Ce processus est une étape clé dans les opérations préparatoires à la construction des ouvrages du Projet. Les participants présents (représentants du gouvernement, responsables de KHPC) ainsi que les constructeurs candidats connectés à distance ont pu constater contradictoirement, sous l’œil avisé d’un huissier de justice dûment mandaté à cet effet, l’ouverture des lettres de candidatures et la liste des noms des constructeurs ayant déposé un dossier de candidature. Les opérations d’analyse de ces dossiers vont pouvoir débuter pour aboutir au terme du processus à la validation de la liste définitive des constructeurs qui auront l’opportunité de participer aux appels d’offres à venir pour chacun des lots concernés.
En effet, en application des standards définis par la Banque Mondiale, KHPC avait procédé, le 27 Janvier 2025, au lancement du processus de sélection initiale des entreprises pour la construction des ouvrages du projet de barrage hydroélectrique de Kikot-Mbebe. Les trois lots proposés aux candidats étaient les suivants :
Lot 1 : Génie Civil, comprenant principalement les travaux de Génie Civil et les équipements hydromécaniques du barrage usine ainsi que les structures métalliques ;
Lot 2 : Electromécanique, comprenant principalement les travaux et les équipements électromécaniques pour l’usine hydroélectrique ainsi que les travaux de Génie Civil de second œuvre de l’usine ;
Lot 3 : Ligne et Poste comprenant l’installation de la ligne d’évacuation de l’énergie, du poste d’évacuation de l’énergie ainsi que des liaisons usines/postes.
Dans l’annonce faite par la Direction Générale de KHPC à cette occasion, il était précisé que « seuls les candidats retenus à l’issue de cette sélection initiale seront ensuite invités à participer à la phase d’appel d’offres dont le lancement est prévu à ce stade en août ou septembre 2025. »
En rappel, les candidats intéressés par la construction des ouvrages du barrage de Kikot-Mbebe avaient été invités à contacter KHPC pour faire part de cet intérêt en envoyant un email à l’entreprise. Par la suite, il leur avait été envoyé un accord de confidentialité qu’ils ont retourné, accepté en l’état, dûment daté et signé par une personne habilitée à représenter le candidat, avec le pouvoir de délégation du signataire. A la réception de ces documents par KHPC, les candidats ont obtenu un accès sécurisé à la plateforme (data room) virtuelle baptisée « iDeals » sur laquelle ils ont téléchargé le dossier de sélection initiale.
Pour mémoire, dans le cadre de la mise en œuvre de la Stratégie Nationale de Développement 2020-2030 (SND30), l’Etat du Cameroun a défini comme méthode d’accroissement de l’offre de production d’électricité, le développement de nouveaux projets de production hydroélectrique en mode partenariat public-privé (PPP).
C’est dans ce contexte que l’Etat du Cameroun et la Société Electricité de France (EDF) ont décidé de codévelopper un aménagement hydroélectrique de grande importance sur le fleuve Sanaga. La puissance installée de la Centrale hydroélectrique de Kikot-Mbebe est de 500 MW. Cet aménagement sera équipé d’un barrage d’environ 1200 mètres de long et d’une usine disposant de 6 turbines Kaplan d’une puissance de 83,3 MW chacune, avec une hauteur de chute de l’ordre de 35 mètres.
Pour mettre en œuvre ce projet, une Société de droit camerounais dénommée Kikot-Mbebe Hydro Power Company SA (KHPC) a été créée le 25 septembre 2023. L’Etat du Cameroun et EDF détiennent chacun 50% des participations au sein de l’actionnariat de KHPC.
Concrètement, il s’agit d’un projet de type PPP (partenariat public-privé), pour la conception, la construction, l’exploitation et la maintenance dudit barrage, à travers un contrat de concession dont les modalités seront fixées ultérieurement.
Le closing financier est prévu en avril 2026, avec un coût de construction estimé à environ FCFA 1 050 milliards. L’État devra y contribuer à hauteur de FCFA 150 milliards, au titre de sa quotité du capital à verser pour les travaux du barrage. Le reliquat du financement sera mobilisé auprès des préteurs et de EDF. Par ailleurs, la construction est prévue sur la période allant de 2026 à 2031, et la mise en service en 2031.
Plus de 1000 produits camerounais exportables sans droits de douane en Cemac
Sept entreprises camerounaises sont désormais autorisées à faire circuler 128 produits dans l’espace de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale en franchise de droits de douane. Cet avantage leur est consacré par des agréments de régime préférentiel que le ministre du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana a procédé à la remise le 8 mai 2025 à Yaoundé. « Aujourd’hui, notre entreprise est présente au Cameroun, mais cet agrément nous permettra de faciliter les exportations, mais aussi de pouvoir bénéficier de cet agrément qui nous donne droit à 0% de droits de douane et on pourra être plus concurrentiel sur le marché de la zone CEMAC et bien évidemment, créer plus d’emplois dans les secteurs concernés », a expliqué avec un ton de reconnaissance Audrey Entcheu, directrice générale de Sika Cameroun, une société Spécialisé dans la vente de produits chimiques, Sika, une société spécialisée dans le développement et la production de systèmes et de produits dans les secteurs de la construction.
Cette cérémonie fait suite aux conclusions de la dernière session du Comité Régional de l’Origine de la CEMAC, tenue du 9 au 13 décembre 2023, où ces entreprises ont été jugées éligibles à ce mécanisme stratégique de libre circulation des produits à l’intérieur de la sous-région. Avec ces nouvelles admissions, le Cameroun consolide sa position de premier pays bénéficiaire du Régime Préférentiel Communautaire en Afrique centrale. À ce jour, ce sont 1083 produits camerounais qui bénéficient de cette reconnaissance, dont 834 au titre de la CEMAC (69 entreprises) et 249 pour la CEEAC (36 entreprises). Ces résultats sont le fruit d’une politique volontariste de soutien aux exportations et à la valorisation du « Made in Cameroon ».
LES SEPT ENTREPRISES LAUREATES ET LEURS PRODUITS AGREES
Les nouvelles entreprises agréées couvrent divers secteurs, allant de l’agroalimentaire à l’industrie chimique et céramique. Parmi elles, Sika Cameroon Sarl se distingue avec 55 produits, suivie de Hoka Industries avec 20 références et Top Food Cameroun avec 10 produits. Keda Cameroon Ceramics Limited et Jamalia Group Ltd apportent chacune 6 produits, tandis que la société M&M Product Sarl enrichit le marché de la Cemac avec 26 nouvelles offres. Sweet Choco complète la liste avec 5 produits, illustrant ainsi la diversité et la dynamique du paysage industriel camerounais. Pour ces entreprises, ces agréments constituent un tremplin pour l’expansion commerciale, la conquête de nouveaux marchés régionaux, et l’amélioration de la compétitivité. Ils permettent également de renforcer leur contribution à l’économie nationale dans un contexte marqué par la mise en œuvre de la Zone de Libre-Échange Continentale Africaine (ZLECAf). « C’est un soutien supplémentaire que le gouvernement nous autorise pour pouvoir développer nos activités au Cameroun », a reconnu Audrey Entcheu. Ce nouveau jalon s’inscrit dans la stratégie gouvernementale d’appui au secteur privé, axée sur la promotion des exportations et l’accélération de la politique d’import-substitution.
Le ministre du Commerce a en outre salué les performances des entreprises bénéficiaires et a réaffirmé l’engagement de l’État à accompagner les producteurs camerounais dans leur processus de transformation, de certification et d’accès aux marchés régionaux. En attribuant ces « précieux sésames », le Cameroun affirme sa volonté de faire rayonner ses produits sur les marchés voisins, tout en consolidant l’intégration économique régionale. Le Régime Préférentiel CEMAC apparaît ainsi comme un levier stratégique pour booster la productivité, stimuler les exportations et faire du Cameroun un hub industriel régional.
Fiscalité locale : les CTD de l’Extrême-Nord à l’école de la modernisation
C’est dans une salle comble du Cercle municipal de Maroua que s’est tenue, le 7 mai 2025, une importante rencontre d’explication de la nouvelle fiscalité locale à l’intention des maires, secrétaires généraux, receveurs municipaux, agents des impôts et du Trésor. Organisée par la Direction générale des impôts (DGI), cette activité s’inscrit dans le cadre d’une caravane nationale déployée dans les dix régions du Cameroun pour vulgariser les grands axes de la réforme. Un chantier stratégique, fruit d’un engagement politique affirmé en faveur de l’autonomie financière des collectivités territoriales décentralisées (CTD).
Abakar Idrissa, chef de mission mandaté par la DGI, a rappelé que cette réforme vise à doubler les recettes locales, pour les faire passer de 271 à 550 milliards de francs CFA. Elle repose sur deux piliers : une refonte de la politique fiscale locale et une modernisation de l’administration des prélèvements. À travers des mécanismes plus équitables et performants, le gouvernement entend faire passer la part des recettes fiscales locales dans les ressources de l’État de 7,3 % à 16 % dans les prochaines années.
Parmi les principales innovations présentées figurent la création d’un Impôt Général Synthétique (IGS) remplaçant l’impôt libératoire et le régime simplifié, la réduction du nombre de taxes directes de 21 à 12, l’élargissement des centimes additionnels communaux, et une meilleure affectation des ressources aux régions, notamment les redevances minières et pétrolières ou encore le droit de timbre local.
Mais au-delà de la fiscalité elle-même, la réforme engage une transformation de l’organisation administrative. Les anciens Centres Divisionnaires des Impôts deviennent des Centres de Fiscalité Locale et des Particuliers (CFLP), désormais chargés de la gestion des impôts locaux sous la supervision de la DGI. Parallèlement, chaque CTD devra mettre en place une Unité de Suivi de la Fiscalité Locale (USFL) pour assurer une meilleure coordination avec les CFLP et garantir la traçabilité des recettes.
Autre avancée majeure : la mise en œuvre du compte unique du Trésor. Désormais, les recettes fiscales collectées seront reversées en temps réel sur les comptes des CTD logés à la Campost. Chaque receveur municipal disposera ainsi d’un Relevé d’Identité Bancaire (RIB) favorisant la célérité et la transparence dans les transferts.
Présent à la cérémonie, le gouverneur de l’Extrême-Nord, Midjiyawa Bakari, a salué une réforme « indispensable au développement local », tout en exhortant les CTD à sortir de leur dépendance vis-à-vis des centimes additionnels. « Nos communes regorgent de potentialités fiscales qu’il suffit d’identifier et d’exploiter dans le respect des textes », a-t-il souligné.
La réforme, selon ses initiateurs, s’inscrit dans le prolongement de plusieurs jalons majeurs de la décentralisation : les Assises Générales de la Commune en 2019, le Grand Dialogue National, le Code général des CTD et la Stratégie nationale de développement à l’horizon 2030. Elle marque une étape décisive dans la quête d’une gouvernance locale plus efficace, au service des populations.
L’administration fiscale, pour sa part, appelle les exécutifs communaux à jouer pleinement leur rôle dans l’enrôlement des contribuables, la collaboration avec les CFLP, et la mise en œuvre rapide des USFL. Une condition essentielle pour assurer le succès de cette réforme et accélérer la transformation des territoires.
Interview
Abakar Idrissa, chef de la mission conjointe Minfi-Minddevel
« Payer les impôts en temps réel aux collectivités : un tournant décisif pour la décentralisation »

En marge du lancement à Maroua de la caravane nationale de sensibilisation sur la réforme de la fiscalité locale, Abakar Idrissa, chef de la mission conjointe Minfi–Minddevel, détaille les ambitions, les innovations majeures et les attentes de cette réforme qui vise à doter les collectivités territoriales décentralisées de moyens financiers renforcés et plus transparents.
Vous venez de lancer la caravane d’information et de sensibilisation sur la réforme de la fiscalité locale. Quel est l’objectif principal de cette initiative ?
L’objectif principal de cette caravane est d’informer et de sensibiliser les acteurs de la décentralisation sur la réforme de la fiscalité locale, une réforme fondamentale pour renforcer la performance budgétaire et l’autonomie financière de nos Collectivités Territoriales Décentralisées (CTD). La mission est effectuée conformément aux instructions du Ministre des Finances et du Ministre de la Décentralisation et du développement local, contenues dans un communiqué conjoint qu’ils ont signé le 05 mai 2025. Dans cette optique, le Directeur Général des Impôts, MEYONG ABATH Roger Athanase a déployé les représentants de l’Administration fiscale dans les chefs-lieux de dix régions administratives du Cameroun, à l’effet d’expliquer les enjeux, présenter les innovations et les modalités de mise en œuvre de la loi portant réforme de fiscalité locale afin d’assurer une appropriation collective. S’il faut revenir sur la genèse de cette réforme, il faut dire qu’elle s’inscrit dans le cadre de l’accélération et de l’approfondissement du processus de décentralisation voulu par le Chef de l’État. Plusieurs événements et textes fondateurs, comme les Assises Générales de la Commune en 2019, le Grand Dialogue National, la promulgation du Code Général des CTD, et la Stratégie Nationale de Développement à l’horizon 2030, ont souligné la nécessité d’un renforcement des ressources propres des CTD pour leur permettre d’assumer efficacement leurs missions.
Quelles étaient les principales limites du système fiscal local précédent ?
Le système précédent souffrait de plusieurs faiblesses : une multiplicité de taxes (plus d’une quarantaine), un rendement faible pour certaines d’entre elles comme la taxe foncière, une répartition floue des compétences entre l’État et les CTD, une faible implication des CTD dans la gestion fiscale, et un développement encore très limité de la fiscalité régionale. Tout cela entravait la mobilisation efficace des recettes locales.
Que prévoit concrètement la nouvelle loi portant fiscalité locale ?
Elle introduit plusieurs innovations majeures. D’abord, la création d’un Impôt Général Synthétique remplaçant l’impôt libératoire et le régime simplifié. Ensuite, l’extension des centimes additionnels communaux à d’autres bases fiscales, et le renforcement des ressources affectées aux Régions, comme les redevances minières, pétrolières, et le droit de timbre local. En matière de fiscalité directe, le nombre de taxes a été réduit de 21 à 12 pour simplifier et améliorer le rendement. Vous comprendrez que cette réforme implique des changements au niveau de l’administration fiscale locale. Par exemple, les Centres Divisionnaires des Impôts ont été transformés en Centres de Fiscalité Locale et des particuliers (CFLP), avec pour mission de gérer les impôts locaux sous la supervision de l’administration fiscale. En parallèle, chaque collectivité territoriale devra mettre en place une Unité de Suivi de la Fiscalité Locale (USFL), pour faciliter la coopération entre les CTD et les CFLP.
Comment se fera la répartition des recettes entre les différentes collectivités ?
La loi a prévu une approche méthodique et équitable, avec des critères clairs pour répartir les recettes affectées. Elle garantit une allocation équilibrée des ressources, tenant compte des compétences transférées, des efforts de recouvrement et des besoins locaux.
Des mesures ont-elles été prises pour garantir la transparence et l’efficacité de la collecte des ressources ?
Oui, des adaptations sont prévues dans le fonctionnement du Compte unique du Trésor, pour permettre une mise à disposition rapide des ressources aux CTD. Chaque receveur bénéficiera désormais d’un Relevé d’Identité Bancaire auprès de la Campost, ce qui favorisera des transferts plus fluides et plus rapide des fonds collectés.
Quel appel lancez-vous aux exécutifs locaux et aux autres acteurs concernés ?
L’administration fiscale les invite à s’impliquer pleinement dans la mise en œuvre de la réforme, notamment en facilitant l’enrôlement massif des contribuables, en collaborant étroitement avec les CFLP, et en mettant rapidement en place les USFL. C’est un moment crucial pour renforcer la gouvernance locale et améliorer durablement les conditions de vie de nos populations.
Pape: L’Américain Robert Francis Prevost est l’élu
Les cardinaux ont jeté leur dévolu sur Robert Francis Prevost pour être le nouveau chef de l’église catholique romaine. L’Américain n’était pas cité parmi les favoris. Et comme de tradition, rarement l’élu sort des rangs des favoris. Lorsque le cardinal Dominique Mamberti, doyen des cardinaux, a prononcé le nom du nouveau berger de l’église catholique, l’émotion s’est emparée de la foule amassée place Saint Pierre de Rome. Après le passage par la Chambre des larmes, où il devait se décharger de ses émotions, avant de se présenter au public. Très détendu, l’homme le plus attendu depuis la mort du pape François, s’est exprimé à son peuple, sourire aux lèvres. Pour lancer un message à la paix à tous les peuples du monde.
Le nouveau pape, premier Américain (Etats-unien) à devenir pape, a choisi comme nom de baptême Léon XIV. Issu de l’ordre de Saint Augustin, l’homme est présenté comme un progressiste modéré. Léon XIV devrait donc poursuivre l’ouverture engagée par François. Dans la lignée de Léon XIII. Pour avoir vécu entre 1878 et 1903, Léon XIII est le premier pape du XXe siècle. Il a passé l’essentiel de son ministère au Perou. « Passionné par son époque, il s’efforça de la comprendre et d’ouvrir l’Église à ses débats. Il avait à cœur la misère des nouvelles classes ouvrières et s’engagea sur les grandes questions sociales de son temps », écrit le journal La Croix sur son site internet.
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Né le 14 septembre 1955 à Chicago, d’un père d’ascendance française et italienne et d’une mère d’origine espagnole, le nouveau pape repéré au Pérou par François, a aussitôt gravi les marches du Vatican, pour intégrer la curie romaine. Nommé par François, administrateur apostolique du diocèse de Chiclayo au Pérou, il devient par la suite membre des Dicastères pour le Clergé en 2019, puis pour les Évêques en 2020. Le pape François l’élève archevêque, puis le nomme préfet du Dicastère pour les Évêques, en janvier 2023. De par cette fonction, beaucoup de nouveaux évêques et certainement de cardinaux, lui doivent leur promotion. C’est donc un homme qui connaît bien la maison qu’il va diriger, pour y avoir séjourné quelques années, aux côtés de François. C’est dire si la ligne est tracée pour poursuivre l’œuvre de ce dernier, notamment dans le domaine social.
Vatican: Habemus papam
La fumée blanche est apparue au bout de la cheminée de la chapelle Sixtine. A peine deux jours de Conclave seulement, et la Vatican a un nouveau pape. En direct de la télévision vaticane dont les images sont reprises par des milliers de chaines de télévisions du monde, la place Saint Pierre de Rome grouille de monde. Cris et youyous. Des va-et-vient dans tous les sens, la garde suisse prend position dans la cour. Appareils photos et téléphones portables sont brandis pour immortaliser ce signe annonciateur d’un nouveau pape. Tous les yeux sont rivés vers le balcon où apparaitra l’élu de tous les chrétiens catholiques du monde.
Après quatre tours seulement, les 133 cardinaux ont accordé au moins les 2/3 des voix à un d’entre eux. L’église catholique romaine a un nouveau chef. François décédé le 26 avril dernier, au lendemain de la célébration de la Pâques, a un successeur. Son identité reste à déterminer.
Roger Stuart : « La BEI a investi 7,5 milliards FCFA pour l’entrée du Cameroun dans l’actionnariat d’ATIDI »

«Nous sommes particulièrement fiers de pouvoir soutenir le Cameroun à travers ATIDI. Nous avons accordé un prêt de 7,5 milliards de FCFA soit plus de 11,5 millions d’euros au gouvernement camerounais, lui permettant ainsi de souscrire à l’actionnariat de l’ATIDI. Grâce à cette participation, l’ATIDI a pu émettre 47 garanties jusqu’à présent, et ce chiffre continue de croître.
À ce jour, ces garanties ont contribué à attirer 224 millions d’euros vers le Cameroun, générant ainsi un effet de levier particulièrement significatif. La Banque européenne d’investissement a soutenu ATIDI dans plusieurs pays de la sous-région, notamment le Bénin, le Niger, le Tchad, la Côte d’Ivoire et le Togo. Nous estimons que cette approche constitue un moyen très efficace de renforcer le secteur privé, qui joue un rôle essentiel dans le développement économique des nations.
En effet, le secteur privé est un pilier fondamental, que ce soit dans l’agriculture, les énergies renouvelables, l’industrie alimentaire, ou bien d’autres domaines. ATIDI, pour sa part, se spécialise dans l’octroi de garanties et d’assurances permettant de réduire les risques associés aux investissements et aux transactions. En supprimant les incertitudes liées aux contreparties, ATIDI facilite les échanges commerciaux et stimule l’investissement, contribuant ainsi à la croissance économique.»
Assurance Et Compétitivité : ATIDI lance ses activités au Cameroun pour booster les investissements
L’African Trade and Investment Development Insurance (ATIDI) lance officiellement ses activités au Cameroun, avec pour ambition de faire du pays une plateforme stratégique pour son déploiement dans toute l’Afrique centrale. Du 5 au 9 mai 2025, un atelier d’envergure, organisé à Yaoundé puis à Douala, marque cette entrée en scène de l’institution panafricaine spécialisée dans l’assurance contre les risques politiques et commerciaux.
Destinée à renforcer la confiance des investisseurs en sécurisant les flux d’investissements directs étrangers, ATIDI veut répondre à l’un des défis majeurs du continent qui est la gestion des risques dans un environnement économique souvent perçu comme incertain. À l’ouverture de l’atelier à Yaoundé, le ministre des Finances, Louis Paul Motaze, a salué cette initiative qui est en phase avec les priorités nationales. « La mission d’ATIDI, fondée sur la couverture des risques politiques et commerciaux, renforce notre architecture financière en apportant des solutions innovantes au défi du financement de la compétitivité », a-t-il indiqué.
Le Minfi a ajouté que les solutions proposées bénéficieront tout particulièrement aux PME et PMI, en leur offrant les garanties nécessaires pour évoluer sur les marchés régionaux et internationaux. L’atelier de Yaoundé a donné lieu à plusieurs débats thématiques et à un panel de discussions portant sur le rôle stratégique des assurances dans la facilitation du commerce et de l’investissement en Afrique centrale. À Douala, la deuxième étape du programme prévoit une table ronde dédiée à l’accompagnement du secteur privé camerounais par ATIDI, en présence des acteurs économiques locaux.
Les garanties proposées par l’institution couvrent notamment les risques d’expropriation, d’inconvertibilité de devise, de rupture de contrat par l’État et de défaut de paiement — des instruments essentiels dans un contexte où l’accès au crédit demeure restreint. Une offre qui s’inscrit pleinement dans les objectifs de la stratégie gouvernementale « Vision 2035 », axée sur les projets structurants et la diversification de l’économie. « Cette initiative s’inscrit parfaitement dans les orientations de la Stratégie nationale de développement 2020-2030, notamment en matière de mobilisation des financements, d’industrialisation et de promotion du secteur privé », a déclaré le ministre Motaze. Pour lui, au-delà du symbole, il s’agit d’« une action concrète, des solutions réelles », portées par un gouvernement mobilisé sous la coordination du Premier ministre.
Dans un contexte régional marqué par l’entrée en vigueur de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF), le Cameroun entend se positionner comme un pôle de confiance. « Nous devons offrir ce que tout investisseur attend : stabilité, transparence, fiabilité et sécurité des capitaux », a conclu le ministre.
Le Cameroun devient ainsi le 24e pays à rejoindre ATIDI, dont les garanties ont déjà permis de couvrir plus de 88 milliards de dollars de transactions à travers le continent. Sa solidité financière est validée par les agences internationales. Notée « A/Stable » par Standard & Poor’s depuis plus d’une décennie, ATIDI a vu sa note récemment relevée à A2/Positive par Moody’s. Dans la seule zone CEMAC, elle a déjà couvert des projets pour plus de 1 000 milliards de FCFA (environ 1,4 milliard de dollars), avec un intérêt marqué pour les secteurs jugés prioritaires pour le développement durable.
« Le vrai enjeu d’ATIDI au Cameroun est de renforcer les PME »
« African Trade and Investment Development Insurance est une grande structure. Parfois, l’acronyme ATIDI peut prêter à confusion, car certains ne savent pas exactement de quoi il s’agit. ATIDI gère des investissements de plus de 1 000 milliards et bénéficie d’un rating A1, stable. C’est donc une institution financière majeure qui, pour illustrer son influence, a même financé l’achat d’avions pour certaines compagnies aériennes africaines, sans les citer. L’arrivée d’ATIDI au Cameroun est très attendue, notamment en matière de garanties, particulièrement pour les petites et moyennes entreprises, les investisseurs et dans divers secteurs tels que l’agriculture, l’hôtellerie, l’infrastructure, et bien d’autres. ATIDI offre des garanties permettant aux entreprises d’accéder au crédit, bien qu’il ne s’agisse pas de crédits directs octroyés aux États. ATIDI joue également un rôle crucial dans la restructuration et le profilage de la dette, une mission déjà menée dans certains pays et qui pourrait être mise en œuvre ici. Ce qui nous intéresse particulièrement, c’est son soutien aux petites et moyennes entreprises. Si vous avez un grand projet bien structuré mais que vous manquez de financement, ATIDI peut vous aider à monter votre dossier et, si celui-ci est jugé fiable, fournir une garantie permettant aux banques de vous accorder un prêt pour développer votre projet. L’arrivée d’ATIDI au Cameroun et le lancement de ses opérations constituent une avancée significative pour l’écosystème économique du pays.»
Célestine Ketcha Courtes : « Faire des déchets une ressource pour l’attractivité et la croissance des villes »
« A partir des propositions de cette phase de consultation, l’occasion vous est donnée au cours de ces deux jours de travaux, d’examiner de façon concertée les contraintes de mise en œuvre des dispositifs institutionnels, techniques et financiers élaborés antérieurement pour proposer au gouvernement et aux collectivités territoriales décentralisées non pas des théories et des formules, mais des solutions opérationnelles pouvant être mises en œuvre au sortir de ces assises à court, moyen et long terme. Au-delà de ces solutions techniques, je vous exhorte à coconstruire un nouveau paradigme de gestion des déchets en milieu urbain, qui voit dans ceux-ci moins un problème qu’une richesse.
Vous l’aurez noté, le gouvernement a décidé de changer le paradigme pour inscrire notre pays dans une vision des déchets urbains comme ressource, comme opportunité de développement économique et de création d’emplois. Cette perspective nouvelle permettra à notre pays, et à nos villes en particulier de tirer parti des opportunités économiques et de création d’emplois qui sont ouvertes par l’économie circulaire. L’avenir du déchet passe par sa valorisation.
Dans l’optique de faire du Cameroun un pays émergent à l’horizon 2035, tel que lancé par le président de la République, S.E. Paul BIYA, nous devons redoubler d’efforts pour avancer au plus vite dans l’implémentation des réformes nécessaires à l’amélioration de la gestion des déchets urbains. Nous devons nous donner les moyens de contrôler la production de nos déchets, de pré collecter, collecter, traiter, les valoriser, afin qu’ils soient une ressource pour l’embellissement, l’attractivité, le développement économique et social des villes.
Le gouvernement attend donc de vos travaux une feuille de route formulant des recommandations pertinentes et réalistes, qui tiendront lieu d’engagement ferme de tous les acteurs impliqués dans l’hygiène, la gestion des déchets et l’assainissement de nos villes. Bien plus, le gouvernement vous appelle à propositions précises, qui pour traiter de manière durable la question des déchets, fixent aux acteurs économiques et sociaux le cap de l’économie circulaire. Notre objectif ultime doit être le bien-être de nos populations qui aspirent à un cadre de vie meilleure, objectif auquel le Chef de l’État s’est engagé.»
COMMUNIQUÉ DE PRESSE“Le Meilleur est Avenir” : avec son nouveau film institutionnel, BGFIBank réaffirme son rôle de leader panafricain de la banque
DOUALA, CAMEROUN, LE 11 AVRIL 2025 – BGFIBank, acteur majeur du secteur bancaire panafricain, est fier de présenter son nouveau film institutionnel, une nouvelle expression de sa campagne de communication “Le Meilleur est Avenir”. Véritable récit visuel, le film met en lumière l’engagement du Groupe auprès de ses parties prenantes à travers le continent, unis par une même ambition : construire un avenir plus prospère.
Une dynamique locale forte au Cameroun
En 2024, BGFIBank Cameroun a poursuivi son expansion avec détermination, marquant l’année par l’inauguration de son nouveau siège, le Sirius Building, à Douala Bonapriso, La banque aujourd’hui présente dans les dix régions du pays, dispose d’un réseau de 22 agences,04 cash points, 01 centre d’affaires et 52 guichets automatiques bancaires.
Dans l’innovation constate, elle offre une gamme étendue de services digitaux, dont BGFIMobileServices (BMS), une application de plus en plus prisée pour la gestion des opérations bancaires et de la monnaie numérique.
Fidèle à son engagement de proximité et de disponibilité, BGFIBank Cameroun est la seule institution bancaire à proposer BGFINight, un service exclusif qui permet à sa clientèle d’effectuer des opérations jusqu’à 20h.
Une campagne fondée sur trois piliers : dynamisme, confiance et excellence
À travers « Le Meilleur est Avenir », BGFIBank met en lumière les valeurs fondamentales qui guident son action depuis sa création, il y a 53 ans :
● Dynamisme : Fort de sa présence dans 12 pays, avec près de 2 300 collaborateurs et des performances financières remarquables, le Groupe BGFIBank continue d’élargir son empreinte en Afrique. L’acquisition récente de la Société Générale au Congo illustre cette stratégie dynamique de croissance et d’expansion maîtrisée.
● Confiance : Avec ses certifications internationales (ISO 9001:2015, AML 30000, MSI 20000) et son approche axée sur la transparence et l’intégrité, BGFIBank s’impose comme un partenaire fiable, au service de la réussite économique et sociale de ses clients.
● Excellence : Offrant des services bancaires premium et sur-mesure, le groupe incarne une vision ambitieuse et innovante, portée par des standards de qualité rigoureux et un accompagnement personnalisé.
Un message clair porteur d’ambition
« Le Meilleur est Avenir » incarne la conviction profonde du Groupe : un avenir prospère et durable est possible grâce à des actions concrètes et des partenaires solides. Cette campagne traduit une promesse claire : transformer chaque opportunité en réussite, tout en contribuant au développement économique et social de l’Afrique.
Un engagement renouvelé pour l’avenir
Cette initiative marque le début d’un engagement renouvelé pour renforcer la visibilité du Groupe et affirmer son rôle de partenaire incontournable pour les entreprises, les institutions et les citoyens. Avec cette campagne, BGFIBank ambitionne de consolider sa position de leader économique tout en promouvant un avenir prospère, inclusif et durable pour l’Afrique.
Henri Claude OYIMA, Président-directeur général du Groupe BGFIBank, déclare : « Chez BGFIBank, nous croyons fermement que chaque défi est une opportunité et que chaque ambition mérite d’être soutenue. Avec la campagne “Le Meilleur est Avenir », nous réitérons notre engagement à bâtir un avenir prospère et durable pour nos clients, nos partenaires et le continent africain tout entier. »
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À propos de BGFIBank
Le Groupe BGFIBank est un Groupe Financier International multi-métiers qui allie solidité financière, stratégie de croissance durable et maîtrise des risques, avec l’ambition d’être la banque de référence sur ses marchés en termes de qualité de service. Fidèle à ses valeurs de Travail, d’Intégrité, de Transparence, de Responsabilité et d’Esprit d’Équipe, le Groupe place la qualité de service au cœur de son métier. Il accompagne ses clients particuliers, entreprises et institutionnels dans une relation durable, avec une gamme de produits et services élargie.
Le Groupe BGFIBank enrichit sans cesse son offre en s’appuyant notamment sur l’expertise de ses partenaires, s’ouvrant ainsi à de nouveaux domaines.
Avec près de 2600 collaborateurs présents dans douze pays qui accompagnent au quotidien une clientèle diversifiée au Bénin, au Cameroun, en République Centrafricaine, au Congo, en Côte d’Ivoire, en France, au Gabon, en Guinée Équatoriale, à Madagascar, en République Démocratique du Congo, à Sao Tomé-et-Principe et au Sénégal.
Contacts presse : Noé Soula – ns@35nord.com Krystie Kondo – k.kondo@bgfi.com