lundi, novembre 3, 2025
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Sénat : Paul Biya nomme les 30 sénateurs restants

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Biya et Niat toujours ensemble

Paul Biya a nommé ce 31 mars 2023 trente sénateurs comme le prévoit le Code électoral. Le président de la République est resté fidèle à ses amis qu’il a reconduits. Ainsi, Marcel Niat Njifenji le président sortant du sénat, Boubakary Abdoulaye, le premier vice-président bénéficient encore de la confiance de Paul Biya. Eux qui avaient déjà été reconduits à leurs postes il y a quelques jours, devraient poursuivre leur bail en observant juste un break de quelques heures pour que leurs nouveaux mandats soient validés.

Mais Paul Biya a également ouvert le jeu à des néophytes, en restant dans le giron du pouvoir. Parmi les nouveaux venus, des noms bien connus de l’espace public national comme Séidou Mbombo Njoya le fils du défunt sultan roi des Bamoun, jadis sénateur nommé aussi ; ainsi qu’Emmanuel Chatué le président directeur général de la chaîne de télévision Canal 2 international.  

Le Code électoral à travers son article 215, alinéa 1, accorde au président de la République le privilège de nommer trente sénateurs après la proclamation des résultats de l’élection. Le RDPC, parti au pouvoir a raflé tous les 70 sièges en jeu le 12 mars 2023.

CAN U23 : Le Cameroun veut disqualifier le Gabon auprès de la CAF

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Floriss Djave est serein quand le Cameroun pleure

Après avoir perdu sur le terrain à Yaoundé mardi 28 mars dernier (1-0/7-6), le Cameroun veut disqualifier son adversaire pour jouer la Coupe d’Afrique des nations (CAN) des moins de 23 ans, en ses lieu et place. Dans un communiqué de presse, la Fédération gabonaise de football (Fégafoot) a indiqué que son homologue camerounaise a saisi la Confédération africaine de football (CAF) pour émettre des réserves sur la qualification du joueur Floriss Djave, au lendemain du match aller joué à Libreville le 25 mars dernier. On apprend que le pays de Samuel Eto’o Fils récuse l’authenticité du nom de l’attaquant qui aurait une double filiation.

Face à une situation qui pourrait entraîner la disqualification du Gabon pour le rendez-vous marocain, « la Fédération gabonaise de football tient à rassurer l’opinion nationale et internationale qu’elle reste sereine quant aux accusations portées à l’endroit de son joueur Floriss Djave». De toutes les façons, « elle rassure que ce dernier, passé par différentes sélections de jeunes, est bien né le 29 juillet 2003 à Lambaréné. Et que par conséquent, est éligible à jouer cette compétition». Laissant la Fécafoot la charge de fournir les preuves de son accusation. Entre temps, la Fégafoot prépare le tournoi qu’il entend gagner comme en 2011.

Au match aller, les Lions indomptables olympiques ont perdu (1-0) ; au retour à Yaoundé trois jours après, les poulains de Guy Feutchine se sont imposés sur le même score. Un équilibre qui imposait une partie de tirs aux buts. C’est là que l’équipe locale a perdu la partie. Mais Samuel Eto’o n’entend pas manquer le rendez-vous marocain.

Huawei ICT Competition 2022-2023 :Le Cameroun qualifié pour la finale mondiale

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Les candidats camerounais

Marius Trésor Amba Amba, Joslain Lionnel Ndzie Mbene, Emmanuel Foka Megne Fotso, qui sont dans l’équipe Network Track et Chi Azah Sheyron, Kamdem Yamen Ulrich Laress et Formasit Chijoh Fokunang représentant l’équipe cloud track. Leurs noms vont bientôt résonner à travers le monde. Sélectionnés parmi les 50 candidats en lice pour la finale nationale du concours « Huawei ICT Competition » tenue le 31 janvier 2023 à Yaoundé et à Douala, ces étudiants en master informatique-réseau, issus respectivement de SUP’PTIC, l’ENSPY et de l’Université de Buéa, ont affronté le 22 mars à Yaoundé et à Douala, d’autres candidats venus d’Algérie, de Tunisie, du Maroc, d’Egypte, de Lybie, du Sénégal, du Mali, d’Ethiopie et du Cap Vert, en épreuves écrites et pratique, en ligne. Un examen comptant pour l’étape régionale du concours « Huawei ICT Competition », édition 2022-2023.

Le Cameroun prêt pour la grande étape mondiale

Ces étudiants des dix pays de la région de Huawei Northern Africa constitués en équipes concourent sur les spécialités Network track et Cloud track. Au terme de la phase écrite de Yaoundé, les ambassadeurs du Cameroun se sont dits satisfaits : « La première partie est passée, on a fait du mieux qu’on pouvait. C’est vrai que ce n’était aussi évident comme on s’imaginait. On attend l’étape de la pratique et nous espérons franchir l’étape régionale », a confié Marius Trésor Amba Amba, étudiant en Master 2 spécialité service réseau radio mobile à SUP’PTIC. Pour Emmanuel Foka Megne Fotso, étudiant en Master 2 réseau à l’ENSPY, « l’écrit a été assez difficile et je compte sur la pratique pour m’en sortir ». Même son de cloche pour Joslain Lionnel Ndzie Mbene, qui se dit « très confiant au sortir de ce test écrit de l’étape régionale ».

Tous espèrent pouvoir passer à l’étape de la grande finale globale. Et l’équipe dirigeante de Huawei Cameroun le souhaite à tous ses candidats. Edmonde Djiokeng Teboh, Directrice des Relations publiques Huawei zone CEMAC. « Le Cameroun a du talent. Nos étudiants sont brillants et ne demandent qu’à être découverts. C’est pourquoi tout comme les années précédentes, je pense que le Cameroun pourra se qualifier en grande finale globale où ils feront encore des merveilles », se montre-t-elle confiante à l’issue de l’étape régionale de « Huawei ICT Competition » 2022-2023.

Comme aux deux dernières éditions, l’équipe du Cameroun Network track arrache sa qualification pour la grande finale mondiale en remportant le 2ième prix de cette finale régionale.

Couverture santé universelle : les raisons de la précarité du secteur informel

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L’esquisse de réponse a été donnée le 30 mars 2023 à Yaoundé, le temps d’une table ronde organisée par la division de recherche en matière de santé du Nkafu Policy Institute.

Afin de trouver des solutions aux problèmes d’adhésion du secteur informel aux régimes d’assurance maladie, le pôle de recherche en matière de santé du Nkafu Policy Institute a réuni le 30 mars à Yaoundé, les experts en la matière pour réfléchir sur « les défis » y relatifs.

Dans un contexte où les politiques publiques en matière de santé promeuvent la couverture sanitaire universelle, l’on déplore encore les conditions de vie des populations qui ne sont pas adaptées à cette réalité. 

« Au Cameroun, les assurances maladie rencontrent beaucoup de challenges pour attirer les populations où les travailleurs du secteur informel, à souscrire à une assurance maladie. Ce challenge c’est principalement la méconnaissance des produits de l’assurance santé et comment est-ce qu’ils peuvent en bénéficier. Ils ne comprennent pas comment ces produits fonctionnent, comment est-ce qu’ils peuvent les protéger quand ils ont des factures de santé qui montent à des taux extrêmes. Le deuxième aspect, c’est les coûts de l’assurance qui sont extrêmement élevés. Le prix moyen de l’assurance maladie au Cameroun est de 20000 FCFA par mois. C’est extrême pour quelqu’un qui touche le SMIG de 41 875 FCFA par mois », renseigne Christabelle Guessie Chimoun, Médecin et économiste de Santé.

Dans le prolongement de son argumentaire, elle propose au gouvernement, les mutuelles de santé communautaire qui ont fait leurs preuves sur d’autres territoires. « Ce modèle a fonctionné au Ghana, au Rwanda, et au Sénégal. Et grâce à ce modèle, ces pays sont en chemin pour atteindre la couverture santé universelle. En tant qu’économiste de la santé, et médecin de santé publique, je pense que ce modèle peut fonctionner au Cameroun. C’est un modèle basé sur la solidarité, et la solidarité fonctionne pour nous. Parce qu’on vit en communauté, on mange en communauté, on s’aime en communauté », soutient-elle.   

Selon Nkafu Policy Institute, le secteur informel représente plus de 50% du Produit Intérieur Brut (PIB) et environ 90% de la population active au Cameroun. Malgré cela, constate-t-il, les travailleurs de ce secteur sont laissés à l’écart du progrès vers la couverture sanitaire universelle.

Pourtant, l’engagement du secteur informel est l’un des défis les plus critiques des systèmes de couverture de santé, car les travailleurs de ce milieu sont moins susceptibles de s’inscrire à des régimes d’assurance maladie privés ainsi que d’être retenus dans les programmes d’assurance maladie du gouvernement, parce qu’ils sont en dehors du système fiscal formel.

Marché financier. Ecobank Asset Management lance un nouveau produit

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La société de gestion d’actifs  du groupe Ecobank met sur le marché un fonds commun de placement accessible au prix de 1000 FCFA pour répondre aux besoins en produits adaptés pour toutes les classes sociales et à des rendements élevés.

Présent sur les marchés financiers depuis plus de 15 ans,  EDC Asset Management, membre du groupe Ecobank  a identifié  certaines insuffisances et des besoins  au sein de la sous-région.  Il s’agit entre autres du manque de produits bancaires alternatifs, la forte demande des rendements meilleurs, une demande des produits innovants par toutes les classes sociales. Le nouveau produit de cette société de gestion d’actifs répond donc à certains de ces besoins.  Dénommé FCP Ecobank Monetaire Cemac, ce nouveau fonds de placement se veut accessible avec  une souscription  minimale de 10000 FCFA pour une valeur de 1000 FCFA la part.  Autre avantage, aucun frais de souscription et aucun frais de rachat applicable à tout souscripteur qui souhaiterait entrer en possession de son investissement  après une période minimale de 30 jours. Par contre,  des frais de des investissements de 0,5% peuvent être appliqués en cas de sollicitation avant la période minimale requise.

Le produit qui a connu son lancement officiel il y a quelques jours à Douala, a une taille de lancement  de 150 millions de FCFA. D’une durée de vie de 99 ans, il  couvre un exercice allant du 1er janvier au 31 décembre de chaque année. Le fonds devra générer un rendement annuel correspondant à l’indice de référence adossé aux titres souverains  ayant une maturité de 182 jours. Le fonds effectuera une distribution semestrielle des revenus d’intérêt. Ce  produit peut aussi servir de partie collatérale pour obtenir des prêts bancaires à Ecobank

 Dans sa stratégie d’investissement, le FCP Ecobank Monétaire Cemac  sera investi à hauteur d’au moins 95% de son actif net en instruments de taux court-terme. Notamment les titres émis par les Etats dont la maturité n’excède pas un an, les BTA et OTA. Avec un actif sous gestion de 16 milliards de FCFA, des solutions de placement  avec un rendement annuel  compris entre 6 et 7% sur trois ans, EDC Asset Management Cemac propose une gamme variée de produits.  Le mandat de gestion, le plan épargne pour les Entreprises et les fonds communs de placement. Son produit phare très connu jusqu’ici est le FCP Ecobank obligataire Cemac. Ce produit affiche une performance cumulée de 20.13% depuis juillet 2020.

 EDC Asset Management Cemac appartient au groupe Ecobank Developement Corporation, filiale du groupe Ecobank transnational Incorporated qui fournit des services d’ingénierie financière, de gestion d’actifs, marchés de capitaux et de gestion de patrimoine.  La société compte 19 millions de clients catégories confondues. Des particuliers,  des PME,   ONG, gouvernement etc.   Ses activités de gestion d’actifs couvrent toute l’Afrique subsaharienne avec pour objectifs de contribuer à l’intégration financière.

Inondations dans la ville de Yaoundé : Le Pady annonce la construction de nouvelles infrastructures

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Les travaux du Projet d’assainissement de Yaoundé concernent la construction d’un nouveau dalot et d’un lac qui sera situé derrière le Centre international de l’artisanat, et un canal enterré.

Depuis 2005, le gouvernement camerounais œuvre à limiter les inondations et leur impact sur les conditions socio-économiques dans la capitale Yaoundé, ceci grâce à des financements de la Banque africaine de développement (BAD), l’Agence française de développement (AFD) et du Fonds pour l’environnement mondial (Fem).

Malheureusement, après la forte pluie tombée il y a quelques jours, le trajet reliant l’Avenue Kennedy à la voirie municipale a de nouveau été le théâtre d’un spectacle désolant. Des orages ont fait déborder le lit du cours d’eau Mfoundi, obligeant certain résidents de la ville de Yaoundé de passage à ces endroits de se prêter à un jeu de gymnastique pas habituel. 

Jusqu’à présent, le Projet complémentaire d’assainissement pluvial durable de la ville de Yaoundé et son prédécesseur, le Projet d’assainissement durable de la ville de Yaoundé, qui ont pour objectif améliorer la gestion des eaux pluviales et l’hygiène, et assurer l’intégration harmonieuse des infrastructures n’ont toujours pas définitivement trouvé solution à ce problème.

« Le problème n’est pas encore totalement résolu. Au niveau de la voirie municipale, les eaux de la rivière Mingoa arrivent dans le Mfoundi de manière perpendiculaire. Du fait de cette configuration, lorsque les eaux du Mfoundi montent, celles de l’affluent ne peuvent plus y entrer. Connaissant désormais le problème, il est envisagé de construire un nouveau dalot qui passe sous la route au niveau de la voirie municipale. A l’avenue Kennedy on construira un lac dans la zone marécageuse située derrière le Centre international de l’artisanat, et un canal enterré plus grand pour changer l’actuel » explique Gérard Essi Ntoumba, coordonnateur du Projet d’assainissement de Yaoundé (Pady) dans les colonnes de Cameroon Tribune du mardi 28 mars 2023.

Activités cynégétiques : Plus de 700 millions FCFA reversés dans les caisses de l’Etat en 2021

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Les chiffres ont récemment été publiés lors de la cérémonie de lancement de la saison 2022-2023 tenue dans la région de l’Est.

Après la région du Nord Cameroun l’année dernière, c’est au tour de la région de l’Est d’abriter le lancement de la saison cynégétique ou chasse sportive, pour la saison 2022-2023. Les activités ont été lancée lundi 27 mars 2023 dans la ville de Bertoua, capitale régionale de l’Est, en présence du gouverneur Grégoire Mvongo, gouverneur de ladite région, au nom de Jules Doret Ndongo, ministre des Forêts et de la faune (Minfof).

Du fait de pandémie de Covid-19, en 2020, les chiffres sont tombés au plus bas. Depuis des décennies, l’on n’avait pas enregistré un chiffre aussi bas, soit 191 chasseurs contre 385 chasseurs en 2019. Ce qui a eu pour conséquence la baisse des recettes de la chasse sportive qui ont chuté de plus 620 millions FCFA en glissement annuel, passant de 835 millions de FCFA en 2019, à seulement 211 millions FCFA au 31 décembre 2020.

Au cours de la saison de chasse 2018-2019, le Cameroun n’a enregistré que des recettes de 696 millions de FCFA, en hausse de 7,7% par rapport à la saison précédente. De la cérémonie de lancement de l’activité pour la saison 2022-2023, l’on apprend qu’en 2021, 701 millions FCFA ont été reversés dans les caisses de l’Etat. Comme retombées issues de la chasse cynégétique, le gouverneur de la région de l’Est a remis 55 millions FCFA en espèces, aux communes de Salapoumbé ; Moloundou et Yokadouma.

L’on a également appris que la région de l’Est Cameroun (vaste de 109 000 km2) est dotée de plus de 300 espèces d’oiseaux ; 121 espèces de poisson ; 215 espèces de papillons et 211 espèces d’essences forestières réparties en 47 familles. Dans son rapport intitulé « Avant qu’il ne soit trop tard, valoriser la faune de façon durable dans le bassin du Congo occidental », la Banque mondiale estime à 7,8 milliards FCFA les recettes que pourrait générer les activités de la chasse sportive au Cameroun.

BVMAC.Suspension temporaire des cotations de la Régionale

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Les  négociations sur le titre « La Régionale » sont interrompues du mercredi 29 mars au vendredi 31 mars 2023 suite à une opération de distribution gratuite des actions initiée par ladite société.

A la Bourse des Valeurs Mobilières de l’Afrique Centrale (BVMAC), aucune négociation n’est possible sur le titre « La Régionale » depuis le mercredi 29 mars dernier.   Le Directeur Général de  la BVMAC a décidé de la suspension temporaire des cotations de ce titre  sur la période allant du 29 mars au vendredi 31 mars 2023.  Cette décision  selon le DG, fait suite à «   la saisine du mandataire dudit émetteur souhaitant procéder à la distribution gratuite d’actions aux actionnaires  constituant le flottant dans le cadre  d’une opération d’augmentation du capital par incorporation  des primes d’émission décidée par l’assemblée générale de cette société. » Peut-on lire sur l’avis de suspension signé par Louis Banga Ntolo.

En effet, le 27 mars dernier, un  communiqué  de la société de bourse Elite Capital Securities central Africa informait les investisseurs  des détails de la distribution gratuite des actions issues d’une opération d’augmentation du capital par incorporation des primes d’émission. Cette opération d’après ledit communiqué avait  généré 10459 actions gratuites à repartir entre les différents actionnaires.  Dans le détail, la distribution devrait se faire selon le ratio 01 action nouvelle pour 6 actions détenues.  En d’autres termes, « pour bénéficier d’un nombre entier d’actions nouvelles, tous les actionnaires de la Régional Bank doivent soit acheter ou céder certaines actions afin de détenir un nombre d’actions multiplié de 6 ».   Cet appel de la société bourse aux investisseurs  à exercer leurs droits jusqu’au 31 mars 2023 comportait des irrégularités selon la BVMAC. Le DG explique qu’une distribution gratuite des actions doit révéler qui sont les détenteurs de titres et à quelle date. Ce qui n’est pas le cas dans cette démarche sur le titre « la régionale ».  Car, on ne sait qui sont les personnes concernées par cette distribution.  Pour un équilibre du marché ;  le directeur général de la bourse a donc décidé que les cotations sur cette valeur ne  reprendront que  le lundi  03 avril 2023.

Pomme de terre : La région de l’Ouest va contribuer à hauteur de 60% à la production nationale

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Le pays envisage de faire la production de pommes de terre à 507 000 tonnes de pommes de terre au niveau national en 2023.

Avec la contribution des partenaires au développement du Cameroun à l’instar du Centre international des pommes de terre ; la coopération allemande (GIZ) et du ministère de l’Agriculture et du développement rural (Minader), la région de l’Ouest contribue à au moins 55% à la production nationale de la pomme de terre.

Selon les chiffres du Minader, les rendements de la région de l’Ouest en 2022 ont atteint environ 140 000 tonnes sur 120 000 hectares cultivés dans les bassins majeurs à l’instar des Bamboutos ; la Menoua ; les Hauts Plateaux ; la Mifi et le Noun. Le pays envisage de faire la production de pommes de terre à 507 000 tonnes de pommes de terre au niveau national en 2023. Des prévisions de production qui restent négativement impactées par la non disponibilité des semences ; les pathologies des plantes ; la rareté des intrants et les problèmes fonciers.

Afin d’accompagner les producteurs au sein des différents bassins de production de la région de l’Ouest, outre l’appui des partenaires le gouvernement a mis en place des serres dans la plupart des zones concernées et les premiers produits de cette initiative sont attendus d’ici la campagne agricole 2024. L’initiative gouvernementale devrait permettre de réduire la carence des semences au niveau régional et même national.

Avec un taux de contribution à la production nationale évalué entre 55% et 60%, la région de l’Ouest avait produit 138 000 tonnes de pommes de terre en 2022, sur une projection 244 000 tonnes sur 12 000 hectares de terre exploités, soit environ 1 000 producteurs recensés sur le fichier des coopératives au niveau régional.

Transformation agricole : Le Cameroun va injecter plus de 1 500 milliards FCFA dans trois filières

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Dans sa stratégie à l’horizon 2030, le pays cible prioritairement le maïs ; le riz et l’huile de palme.

Depuis environ trois ans (2020), la production nationale annuelle de maïs au Cameroun est estimée à environ 2,3 millions de tonnes, pour des besoins évalués à 2,8 millions de tonnes. Soit un déficit de 500 000 tonnes. Ce qui implique des importations chiffrées à plus de 150 milliards FCFA chaque année. Dans sa stratégie de transformation agricole, le pays envisage d’injecter 376 milliards FCFA pour des investissements dans ce secteur d’activités.

En 5 ans (2025-2030), le Cameroun envisage de faire passer la production de maïs de 2,5 tonnes par hectare à 3 tonnes, avec un niveau de production de 8 millions de tonnes par an. Sur la même période, le pays envisage de faire passer le taux de transformation et la contribution à la transformation globale à respectivement 26% et 8,5%.

Le Cameroun destine la majeure partie de sa production de maïs à la consommation des ménages. Selon une étude du Bureau de mise à niveau des entreprises (BMN), présentée le 25 août 2021 à Douala, l’autoconsommation représente 58% de la production locale, contre respectivement 16 et 2% pour l’alimentation animale et les agro-industries, dont les opérateurs sont les plus gros importateurs de cette céréale.

Concernant la filière riz, les besoins d’investissement se chiffrent à 742 milliards FCFA (dont 575 milliards FCFA en aménagement et 357 déjà mobilisées), soit une différence de 385 milliards de FCFA). Entre 2025 et 2030, le pays envisage de produire 3,5 tonnes de riz pluvial en plateaux par hectare ; 6,5 tonnes par hectare de riz pluvial en bas-fonds et 7 tonnes par hectare de riz irrigué.

Le Pacte pour l’alimentation et l’agriculture publié par la Banque africaine de développement (BAD) dans lequel sont publiés ces chiffres ne mentionne aucun chiffre de transformation concernant cette spéculation sur ladite période, pour ce qui est de la filière huile non plus. Néanmoins le pays envisage de produire 800 000 tonnes par an et injecter 4 00 millions FCFA entre 2025 et 2030.

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