mardi, novembre 4, 2025
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Classement Jeune Afrique des banques: Afriland First Bank consolide son leadership

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Avec un chiffre d’affaires de 1 986 millions de dollar soit 1112 milliards de francs CFA et un résultat net de 110 millions de dollar soit environ 61,6 milliards francs CFA, Afriland First Bank a gagné 8 places au classement Jeune Afrique des 200 premières banques africaines 2020 en occupant le 123e rang contre 131e en 2019. Grâce à cette performance, mieux que l’année précédente où elle enregistrait un total bilan qui est 1 802 millions de dollar soit 1 072 milliards de francs CFA et un Produit Net Bancaire (PNB) de 94 millions de dollar environ 55,94 milliards de francs CFA, la Banque que dirige Alphonse Nafack se positionne pour la septième fois consécutive la meilleure banque au Cameroun.

La banque de l’homme d’affaires Paul Fokam Kammogne surclasse, comme à l’accoutumé, les banques étrangères en activité au Cameroun notamment la Société Générale du Cameroun (SGC), la Banque Internationale du Cameroun pour l’Epargne et le Crédit (Bicec) et la Société Commerciale de Banque Cameroun (Scbc) Notons ainsi que ces positions des banques en activité au Cameroun dans le classement Jeune Afrique 2020 est resté le même que celui de 2019, bien que ces institutions bancaires ont toutes gagné quelques places dans cette édition. C’est ainsi que la SGC qui gagne une place (143e en 2020 contre 144e ) au classement général avec un chiffre d’affaires de 1556 millions de dollar contre un résultat net de 120 millions de dollar soit respectivement 871 milliards et 67 milliards de francs CFA suit le banque camerounaise. L’institution que dirige Marème Mbaye Ndiaye est talonnée de la Bicec qui obtient 4 places de plus au classement général (158 contre 162) avec un chiffre d’affaires de 1 306 millions de dollar soit environ 731,3 milliards de francs contre un résultat net de 90 millions de dollar, près de 50,4 milliards de francs CFA. Celle-ci est suivie de la Scbc qui quant à elle gagne 5 places (177e contre 182e l’année précédente) avec un chiffre d’affaires de 1078 millions de dollar et un résultat net de 85 millions de dollar soit respectivement 603 milliards et 47,5 milliards de francs CFA.

Leader du secteur bancaire au Cameroun avec un total bilan de 1 150 milliards en 2019, la First Bank revendique à ce jour 45 agences et 1/5e des parts du marché composé de 15 établissements de crédit, 126 guichets automatiques de billet et 241 terminaux de paiement électronique. « Elle jouit d’une grande solidité financière et bénéficie de la technicité de plus de 800 collègues travaillant au quotidien pour assurer un service de qualité optimal à tous ses clients », s’en orgueillit la banque fondée par Paul Fokam Kammogne.

Par Ghislaine Ngancha

Rentrée scolaire : le désarroi des élèves anglophones

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Les élèves du sous-système anglophone ont dit adieu au suspens vendredi dernier. A quelques 4 jours de la rentrée scolaire du premier trimestre, ils attendaient encore les résultats des examens officiels GCE Ordinary level et GCE Advanced level. Selon un communiqué du ministère des Enseignements secondaires, ces résultats sont disponibles sur la plateforme numérique de ce département ministériel depuis vendredi dernier. En général, les autorités chargées de l’organisation de ces examens se disent fiers du bon déroulement du processus et surtout de l’amélioration des résultats et du nombre de candidats par rapport à l’année précédente. Même si les résultats des examens du GCE Ordinary level et GCE Advanced level sont déjà disponibles, il reste que le retard avec lequel ils ont été publiés risque d’être lourd de conséquence pour certains élèves et parents du sous-système anglophone. C’est à la rentrée que certains parents dont les enfants n’ont pas décroché le GCE Advanced level et qui ont été renvoyés pour échec, vont se lancer à la recherche d’un établissement. D’autres parents qui ont été affectés d’une ville à une autre et qui attendaient les résultats de leurs enfants vont se retrouver dans la même galère. Au regard de la limitation du nombre d’élèves par classes, imposée par la pandémie du Covid-19. Plusieurs parents pourront voir leurs enfants passer encore des semaines à la maison faute de leur avoir trouvé un établissement.

Dans les régions anglophones du pays où certains leaders séparatistes semblent avoir retrouvé la raison, en appelant au retour à l’école, ce retard pourra causer plus d’impacts. Les classes du Upper Sixth et du Lower sixth seront évidemment vides, tout au moins pendant la première semaine. Et l’on doit craindre, selon certains avis que cette situation ne décourage pas les plus jeunes, qui ont passé près de 4 ans sans aller à l’école et qui seraient plutôt galvanisés de voir leurs aînés les accompagner pendant les premiers jours de classe.

Raisons du retard

De façon naturelle, le retard de la publication des résultats est dû la pandémie du Covid-19 qui frappe la planète depuis près d’un an. C’est d’ailleurs par le même argument que se défendent les autorités en charge de l’Enseignement, qui soutiennent que la pandémie du Covid-19 a obligé le ministère des Enseignements secondaires à chambouler son calendrier. Selon une source au Minesec, « les effets pervers du Covid-19 ont voulu que les programmes scolaires s’étendent seulement jusqu’au deuxième trimestre, et surtout que les examens officiels se déroulent avec un retard d’au moins de 2 mois ». Dans le cas du GCE Ordinary and Advenced level, la chargée de communication au ministère des Enseignements secondaires, madame Brigitte Ambissah Assah a fait savoir que ces examens se sont déroulés du 06 au 25 août 2020. Après la série des épreuves écrites, il fallait acheminer toutes les copies à Buea et à Limbe où se trouvent les deux secrétariats des examens du GCE pour compilation. Et ce n’est que le 09 septembre que les corrections ont effectivement débuté, note un enseignant qui a pris part aux corrections. Pour cette phase, il fallait attendre entre 10 et 15 jours pour terminer les corrections, car « il ne fallait pas se précipiter pour éviter des erreurs dans la correction et donner de mauvais résultats », souligne la responsable de la cellule de Communication du Minesec, qui félicite les enseignants « qui se sont battus pour produire les résultats dans les délais très courts ».

Par Joseph Essama

Foot féminin : un pas vers la modernisation

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Céline-Eko, la présidente de la LFFC

Le brasseur Guinness sera le sponsor du football féminin dès la nouvelle saison. L’annonce a été faite au terme de la réunion du conseil d’administration de la Ligue de Football Féminin du Cameroun (LFFC) de vendredi dernier. Les contours de ce partenariat ne sont pas encore rendus publics, mais la présence de ce sponsor dévoile des ambitions de modernisation de ce pan du football camerounais jusqu’ici peu vendu. Ainsi, l’on annonce des salaires pour les joueuses du championnat national de 1ère division. Compétition qui quittera la terre battue pour des stades modernes. On apprend que les top matchs seront diffusés en direct sur les antennes de la télévision nationale. L’ouverture de la saison aura lieu à Douala. Céline Eko et ses collaborateurs veulent sortir le football féminin des sentiers battus.

Malgré les moyens limités et le délaissement, le football féminin est resté sur plus de dix ans le seul couloir qui est resté sur les stades et a su donner des résultats à la dimension de la grandeur du Cameroun. Pendant que le football masculin se joue dans les tribunaux. Avec notamment une première participation du pays des Lionnes indomptables à une Coupe du monde en 2015 (rentrée u second tour), puis une seconde participation à la Coubertin en 2019. Les Lionnes indomptables A n’ont manqué aucun rendez-vous international, et sont passées à côté du sacre final en 2016 et en 2018. Les Cadettes, elles, ont goûté aux délices d’un mondial en 2017 où elles ont osé faire douter de grandes nations ; et restent sur une bonne pente pour l’Inde 2021. Tous ces exploits dans un contexte où le championnat national est très souvent inexistant. La Ligue spécialisée de football féminin entend ainsi capitaliser cette fondation bâtie sur la volonté et le dépassement de soi des athlètes.

LFPC-Fécafoot : la guerre de tranchée cède à l’affrontement ouvert

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La Fédération Camerounaise de Football (Fécafoot) a boycotté ce 2 octobre la cérémonie d’installation du Groupe de travail créé par le ministre des Sports et de l’Education physique (Minsep) pour appliquer sans dégâts la sentence du Tribunal Arbitral du Sport (TAS) du 14 septembre 2020 invalidant la suspension de la Ligue de Football Professionnel du Cameroun (Lfpc) par la Fécafoot. Le Groupe ayant pour mission d’examiner et d’harmoniser les propositions formulées par les deux parties lors des pourparlers du 17 septembre organisés par le ministre des Sports Narcisse Moelle Kombi . Dans une lettre adressée à la tutelle la veille, Séidou Mbombo Njoya le président de la Fécafoot, avait prévenu que « compte tenu des implications éventuelles de cette instance sur les rapports de la Fédération avec les instances faîtières qui sollicitent des précisions sur les contours de ce Groupe de travail, il ne nous sera pas possible de prendre part à ces travaux ». Expliquant que : «…l’Assemblée générale de la Fécafoot a pris acte de la sentence du TAS et a décidé de la mettre en œuvre suivant des modalités qui ont été définies avec le président de la LFPC ». Surtout que « le Groupe de travail [a été] mis en place sans concertation avec la Fécafoot ». La paix n’aura donc tenu que le temps de l’ouverture des pourparlers. Très vite, les parties ont relancé la guerre autour de l’interprétation de la décision du TAS. «Nous acceptons la sentence et nous avons rétabli la Ligue… Aujourd’hui, nous avons trouvé une solution de contournement pour éviter les blocages qui se présentaient à nous, au vu des dysfonctionnements et des manquements que nous avons constatés, notamment le problème de l’âge du président de la Ligue et la légitimité de certains membres», a indiqué Seidou Mbombo Njoya à l’issue de l’Assemblée générale de la Fécafoot du 25 septembre dernier. En indiquant à Pierre Semengue la forclusion de son mandat depuis le 25 juillet 2020, la Fécafoot lui rappelait son âge, 75 ans, qui l’écarte du poste, selon l’article 35 al 1.b des statuts de la LFPC (ceux révisés par la Fécafoot en juillet dernier). Avant d’accorder une pige exceptionnelle au président actuel de la Ligue jusqu’au 30 juin 2021. En rappelant également que l’autre décision du TAS donnant raison à New stars de Douala, et les résultats des championnats d’élite, impliquent une perte de qualité de certains membres du Conseil d’administration de l’instance.

Abdouraman Hamadou en renfort

Entre temps, un nouveau secrétaire général a été nommé à la LFPC, Paul Mebizo’o, par la Fécafoot, en application de ses propres statuts. Une « ingérence » que le général de Corps d’armées n’a pas tolérée. Alors que la Fécafoot s’apprête à faire remplacer les membres du Conseil d’administration en indélicatesse avec la légalité dans les prochaines semaines, Pierre Semengue a mis en place une commission ad hoc en vue de « l’organisation et du suivi des championnats Ligue 1 et Ligue 2 pour la saison 2020-2021». Avec comme président Abdouraman Hamadou qui donne des insomnies à la Fécafoot depuis 2013, secondé par Emmanuel Ambane. Et comme rapporteurs Benjamin Beyeck l’actuel secrétaire général, et Henri Bertrand Mballa Owona ; et parmi les cinq membres Dr Manga Zambo Eleuthère, chef du département juridique du Minsep. Une implication certaine du ministère dont le patron Narcisse Mouelle Kombi vient de mettre à la disposition de la LFPC 22 stades de la République pour le compte des championnats professionnels. Lui qui a donné 15 jours au Groupe de travail que préside Joseph Yérima le secrétaire général du Minsep, pour rendre sa copie. L’arbitre sera-t-il entendu au milieu des tirs des belligérants ? Rien ne garantit l’optimisme lorsque les acteurs ne se contentent plus de la guerre de tranchée. Alors que toutes les parties s’accordent à vouloir relancer les championnats professionnels le plus tôt possible. Le gouvernement luttant pour « sauver le CHAN » qui sera organisé à domicile en janvier-février 2021. La Fécafoot qui en était l’organisatrice la saison dernière, avait programmé le démarrage pour le 25 septembre, avant de reporter en octobre, en raison du maintien des mesures barrières prescrites par le gouvernement. La pratique des activités sportives vient d’être « libérée ». La balle est dans le camp des acteurs du football, plutôt engagés dans une guerre.

Dysfonctionnement : Les résultats du GCE publiés à trois jours de la rentrée

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Leke Tambo, le patron du GCE board

Le General certificate education board (Gce board) vient de rendre publics les résultats du GCE advanced level, soit l’équivalent du Bac dans le système francophone. Décrispant une tension qui ne se cachait plus au sein de la société. D’autant plus que ces résultats sont ainsi « libérés » à trois jours de la rentrée scolaire 2020-2021. « Enfin ! Mieux vaut tard que jamais», s’exclame un parent, heureux d’avoir enregistré un autre diplôme dans sa famille. « Je ne sais plus comment faire car j’ai un enfant qui a fait le Gce A level. Je prépare la rentrée en le mettant entre parenthèses », se lamentait encore ce matin une dame, sortant de l’inscription d’un de ses enfants au lycée de Ngousso-Ngoulemekong.

Le Pr Leke Tambo, patron du Gce board, justifie ce retard par « de nombreux problèmes qui ont émaillé l’organisation de cet examen cette année». Sans les préciser. Des sources parlaient du refus des enseignants de corriger des copies sans avoir la garantie d’être payés aussitôt. Une situation que l’Office du Baccalauréat du Cameroun (OBC), le pendant du Gce board dans le système francophone, a pu gérer jusqu’ici sans stress tant les enseignants cèdent généralement après promesses. « Ils ont raison de ne pas corriger sans être payés car ce n’est déjà pas facile d’enseigner par ces temps de guerre sécessionniste ; les enseignants prennent des risques de faire leur travail dans un contexte où ils peuvent être étiquetés, et après on se moque d’eux, alors que les frais d’examens ont prévu le paiement des correcteurs », dénonce un parent, malgré le handicap qui lui est ainsi causé.

Leke Tambo salue les efforts du corps enseignant ayant contribué à sauver cette crise. Indiquant que les effectifs avaient augmenté cette année et qu’il risque d’en être ainsi cette nouvelle année encore.

CHAN 2021 : 30 joueurs convoqués pour le second stage préparatoire

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Yves Clément Aroga n’a pas attendu longtemps pour rappeler ses joueurs en sélection en vue de la préparation du Championnat d’Afrique des nations (CHAN) Cameroun 2021. A peine cinq jours après la clôture du premier stage que l’entraîneur sélectionneur des Lions indomptables A’, convoque trente joueurs pour un second regroupement ; et six autres dans la liste d’attente (contre neuf la dernière fois). Avec comme curiosités entre autres, des permutations entre la liste d’attente et la liste des « admis ». Ainsi, David Embo II d’Eding et Brian Nsoga d’Apejes quittent le « paradis » pour la liste d’attente, au bénéfice de Jacques Ebene de Feutcheu Fc de Djiko et Anye Derrick de Coton sport. Ommosola qui avait été le premier nom au départ, quitte purement et simplement les environs de la tanière. Ashu Kerrido de Pwd de Bamenda occupe cette place laissée au purgatoire. Ainsi que Banga Bidjieme de Cotonsport, Alphonse Marie Tientcheu du même club et Anaba Metogo du Tkc. Pendant que Youssouf (Conton), Meyong Alfred (Stade Renard), Meke Meyanga (Apejes), Alima Atangana (Fauve Azur) et Robert Ndjiki II (Apejes) libèrent la liste d’attente.


Les derniers mouvements de joueurs ont visiblement influencé les modifications, d’autant plus que depuis plusieurs semaines, des joueurs des championnats nationaux sont engagés dans des mouvements de va-et-vient à travers les frontières nationales. Yves Clément Aroga s’est contenté des disponibilités actuelles. Les 30 joueurs convoqués entrent en stage du 4 au 18 octobre 2020 au Centre d’Excellence de la CAF sis à Mbankomo. Avec au menu un match amical contre le Soudan du sud. Après ce second regroupement, l’on pourra apercevoir des éclaircis sur la future liste des ambassadeurs du Cameroun pour le CHAN qu’organise le Cameroun.

UPC : quand l’Administration et le Rdpc bravent les décisions de Justice

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L’Administration et le Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais (Rdpc) donnent-ils des ailes à Robert Bapooh Lipot ? C’est en tout cas ce que laissent croire les derniers soubresauts de l’actualité. Il y’a quelques jours, Robert Bapooh Lipot présidait la cérémonie d’inauguration du monument des martyrs d’Ekite, au lieu-dit « champ des martyrs », en présence du gouverneur du Littoral Dieudonné Ivaha Diboua et Jean Nkuete, secrétaire général du Comité central du Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais. Pourtant Robert Bapooh Lipot l’hôte de cette cérémonie n’est plus le représentant légal du parti de Um Nyobe. Une ordonnance rendue par le Tribunal administratif du Centre, a suspendu depuis le 13 juillet 2020, les effets de la décision du ministre de l’Administration territoriale (Minat) qui faisait de Robert Bapooh Lipot le secrétaire général de l’UPC. Cette décision de Justice reconnaissait ainsi Pierre Baleguel Nkot comme le représentant légal de cette formation politique. Comment donc l’administration et le parti au pouvoir se sont retrouvés dans une cérémonie présidée par une autorité jugée illégale par la justice ? Se demande-t-on au sein de l’opinion. Une note signée   par Ferdinand Ngoh Ngoh, ministre d’État, Secrétaire général à la présidence de la République (Sgpr), le 11 septembre dernier fait d’ailleurs savoir que c’est le président de la République qui a désigné Jean Nkueté comme son représentant personnel à cette cérémonie.  C’est qui semble d’ailleurs avoir attiré les autorités administratives, religieuses, traditionnelles et politiques du Littoral à cette cérémonie, explique Ariste Ateba, analyste politique. Joint au téléphone, Jean Bahebeck qui se réclame Upeciste fondamentaliste n’est pas aller du dos de la cuillère pour tancer toutes les autorités qui ont pris part à cette cérémonie. « Comment le Rdpc s’allie à une faction de l’UPC qui vient de perdre sa légitimité devant les Tribunaux ? » s’étonne-t-il. Il   accuse le ministre Paul Atanga Nji d’être le chef de file des anti-Upecistes et indique qu’à la présidence de la République, « l’on fait tout pour écarter l’UPC du jeu politique ».  Le militant de la première heure de l’UPC promet qu’une ligue va se former au sein de l’UPC pour combattre tous ceux qui s’opposent à cette formation politique. Il met d’ailleurs en garde tous les ennemis de l’UPC et jure qu’ils seront « combattus le plus durement possible « dans les médias, sur le terrain politique, dans les tribunaux, sur le terrain traditionnel avec toutes les forces que Dieu nous a données »

Des Plaintes en gestation ?

Le collège des avocats de l’UPC n’entend pas laisser « cette forfaiture prospérer ». Dans une mise en garde qui fait la ronde des réseaux sociaux, ce collège représenté par le Bâtonnier émérite Charles Tchougang, promet de porter plainte contre « tous les organes et hommes de médias qui continueront à recevoir Bapooh Lipot ès qualité de secrétaire général de l’UPC »

Joseph Essama

Une coalition de l’opposition en gestation

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« Depuis plusieurs années, le Cameroun traverse plusieurs crises, sans que le régime en place n’y apporte des solutions concrètes ». Tel est le diagnostic que vient de faire une franche de l’opposition camerounaise et une partie de la société civile qui entend former une coalition afin d’assurer la transition politique pacifique et résoudre les graves crises que traverse le Cameroun. Pour ce faire, le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) de Maurice Kamto l’un des pionniers de cette initiative a engagé des pourparlers il y’a quelques jours avec des partis politiques et des acteurs de la société civile.  Joint au téléphone pour qu’il s’exprime sur l’état actuel des rencontres que son parti a engagé, Joseph Emmanuel Ateba, chef de département de la communication du MRC a indiqué que « Nous avons rencontré plusieurs partis politiques et leaders de la société civile. D’autres rencontres sont prévues et nous allons communiquer en temps opportun sur ce qui sera décidé de commun accord ». Pour le porte-parole du parti de Maurice Kamto, « il est question pour le moment de trouver la forme à donner au mouvement, le nom et de fixer certaines conditions ».  Contacté le Mouvement Stand Up for Cameroon a affirmé qu’il a eu une rencontre dimanche dernier avec le MRC. Dans le communiqué signé par Franck Essi, porte-parole de ce mouvement, l’on peut lire : « aujourd’hui, le 13 septembre 2020, les dirigeants des organisations membres de Stand Up for Cameroon ont rencontré les dirigeants du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun. Ensemble nous avons analysé la situation du pays et déterminé deux points clés : Pour que le Cameroun commence à résoudre ses nombreuses crises, la première étape est le départ du Régime Biya par la voie non-violente ; Suite au départ du régime, il est nécessaire de procéder à une transition politique pour réconcilier la nation et reconstruire les fondements de notre pays.».

Djeukam Tchameni, l’un des acteurs de la coalition de l’opposition en gestation a quant à lui précisé que « les choses sont en train de se mettre en place. On est encore en train de se parler pour arriver à des positions communes. Pour former une coalition, il faut définir de façon conjointe des objectifs, et tabler sur la stratégie, c’est-à-dire quels sont les moyens que nous allons mettre en œuvre pour atteindre nos objectifs. Bref donner un minimum d’organisation (comment rejoindre la coalition et comment en sortir, comment les décisions sont prises et diffusées) ». Selon lui, il est question d’apporter une solution aux grandes questions qui se posent au Cameroun : « la paix, et éventuellement arriver à un cadre institutionnel qui soit plus démocratique ». L’homme politique ajoute néanmoins que la coalition qui est entrain de se mettre sur pied « n’a rien à voir avec les marches du MRC annoncées à la suite de la convocation du corps électoral pour les élections régionales ».

Les chances

Si les acteurs de la coalition sont optimistes quant à l’issue de leur initiative, plusieurs experts rencontrés émettent des réserves. Le politologue Pierre Nka, estime que « C’est un message que l’opposition veut passer au gouvernement, parce qu’on est resté dans un échange qui jusqu’ici se faisait par réseaux sociaux interposés, par pic du président de la République, qui a parlé de petits partis. C’est une opposition qui veut juger sa force de mobilisation, mais qui fera face à l’administration qui pourra s’ériger en véritable obstacle. Cette coalition sera jugée soit par sa force de mobilisation, soit par sa capacité à faire entendre raison aux forces répressives. Il ne faut pas oublier que plusieurs militants du MRC ont passé près de 09 mois en prison et ont « la force de l’expérience ». Sans doute ils sont près à aller jusqu’au bout. C’est une bataille de mobilisation qui va se jouer, mais on est dans l’incertitude ». Pour le sociologue Stéphane Akoa, « C’est un appel qui ne provoquera pas l’événement attendu : dans la rue, dans les conversations attrapées au hasard d’un trajet en taxi il n’y a aucun signe de tension, d’agacement et encore moins de colère qui pourrait laisser croire que les Camerounais attendent avec impatience ce 22 septembre pour descendre dans la rue. Par ailleurs, le MRC ainsi que toutes les entités qui soutiennent ce projet n’ont aucun élu – dans les Conseils municipaux, à l’Assemblée nationale, au Sénat – et ne peuvent donc pas quantifier le nombre de citoyens qui sont favorables à leurs idées. Pour, ainsi, en déduire leur poids réel face au RDPC. Ou à tous ceux qui, pour l’heure, ont décidé d’attendre en silence que la Nature se charge de résoudre une équation … délicate. »

Joseph Essama

TAS : La Fécafoot enregistre une 2ème défaite judiciaire

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Séidou Mbombo Njoya perd face à Faustin Domkeu

La Fédération camerounaise de football (Fécafoot) a perdu son procès contre New stars de Douala. Le verdict prononcé par le juge donne raison au club de Faustin Domkeu. En clair, la Fécafoot avait tort de faire descendre le club en deuxième division, au terme d’une saison qui avait connu des turpitudes, avec un changement de certaines dispositions du règlement du championnat. A la Chambre de conciliation et d’arbitrage (CCA) du Comité national olympique et sportif du Cameroun (Cnosc), New stars avait eu gain de cause. La Fécafoot qui a repris l’organisation des championnats nationaux d’élite après la suspension de la Ligue de football professionnel du Cameroun (Lfpc), ne l’a pas accepté ainsi et a décidé de faire appel au Tribunal arbitral du sport (TAS). Pour y mordre la poussière.

Abdouraman Amadou et le combat final

En l’espace de 24h, la Fécafoot a enregistré deux défaites devant le Tribunal suprême mondial du sport. D’abord contre la Ligue de football professionnel du Cameroun (Lfpc) ; et cette fois-ci contre New stars. « Jamais deux sans trois », a-t-on coutume de dire. Une 3ème défaite se profile à l’horizon : l’annulation du processus électoral de l’instance faîtière du football camerounais, requise par l’Association des clubs de football amateur du Cameroun (Acfac) auprès du TAS. Plusieurs régularités avaient entaché le processus électoral piloté par un comité de normalisation présidé par Me Dieudonné Happi. En commençant par l’adoption des Statuts. La plupart des délégués n’avaient reçu les documents de travail qu’à l’entrée de la salle des travaux au Centre d’excellence de la CAF. Et les organisateurs des travaux se sont livrés à de la corruption de certains délégués, selon des enregistrements faits sur le lieu par des partisans de l’Acfac. Pour ne rien arranger, Me Dieudonné Happi a fait adopter des dispositions qui rament à contre-courant de la loi d’orientation sportive de 2018, dont la promulgation était longtemps attendue pour guider la confection des nouveaux textes de la Fécafoot et des autres fédérations sportives civiles nationales. Une invalidation des textes par le TAS emporterait l’exécutif élu le 12 décembre 2018.

Nécrologie : Claude Zoundja n’est plus

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Claude Zoundja, le réformateur du football camerounais

Claude Zoundja est mort. L’ancien président du Diamant club de Yaoundé a cassé sa pipe aux premières heures de ce 16 septembre 2020, des suites de maladie. Une maladie qui est passée inaperçue, autant que le défunt menait une vie loin des cameras et des projecteurs depuis quelques années. Prédicateur de la « bonne nouvelle » qu’il était devenu. Mais son nom ne manquait pas de revenir dans les débats sur le football camerounais décadent. L’homme est resté sourd et aveugle face à cette situation qui a parfois poussé certains anciens acteurs et passionnés à revenir au-devant de la scène pour essayer de jouer une partition. Finalement la mort appelle l’ancien président du Diamant de Yaoundé, au lendemain du début d’un nouvel épisode du film dramatique auquel l’arène du football au pays des Lions indomptables se livre depuis de longues années.

Claude Zoundja est réputé être l’un des pères du football moderne au Cameroun. En souvenir, l’on évoque régulièrement son passage au Diamant club de Yaoundé comme président, dans les années 80. L’homme professionnalisa la gestion du club qu’il plaça parmi les meilleurs du championnat national d’élite. En instituant un système de salaire régulière dont le plafond atteignait 400 mille francs CFa. Après avoir recruté l’ancien défenseur des Lions indomptables Michel Kaham à peine revenu des Etats-Unis, bardé de diplômes d’entraîneur. En 1987 et 1989, le Diamant joue deux finales de la Coupe du Cameroun qu’il perd devant le Tonnerre kalara club de Yaoundé. Après une élimination en demi-finale de la Coupe d’Afrique des vainqueurs de coupe (1988) par le CA Bizerte de Tunisie, le Diamant rate à un pas de devenir champion du Cameroun en 1991, alors que le club qui se déplaçait à Douala affronter le Caïman de Douala, n’avait besoin que d’un nul. Le club d’Akwa lui, avait réussi de sauver sa saison car il avait besoin d’une victoire pour rester en première division. Choqué, Zoundja annonça sa démission.

Parmi les joueurs de renom passés par ce club des années Zouclo (son petit nom), Emile Mbouh Mbouh, André Kana Biyick, Benjamin Massing, Salomon Olembe, Angibeau Nguidjo, Jean jacques Misse Misse. Le corps du passionné de football se trouve à la morgue de l’hôpital général de Yaoundé. La famille porte le deuil.

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