mercredi, mai 21, 2025
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Liberté d’expression : Le Cameroun recule d’une place

Le pays est classé 131ème mondial selon Reporters sans frontières.

Au dernier classement de Reporters sans frontières (RSF) publié ce 2 mai 2025, le Cameroun est 131e pays en matière de respect de la liberté d’expression. Le pays perd ainsi une place au classement annuel car il était 130ème en 2024. Bien bien qu’il ne soit pas parmi les derniers au monde, le Cameroun est tout de même mal classé, derrière des pays comme la Somalie. Le pays de Paul Biya est ainsi perçu par RSF comme l’un des pays les plus dangereux pour l’exercice de la libre du métier de journaliste et assimilés.

Le Cameroun affiche pourtant l’allure d’un pays ouvert à la liberté d’expression, avec un paysage médiatique particulièrement riche. Selon une cartographie réalisée par le Conseil national de la Communication en février dernier, il existe 760 organes de presse implantés sur l’ensemble du territoire dont 232 titres de presse écrite, 93 chaînes de télévision, 129 stations de radio commerciales, 169 radios communautaires, 72 médias en ligne et 65 organes de télédistribution.

Et au quotidien une certaine liberté de ton peut être perçue sur les titres des journaux et la pluralité d’opinions dans les émissions radio et télévisées. Mais il s’avère que depuis quelques années, le monde de la presse, paupérisé tant par une gestion peu professionnelle que par une mauvaise répartition du marché de la publicité, peine à évoluer dignement, en respect de l’éthique et de la déontologie. A cela s’ajoute une sorte d’épée de Damoclès qui pèse sur la tête du journaliste camerounais contre qui le ministre de l’Administration territoriale et le Conseil national de la Communication agitent régulièrement la menace de représailles face à certains sujets brûlants de l’actualité. C’est le cas des émissions TV (Droit de réponse sur Équinoxe Tv par exemple) suspendues récemment par le CNC mais qui n’ont pas pu être remplacé dans la grille des programmes. Le CNC s’y etant opposé.

Il faut rappeler que les exécutions extrajudiciaires de journalistes comme Martinez Zogo et Samuel Wazizi ne sont pas des cas pouvant contribuer à donner une image positive auprès de Reporters sans frontières.

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