La Fédération camerounaise de football (Fécafoot) a perdu son procès contre New stars de Douala. Le verdict prononcé par le juge donne raison au club de Faustin Domkeu. En clair, la Fécafoot avait tort de faire descendre le club en deuxième division, au terme d’une saison qui avait connu des turpitudes, avec un changement de certaines dispositions du règlement du championnat. A la Chambre de conciliation et d’arbitrage (CCA) du Comité national olympique et sportif du Cameroun (Cnosc), New stars avait eu gain de cause. La Fécafoot qui a repris l’organisation des championnats nationaux d’élite après la suspension de la Ligue de football professionnel du Cameroun (Lfpc), ne l’a pas accepté ainsi et a décidé de faire appel au Tribunal arbitral du sport (TAS). Pour y mordre la poussière.
Abdouraman Amadou et le combat final
En l’espace de 24h, la Fécafoot a enregistré deux défaites devant le Tribunal suprême mondial du sport. D’abord contre la Ligue de football professionnel du Cameroun (Lfpc) ; et cette fois-ci contre New stars. « Jamais deux sans trois », a-t-on coutume de dire. Une 3ème défaite se profile à l’horizon : l’annulation du processus électoral de l’instance faîtière du football camerounais, requise par l’Association des clubs de football amateur du Cameroun (Acfac) auprès du TAS. Plusieurs régularités avaient entaché le processus électoral piloté par un comité de normalisation présidé par Me Dieudonné Happi. En commençant par l’adoption des Statuts. La plupart des délégués n’avaient reçu les documents de travail qu’à l’entrée de la salle des travaux au Centre d’excellence de la CAF. Et les organisateurs des travaux se sont livrés à de la corruption de certains délégués, selon des enregistrements faits sur le lieu par des partisans de l’Acfac. Pour ne rien arranger, Me Dieudonné Happi a fait adopter des dispositions qui rament à contre-courant de la loi d’orientation sportive de 2018, dont la promulgation était longtemps attendue pour guider la confection des nouveaux textes de la Fécafoot et des autres fédérations sportives civiles nationales. Une invalidation des textes par le TAS emporterait l’exécutif élu le 12 décembre 2018.