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Achta Saleh Damane, SGPR-A du TCHAD : « Sénatoriales au Tchad : Un scrutin historique pour renforcer nos institutions »

Pour la première fois dans l'histoire du Tchad, les élections sénatoriales se tiendront le 25 février 2025. Achta Saleh Damane, Secrétaire générale adjointe de la Présidence et candidate sous la bannière du MPS, revient sur les enjeux de ce scrutin, les ambitions de son parti et sa propre vision pour le développement des collectivités territoriales.

Madame le ministre, les sénatoriales auront lieu le 25 février au Tchad pour la première fois de l’histoire. Quel est l’enjeu de ce scrutin pour le pays ?

Je voudrais tout d’abord vous exprimer toute ma gratitude pour l’attention que vous portez à ma candidature et surtout de vous intéresser à l’actualité de mon pays. Vous savez que le Dialogue National Inclusif et Souverain (DNIS) a fait une recommandation dans ce sens et la Constitution de la 5ème l’a consacré. Le véritable enjeu est d’assoir définitivement des institutions républicaines fortes pour que le Tchad sorte grandement de la période tumultueuse de la transition et de permettre au Maréchal, Président de la République, Chef de l’Etat, que les tchadiens ont plébiscité en mai 2024, d’exercer pleinement son pouvoir en mettant en œuvre son programme de société décliné en 12 Chantiers et 100 actions.

Vous vous êtes engagée dans la course électorale, à l’occasion de ce scrutin historique. En tant que Secrétaire générale adjointe de la Présidence, qu’attendez-vous de ce scrutin ?

Ma candidature à ces élections sénatoriales ne résulte pas d’une décision spontanée. Elle est la consécration d’une longue et riche expérience au service de notre pays. J’ai toujours répondu avec beaucoup de conviction et de détermination aux sollicitations et fonctions que me confient les plus hautes autorités du pays. Il est venu le temps de poursuivre notre mission sous une autre forme en nous engageant davantage aux côtés de nos populations pour répondre à leurs aspirations légitimes au progrès social et économique en adéquation avec la vision du Président de la République. Ces élections sénatoriales constituent donc un moment historique dans la vie de notre démocratie. Elles nous posent un challenge exaltant et un défi passionnant pour nous permettre de nous affirmer dans une fonction élective, même si en réalité ce n’est pas la première fonction élective pour laquelle je me suis engagée et que j’ai gagnée. Pour finir, vous devriez savoir qu’au sein de ma formation politique le MPS la première richesse est celle des ressources humaines et si parmi toutes ces personnalités le choix a été porté sur ma modeste personne pour représenter ma province et bien c’est très honorant  et plein de gratitude.

Quelles sont les grandes lignes de l’offre de votre parti pour ce scrutin ?

Principalement c’est celle d’avoir le plein vote de nos grands électeurs, notamment les Conseillers Communaux et Provinciaux, afin de traduire, au niveau de nos territoires, le même élan populaire par lequel nos populations ont, tour à tour, majoritairement porté leur  choix sur notre champion, le Maréchal du Tchad, Président de la République, Chef de l’Etat, MAHAMAT IDRISS DEBY ITNO, lors de l’élection présidentielle et lui accordé une majorité confortable à l’issue des élections législatives. De ce point de vue, nous n’avons aucune inquiétude à se faire puisque les Grands électeurs sont majoritairement de notre Parti.

Ensuite,  nous devrions nous mettre au devant de nos provinces pour booster le développement de nos collectivités territoriales. Enfin, la représentativité féminine aux postes de responsabilité qu’elle soit nominative ou élective est consacrée par la loi et mon parti en fait un leitmotiv pour le développement.

Votre circonscription semble déjà acquise au parti au pouvoir dans les rangs duquel vous militez. Le jeu n’est-il pas acquis d’emblée ?

Ah oui, complètement. Il est évident et cela ne fait l’ombre d’aucun doute que le Hadjer-Lamis est une zone acquise pour le MPS, rares sont les partis politiques qui essaient de s’y frayer chemin. On l’appelle le bastion du MPS. Si la victoire se profile à l’horizon certes c’est que les deux candidats de la liste du MPS se sont battus comme des grands sillonnant les quatre Départements que compte la Province du Hadjer-Lamis à la rencontre des Conseillers Communaux et Provinciaux.

A la base, vous êtes journaliste, ex-présentatrice du JT au Tchad, plusieurs fois membre du gouvernement. Quelle est la plus-value de votre candidature à ces sénatoriales?

L’essentiel se trouve dans ce que nous allons apporter pour l’émergence de notre Province, en tenant compte de notre proximité avec nos collectivités territoriales, puisque le Sénat est en réalité,  une représentation des Collectivités autonomes en l’occurrence les Communes et les Provinces en dehors bien évidemment de sa mission qui est entre autre de contrôler l’exécution effective des lois, d’évaluer les politiques publiques, d’examiner les lois sur les Collectivités.

Quelques partis politiques d’opposition sont non-partants à cause, disent-ils d’un clair-obscur dans le processus électoral. Comment vivez-vous leur absence sur le terrain politique ?

Mais non, c’est totalement faux ce qui se dit. Une centaine de partis politiques participent à ces sénatoriales. C’est de bonne guerre sachant pertinemment que parmi ceux-ci existent des aventuriers qui n’ont aucun Conseiller élu mais qui ont proposé des candidats. Comment pouvez-vous comprendre cela? Ils comptent sur les candidats des autres pour les élire ? C’est juste absurde.

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