Sénatoriales 2023: 22 listes investies par 10 partis

Elecam a rendu publique la liste des différents candidats admis à concourir le 13 mars prochain.

Elecam présente les 22 listes en course

Election’s Cameroon (Elecam) a rendu publique ce 7 février 2023 la listes des candidats en lice pour la course sénatoriale 2023 au Cameroun. Sur les 12 partis politiques enregistrés initialement, seulement dix sont admis à concourir après le tri d’Elecam. Manquent à l’appel l’Union de populations du Cameroun (UPC) dont les listes étaient investies par trois secrétaires généraux différents: Bapooh Lipot, Baleguel Nkot et Michel Eclador Pekoua; et la Jeunesse démocratique du Cameroun (JDC) d’André Marie Dibamou qui a manqué la caution. En tout, ce sont dix listes qui ont été invalidées et 22 qui seront en course. Le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) est le seul parti en course dan les dix régions, en évoluant sans concurrent dans le sud et le Sud-ouest. L’Union nationale pour la démocratie et le progrès (UNDP) Le parti de Bello Bouba est le 2ème plus gros contingent avec des listes engagées dans quatre régions: l’extrême nord, le Nord, l’Adamaoua et l’Est. En étant le seul challenger du parti au pouvoir dans le Soleil levant.

Tous les autres partis se contente chacun d’une seule région. Le Social democratic front (SDF) a oublié l’ouest et l’Adamaoua qui l’ont déjà vu obtenir des sénateurs lors des deux précédents mandats. Le parti de Ni John Fru Ndi se battra dans le Nord-ouest contre le RDPC. Confirmant sa chute libre engagée depuis la présidentielle de 2018. Le Parti camerounais pour la réconciliation nationale (PCRN) sera en course dans le Littoral seulement. Le parti de Cabral Libi’i qui a raté de justesse de rafler les sept postes du Littoral la dernière fois, peut compter sur les voix du Nyong-et-Kelle et du Wouri, eux départements où il a eu des conseillers municipaux en 2020. avec le rêve de glaner des voix là où il n’en a pas, comme ce fut déjà le cas dans la Mefou-Afamba par exemple où le PCRN avait obtenu des voix sans disposer d’électeurs. Le Front des démocrates camerounais (FDC) de Denis Emilien Atangana tente sa chance dans le Centre, seul contre le parti au pouvoir.

L’UNDP, potentiel second

Les régions les plus disputées sont l’Ouest, l’Extrême-nord et le Nord. Dans le soleil couchant, le RDPC se battra contre l’Union démocratique du Cameroun (UDC) et l’Union des mouvement socialistes (UMS) de Pierre Kwémo. Ici, si le RDPC part favori, le parti de Patricia Tomaïno Ndam Njoya tient de pied ferme le Noun, et peut essayer de coaliser avec l’UMS qui tient une partie du Haut-Nkam, pour aller chercher les voix éparses d’autre partis disposant d’électeurs, sans être engagés. Dans le Nord, le Front national pour le salut du Cameroun (FNSC) d’Issa Tchiroma tentera de forcer le passage entre l’UNDP et le RDPC. L’Extrême-nord est la région la plus disputée. La région la plus éloignée de la capitale sera le théâtre d’une bataille entre quatre partis: le RDPC, l’Alliance nationale pour la démocratie et le progrès (ANDP), l’UNDP et le Mouvement pour la défense de la république (MDR). Ici, le parti de feu Dakolé Daïssala est le petit poucet qui tient à se faire entendre. Faute de pouvoir passer par voie électorale, le parti espère taper à l’œil de Paul Biya qui pourrait trouver un successeur à Dakolle Daïssala par le truchement d’un décret présidentiel.

La course est lancée, avec l’arrivée programmée le 13 mars prochain. Ce jour-là, 70 députés seront élus par les conseillers municipaux et les conseillers régionaux. Il reviendra au président de la République de nommer les 30 autres sénateurs pour compléter à 100 sur l’ensemble du territoire. Si les deux premières élections sénatoriales n’ont eu pour électeurs que les conseillers, cette fois-ci, le corps électoral comprendra également les conseillers régionaux. Lesquels appartiennent presque tous au RDPC. Seule l’Adamaoua a pu arracher les conseillers régionaux. Le parti de Bello Bouba devrait conforter sa posture de leader institutionnel de l’opposition qu’il se dispute avec le PCRN. Pour autant, les recalés disposent d’une chance de se faire réadmettre dans la course en saisissant le Conseil constitutionnel. Le contentieux préélectoral et ainsi une chance à cet effet.

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