de Paul (chef de service), Bona Zachée et Nsegbe (cadres détachés). Les quatre autres sont tous des agents (décisionnaire pour Ngah Tsimi Léontine Héloïse, secrétaire Repro), de maîtrise de maîtrise pour les trois autres (Hayatou Issa Junior, agent de bureau, Abena Ngono Gabriel Noël qui est agent de maîtrise et Mimfoumou Mfomo Valerie qui est secrétaire). Ils sont reconnus coupables de « négligence, fuite et complicité de fuite des épreuves du baccalauréat session 2020», après les enquêtes administratives décidées le 28 juillet dernier par le Minesec.

Les enseignants du groupe écopent de trois mois de suspension. Sanction décidée directement par leur chef de département ministériel. Nalova Lyonga met les autres à la disposition du directeur de l’Ofc, en l’instruisant « de diligenter, à leur encontre, les mesures disciplinaires qu’imposent les circonstances ». En plus, les sept personnes épinglées risquent des poursuites judiciaires. Et un probable séjour derrière les barreaux.

Insécurité : Alerte à la bombe à Yaoundé

0
La-gendarmerie-en-place-à-la-Fonction-publique

Panique à Yaoundé ce jour. Un engin soupçonné d’être un Engin explosif improvisé (EEI) a été découvert au ministère de la Fonction publique et de la réforme administrative (Minfopra), peu avant midi. « C’est un courrier qui a été reçu à la porte 207. Lorsque l’agent l’a détaché, il s’est vite rendu compte qu’il s’agissait d’un colis dangereux et a alerté ses supérieurs et les policiers qui assurent la sécurité. Ils ont confirmé les soupçons », rapporte un employé du bâtiment. Entre temps, « ils ont alerté les forces de défense et de sécurité, après avoir enlevé le colis qu’ils ont posé près Lac (municipal). C’et là que l gendarmerie a expertisé et constaté la dangerosité de l’objet et a fait évacuer le bâtiment», poursuit-il.

L’engin que les premières informations disaient avoir explosé, ne l’a pas été, rassurent les témoins. L’appareil aurait été désactivé avant d’être transporté par la gendarmerie nationale. Les lieux ont été investis par des éléments de la police, de la gendarmerie et de la Garde présidentielle qui fouillent de fond en comble les bureaux et tous les lieux susceptibles d’intéresser les terroristes. Les usagers, eux, se trouvent désemparés. « Revenez dès demain. Il n’y a pas travail aujourd’hui», répète régulièrement un agent posté à l’entrée, chargé d’orienter les visiteurs et autres nécessiteux des services de la Fonction publique.

Les faits surviennent trois jours après une explosion d’une bombe artisanale dans un bistrot du marché Mokolo. Un sac posé par un client présumé, contenait un engin qui a explosé après que le « faux » client ait vidé les lieux. « Heureusement que personne ne se trouvait sur la table qu’il occupait», rapporte un commerçant dudit marché. Depuis quelques mois, la police et la gendarmerie signalent dans les villes de Yaoundé, la présence de terroristes ayant des projets d’attentats dans ces deux villes.

Louis Paul Motaze : « Nous sommes favorables à l’annulation de la dette des pays africains »

0

Au cours de cette réunion, l’un de vos collègues a clairement indiqué que le rééchelonnement de la dette ne saurait constituer une solution à la crise actuelle, il proposait à cet effet une annulation de la dette des pays africains. Quel est votre avis sur le sujet ?

Il ne faut jamais prendre les choses dans l’absolu. On ne peut pas dire qu’alléger la dette est une mauvaise chose. L’allègement de la dette est aussi une bonne initiative. Car toutes les échéances de remboursement de la dette qui était devant nous et qui allaient du 1er mai au 31 décembre sont reportées, ce qui nous crée un espace budgétaire pour régler d’autres problèmes. Ce qui est tout à fait appréciable, mais c’est insuffisant. C’est-à-dire que cette dette qui est reportée, on finira par la payer. Ce sujet et bien d’autres font partie des discussions qui ont lieu au cours des nombreuses réunions que nous avons avec les PTF. On en a par exemple parlé au cours du Comité ministériel auquel prenaient part les représentants du FMI, des membres du G20, le Trésor français, etc. Et je puis vous dire qu’ils nous ont fait savoir que ce sujet occupe une place importante dans les différentes discussions qu’ils ont entre eux. A savoir que, est-ce qu’on s’arrête à ce qu’on a déjà fait ou alors on va plus loin ? Nous espérons justement qu’ils comprendront qu’il faut aller beaucoup plus loin, en allégeant davantage ou alors annuler. Evidemment que si vous me posez la question de savoir si on doit annuler cette dette, je vous répondrai par l’affirmative. Mais il ne s’agit d’un décret que je peux prendre. C’est donc une discussion que nous devons avoir avec eux. Le plus important à mon avis c’est que quand nous discutions avec ces partenaires, nous devons toujours leur démontrer que nous ne demandons pas des choses pour que demain nous replongions dans les mêmes travers. Parce que c’est aussi pour cette raison que certains des solutions qui nous sont proposées sont pour nous insuffisantes. Et ce parce que certaines institutions se disent qu’en nous apportant certaines solutions, nous allons de nouveau replonger dans l’indiscipline. La meilleure manière d’effacer cette façon de voir les choses c’est en démontrant que nous sommes capables de faire plus et mieux. En évitant par exemple de nous retrouver dans un endettement inconsidéré et qui ne produit pas de richesses. Je crois que les pays africains ont bien besoin de faire cette preuve.

Que pensent les partenaires techniques et financiers de la façon dont la crise sanitaire est gérée par les pays de la Cemac et notamment par le Cameroun ?

Il se fait que ce matin (6 août, Ndlr) avant notre vision conférence, nous avions déjà une autre vision conférence avec le Premier ministre et l’ensemble des membres du gouvernement pour parler du Covid-19 au Cameroun, les choses se passent plutôt bien. C’est-à-dire que la stratégie que le chef de l’Etat a mis sur pied et qui est appliquée par le Premier ministre affiche de bons résultats. J’en veux pour preuve le taux de guérison, le taux de létalité, etc. De toute façon, les pays africains ont été félicités par les PTF parce qu’ils ont réalisé que les pays africains ont pris le taureau par les cornes. Pour la suite, nous leur demandons de continuer à nous soutenir pas toujours de manière ponctuelle, mais de façon beaucoup plus structurelle. Et ce à travers les Equipements de Protection Individuelle, etc. Il en est de même en ce qui concerne la fabrication des médicaments, et dans ce domaine, il est important de souligner que le Cameroun le fait déjà. C’est dire que l’Afrique s’est jusqu’ici bien comportée et nous demandons d’avoir plus d’aides pour sortir définitivement de l’ornière.

Réalisée par Junior Matock

Alamine Ousmane Mey : « Nous avons besoin de plus d’assistance de nos partenaires »

0

Monsieur le ministre quels sont les grands axes du mémorandum validé par les gouverneurs africains du fonds monétaire international et de la Banque mondiale ?

Notre pays vient d’être honoré par l’organisation de cet événement, à savoir le Caucus africain qui dans sa 57ème édition sous forme virtuelle s’est tenue au Cameroun. Cette rencontre se tient dans un contexte particulier marqué par la crise sanitaire et qui a d’ailleurs présidé au choix du thème du Caucus 2020. Les gouverneurs se sont retrouvés pour formuler des doléances qui sont adressées au Fonds Monétaire International (FMI), au groupe de la Banque Mondiale, ce qui se fait sous forme de mémorandum à remettre à ces deux institutions en marge des assemblées annuelles au mois d’octobre. Nous avons donc travaillé sur cet important document et cinq grands axes ont été retenus pour traduire les attentes des Etats africains regroupés autour du Caucus africain. Le premier aspect porte sur le renforcement de l’aide extérieure, de la mobilisation des ressources. Cet appel a été adressé à l’endroit du Fonds Monétaire International et de la Banque Mondiale pour relever le niveau des ressources dont on a besoin en cette période difficile. Ensuite, il est évident que pour faire face à cette pandémie, le renforcement du système de santé, l’accès aux services sociaux de base, le relèvement de la qualité de l’éducation sont importants. En d’autres termes, la place du capital humain constitue un axe majeur de nos politiques de développement. C’est un axe qui va faire l’objet de la présentation du mémorandum aux institutions de Bretton Woods. Le troisième concerne la gestion macro-prudentielle et budgétaire et la gouvernance en pareille circonstance de crise. Nous avons convenu qu’il faille bénéficier encore davantage de l’assistance technique, du soutien et de l’accompagnement de nos partenaires pour garantir une stabilité à l’intérieur et à l’extérieur. Le quatrième concerne le secteur privé qui, à travers les marchés, doit être entretenu, préserver, tout comme l’emploi qui doit être également créé pour nous permettre d’aller de l’avant en matière d’inclusion sociale.

Qu’en est-il du cinquième axe ?

Il est relatif à notre représentation au sein des institutions de Bretton Woods. Les pays africains sont représentés dans diverses sphères de ces institutions et nous saluons les développements récents qui ont donné lieu à la désignation d’un second Vice-président pour l’Afrique centrale et de l’Ouest. La nomination au niveau du FMI du directeur général adjoint, madame Antoinette Sayed. Autant de chose qui font que nous soyons dans une dynamique qui permettra à nos pays de poursuivre leurs ripostes face à la pandémie, mais de se structurer pour que dans le futur, à travers une transformation économique et l’avènement numérique à travers la promotion du genre, des jeunes, et la promotion du secteur privé, que nous puissions retrouver le sentier de la croissance. Il faut le dire, le continent africain va rencontrer d’énormes difficultés. C’est la première fois en 2020, après près de 25 ans de croissance positive que l’Afrique subsaharienne va connaître une récession. C’est donc dire l’ampleur des conséquences économiques et sociales de cette pandémie. Heureusement le continent s’en sort plutôt bien au regard des statistiques. Il faut donc continuer à observer les mesures barrières pour sortir définitivement de cette crise sanitaire.

Réalisée par Junior Matock

- Publicité -
Google search engine