mercredi, novembre 5, 2025
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Comores-Cameroun : Timide entrée pour Seedorf chez les Lions indomptables

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Si le match devait s’arrêter à la 80ème minute, le Cameroun serait battu par les Comores. But inscrit à la 13ème minute par Ben Mohamed qui a repris du plat du pied un centre de la gauche. André Onana s’est retourné dans ses filets. Il faudra attendre la 84ème minute pour que Stéphane Bahoken rétablisse l’équilibre. Sur un centre d’Oyongo Bitolo. Et les Lions indomptables pouvaient sauver le point du nul. A défaut de ramener les trois points en jeu.

Il aura donc fallu l’entrée d’Oyongo Bitolo pour que le flanc gauche jadis confié à Gaëtan Bong puisse se réveiller. Après une première partie du jeu essentiellement défensive. Avec un Yaya Banana hésitant, un Faï Collince toujours perdant sur les duels, et un Gaëtan Bong rarement porté l’offensive. Du coup, les Comores ont assiégé la défense camerounaise. De quoi surprendre les supporters du stade Saïd Mohamed Cheikh de Moroni, venus voire les « Brésiliens d’Afrique » qu’ils redoutaient, mais qui semblent les avoir déçus.
Les deux vainqueurs de la première journée se neutralisent donc et continuent ainsi de contrôler le groupe B avec deux points chacun. En attendant le résultat du match Maroc-Malawi, les deux perdants de la première journée.

Lions indomptables: Le 11 du baptême du feu pour Seedorf

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Il n’y a pas eu de surprise. Clarence Seedorf a jeté son dévolu sur André Onana dans les buts des Lions indomptables pour son premier match. Le portier de l’Ajax d’Amsterdam évoluera avec une défense à quatre constituée de Yaya Banana et Michaël Ngadeu dans l’axe, Faï Collince et Gaëtang Bong. Un milieu restreint à deux joueurs: Mandjeck et Zambo Anguissa. La tâche sera lourde pour les attaquants dont un devra évoluer en position de demi-neuf, soit un faux dix. ça devrait être une tâche réservée à Choupo-Moting. L’attaquant du Paris Saint Gemain a déjà eu à jouer ce rôle sous Volker Finke et Hugo Broos. Ngadeu, lui, signe son premier match comme capitaine. Tous seront jugés sur cette première.

 

Comores-Cameroun: Le 11 entrant

Onana-Faï, Yaya Banana, Ngadeu, Bong-Zambo Anguissa, Georges Mandjeck-Choupo-Moting, Karl Toko Ekambi, Edgard Salli, Stéphane Bahoken

Les Lions indomptables/Brassard : Le nouveau capitaine est Michaël Ngadeu

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Première sortie en conférence de presse comme capitaine

Le successeur de Benjamin Moukandjo est connu : Michaël Ngadeu Ngadjui. La nouvelle a été annoncée cet après-midi par Clarence Seedorf. L’entraîneur principal des Lions indomptables a jeté son dévolu sur le défenseur de Slavia Prague en République Tchèque. Rompant ainsi avec les supputations de chroniqueurs sur celui qui allait hériter du brassard des quintuples champions d’Afrique. Benjamin Moukandjo n’ayant pas été convoqué par le successeur d’Hugo Broos. La messe était donc dite pour l’attaquant de Beijing Renhre qui paie pour avoir choisi la destination chinoise, voire asiatique.

C’est donc lui l’héritier du brassard

Newsuducamer.com avait presque vu. Dans ses supputations, votre site internet avait parié sur ce joueur dans le groupe des joueurs qui montent en puissance. Lesquels pourraient donc être en poste sur l’ensemble de la durée du contrat de Clarence Seedorf, soit deux ans par tacite reconduction. Aucune idée d’éventuels adjoints. Mais Idris Carlos Kameni devrait jouer un rôle important dans le nouveau groupe. Le doyen qui sait d’office qu’il ne sera pas titulaire dans les buts camerounais, a accompagné le sélectionneur et le nouveau capitaine à la conférence de presse d’avant-match ce 7 septembre 2018. Le match est prévu ce samedi dans la capitale comorienne, pour le compte de la 2ème journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) 2019 qu’abrite le Cameroun.

Comores-Cameroun : Les Lions indomptables mettent le cap sur Moroni

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Après cinq séances d’entraînement à Naïrobi où ils ont installé leur base pour la préparation du match Comores-Cameroun du 8 septembre 2018, Les Lions indomptables quittent la capitale kenyane ce soir pour Moroni, par vol spécial, la capitale des Comores. Pour procéder aux derniers réglages avant le match prévu le 8 septembre à Moroni. Clarence Seedorf embarque pour l’archipel comorien avec un groupe de 22 joueurs. Eboa Eboa (Guingamp, France) et Adrien Tameze (Ogc Nice) ayant décliné la convocation du drapeau national, et Junior Ndedi continue de gérer son indisponibilité du fait d’une blessure. Pendant ce temps, Stéphane Zobo et Pe Akono Pierre, les deux lionceaux locaux qui se sont entraînés avec les seniors depuis le début du stage, ont libéré la tanière, en direction du Cameroun.

Ce sera le premier match de Clarence Seedorf avec l’équipe nationale du Cameroun. En cas de victoire, le Cameroun pourra prendre la tête du groupe B qu’il partage avec le Malawi, vainqueur de l’adversaire actuel du Cameroun (1-0). A condition que le Malawi en déplacement perdre ou fasse un nul avec le Maroc que le Cameroun avait battu lors de la première journée sur le même score que son principal concurrent du groupe.

Logé dans le groupe B, le Cameroun, pays organisateur, est d’office qualifié. A la fin, si le pays organisateur occupe le premier rang, le second du groupe sera également qualifié. S’il est 2ème, le premier sera qualifié. En revanche, si le Cameroun finit 3ème ou 4ème rang, le premier sera qualifié en même temps que le Cameroun, mais le 2ème sera en course pour les 11 places de meilleurs 2èmes pour éventuellement compléter à 24 équipes qualifiées.

 

Le point dans les groupes

Groupe A : Guinée équatoriale – Soudan ; Madagascar – Sénégal

Classement : 1.Sénégal (3 points, +3) 2.Madagascar (3 points, +2) 3.Soudan (0 point, -2) 4.Guinée équatoriale (0 point, -3)

Groupe B : Maroc – Malawi, Comores – Cameroun

Classement : 1er ex.Cameroun (3 points, +1) 1er ex.Malawi (3 points, +1) 3ème ex.Maroc (0 point, -1) 3ème ex.Comores (0 point, -1)

Groupe C : Gabon – Burundi ; Soudan du Sud – Mali

Classement : 1.Burundi (3 points, +3) 2.Mali (3 points, +1) 3.Gabon (0 point, -1) 4.Soudan du Sud (0 point, -3)

Groupe D : Togo – Bénin ; Gambie – Algérie

Classement : 1.Algérie (3 points, +1) 2.Bénin (3 points, +1) 3.Togo (0 point, -1) 4.Gambie (0 point, -1)

Groupe E : Afrique du Sud – Libye ; Seychelles – Nigeria

Classment : 1. Libye (3 points, +4) 2.Afrique du Sud (3 points, +2) 3.Nigeria (0 point, -2) 4.Seychelles (0 point, -4)

Groupe F : Ethiopie – Sierra Leone ; Kenya – Ghana

Classement : 1.Ghana (3 points, +5) 2.Sierra Leone (3 points, +1) 3.Kenya (0 point, -1) 4.Ethiopie (0 point, -5)

Groupe G : Congo – Zimbabwe ; Liberia – RD Congo

Classement : 1.Zimbabwe (3 points, +3) 2.RDC (3 points, +2) 3.Congo (0 point, -2) 4.Liberia (0 point, -3)

Groupe H : Guinée – République centrafricaine ; Rwanda – Côte

Classement : 1.Guinée (3 points, +1) 2.Centrafrique (3 points, +1) 3.Rwanda (0 point, -1) 4.Côte d’Ivoire (0 point, -1)

Groupe I : Angola – Botswana ; Mauritanie – Burkina Faso

Classment : 1.Burkina Faso (3 points, +2) 2.Mauritanie (3 points, +1) 3.Botswana (0 point, -1) 4.Angola (0 point, -2)

Groupe J : Egypte – Niger ; Swaziland – Tunisie

Classement : 1.Tunisie (3 points, +1) 2.Swaziland (1 point, 0) 3.Niger (1 point, 0) 4.Egypte (0 point, -1)

Groupe K : Mozambique – Guinée-Bissau ; Namibie – Zambie

Classement : 1.Mozambique (3 points, +1) 2.Guinée-Bissau (3 points, +1) 3.Namibie (0 point, -1) 4.Zambie (0 point, -1)

Groupe L : Ouganda – Tanzanie ; Lesotho – Cap-Vert

Calendrier : 1.Ouganda (3 points, +1) 2.Lesotho (1 point, 0) 3.Tanzanie (1 point, 0) 4.Cap-Vert (0 point, -1)

Les Lions indomptables : Comment Dieudonné Happi a arraché le pouvoir en catastrophe

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J'ai franchi le verrou

Après trois semaines d’attente, l’encadrement technique des Lions indomptables affiche désormais complet. Dans une décision rendue publique ce 4 septembre 2018, Me Happi Dieudonné, le président du Comité de normalisation, informe l’opinion publique de la composition du staff technico-administratif des Lions indomptables A. Une équipe de 11 personnes. Outre Patrick Kluivert qui est déjà adjoint, Clarence Seedorf aura deux autres « adjoints », Joël Epalle et Jean Alain Boumsong, respectivement N°1 et N°2, pendant qu’Alioum Boucar garde le titre d’adjoint en charge des gardiens de buts. Autant que William Ngatchou reste le médecin de l’équipe nationale et Boubakary, kit manager. Outre Boumsong et Epalle, cinq autres nouveaux rejoignent le groupe : Patrick Noubissie et Raymond Langsi (kinésithérapeutes), Hervé Mbome (préparateur physique), Bill Tchato (team manager) et Lucrèce Medou Djemba (team press officer).

A quelques différences près, il s’agit des propositions faites au ministre des Sports et de l’éducation physique (Minsep). Sauf qu’elle ne reconduit pas la liste en circulation sur les réseaux sociaux et qui détaille la composition de la délégation officielle du Cameroun en route pour les Comores. Laquelle, en dehors des noms des joueurs, comportait 18 noms. Nlend Simon qui avait été présenté comme l’entraîneur des gardiens, a sauté tout comme Mohamadou Laminou (kit matériel adjoint). Sans oublier Martin Camus Mimb proposé comme team press, et dont le matraquage des réseaux sociaux aurait rencontré le niet de Bidoung Mkpatt. Mais aussi, les noms des inconnus qui se trouvent actuellement dans la tanière avec l’ensemble de la délégation : les deux assistants techniques que sont Léo Echted et Pablo Lopez, ainsi que le préparateur physique Magni Mohr et Jean Phillipe Meerssemen annoncé dans le staff médical en spécialiste des problèmes de dos et de nuque.

Décision antidatée ?

A la Fécafoot, on soutient que « le ministre a donné son avis favorable ». Mais une indiscrétion dément. « Le ministre n’était pas d’accord sur certains profils », apprend-on. Pour justifier le long temps mis pour compléter l’effectif. Malgré l’urgence. Au « vu des nécessités de service », et s’appuyant sur le décret du Chef de l’Etat du 26 septembre 2014 confiant la gestion administrative et technique des sélections nationales à la Fédération camerounaise de football (Fecafoot), Me Happi se serait engagé à sauter le « piège » glissé dans la convention Minsept-Fécafoot du 5 février 2015. Cette disposition qui veut que la Fécafoot requière toujours l’avis de la tutelle pour nommer, et qui redonnait du pouvoir à la tutelle, au-delà du financement des sélections.

Il s’avère que Clarence Seedorf a emmené une partie de son staff, qu’il devrait prendre en solde personnellement. D’où l’absence de leurs noms dans la décision de Me Happi. Dans son coup de force, le président du Comité de normalisation n’a pas voulu embarrasser Dominique Mbazoa, le team security qui est un fonctionnaire de la police, mis à la disposition de la sélection par son administration. Et dont la confiance d’un tiers, en dissidence contre l’autorité du Minsep serait un acte de trahison.

A en croire une source crédible, le document signé du 1er septembre 2018, et rendu public le 4 septembre 2018, a été antidaté. Un raccourci pour sauver la bravade qu’il avait déjà engagée en faisant voyager des gens sans titres officiels.

Les Lions indomptables : Dieudonné Happi brave l’autorité du ministre et prend le contrôle de la tanière

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Officiellement, Clarence Seedorf et Patrick Kluivert n’ont pas encore leurs collaborateurs camerounais. Mais le staff est au complet, selon la Fédération camerounaise de football (Fécafoot). Dans un document portant l’en-tête de la Fécafoot et en circulation sur les réseaux sociaux et authentifié par une source crédible, la délégation comporte 17 noms de personnes affectées à tous les postes de responsabilité ouvertes autour de l’entraîneur principal. Et à quelques différences près, ce sont les mêmes noms qui apparaissaient déjà sur la liste proposée par le président du comité de normalisation de la Fécafoot, à l’intention du ministre des Sports et de l’éducation physique (Minsep), pour avis. Liste qui gît encore dans les couloirs de l’administration. Jusqu’à ce que le patron de la Fécafoot en décide autrement.

Simon Nlend a finalement disparu, au profit d’Alioum Boucar qui gardera son poste d’entraîneur en charge des gardiens ; autant que le Dr William Ngatchou, médecin, et Boubakary, le kit manager. Joël Epalle et Jean Alain Boumsong sont respectivement adjoints N°1 et N°2. Hervé Mbome sera préparateur physique pendant que Raymond Langsi et Patrick Noubissie sont kinésithérapeutes. Bill Tchato devient le nouveau team manager et Lucrèce Mebenga remporte la bataille au poste de team press officer. Elle qui secondait Martin Camus Mimb dans les propositions envoyées au Minsep. Les réseaux sociaux ont joué leur partition dans l’arbitrage. A ceux-là, il faut ajouter les inconnus qui se trouvent dans la tanière : Jean Phillipe Meerssemen qui officiera comme chiropractor (spécialiste des problèmes de dos et de nuque), Magni Mohr (préparateur physique). Leo Echted et Pablo Lopez, tous deux assistants techniques. Le train a donc laissé à quai en terre étrangère Mohamadou Laminou (assistant au kit matériel et Martin Camus Mimb depuis le pays. Les cas Dominique Mbazoa est certainement laissé à la diligence de la tutelle. Le policier risquerait des sanctions au cas où la « bravade » provoquait l’ire du gouvernement, qui s’accroche sur une sélection confiée par le garant de la constitution à la Fécafoot en matière de gestion administrative et technique depuis 2014. Bidoung Mkpatt devra faire avec.

Fécafoot: Comment Bidoung Mkpatt a sauvé Me Happi

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La Fédération internationale de football association (Fifa) a attendu les dernières heures du mandat du Comité de normalisation de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot) pour se prononcer. Le courrier signé de Fatma Samoura, la secrétaire générale de l’instance faitière du football mondial, renouvelle le mandat de la normalisation jusqu’au 16 décembre 2018. Soit un peu plus de trois mois accordés à Dieudonné Happi et ses collaborateurs, pour rendre leur copie. La patronne de l’administration de la Fifa indique que « malgré les progrès réalisés par le Comité, le Bureau du Conseil a noté que certaines tâches importantes n’ont pas été complètement achevées, en particulier la révision des statuts tel que révisés par la Fifa et l’organisation des élections d’un nouvel exécutif ». En saluant la modification de la loi de 2011, que la Fifa posait comme condition pour avancer. Pour la Fifa, c’est donc « une étape importante » pour la suite.

Normalisation prorogée sous fond d’incertitudes

Pour la Fifa, le nouveau mandat sera consacré à l’adoption des statuts et à la tenue des différentes élections, des départements au niveau fédéral. Un délai rallongé grâce aux plaidoiries de Bidoung Mkpatt que la normalisation a snobé lorsque la tutelle demandait les projets de textes et le calendrier électoral. « Nous nous référons à la lettre du 28 août 2018 envoyée du ministre des Sports et de l’Education physique dans laquelle il explique que ’’la période pressentie coïncide avec celle couvrant les opérations de l’élection présidentielle au Cameroun’’, demandant par conséquent le report des élections de la Fécafoot, afin d’éviter des interférences imprévisibles qui pourraient être préjudiciables à l’organisation efficiente de ces deux échéances », rapporte Fatma Samoura. A en croire une source crédible, Bidoung Mkpatt a agi sur « supplication » de la normalisation. A cet effet, « la Fifa s’attend donc à ce qu’une feuille de route lui soit transmise dans les plus brefs délais par ledit Comité pour approbation ».

Tout semble rouler sur des rails. Mais n’est encore acquis. Fatma Samoura dit rapporter les décisions du Bureau du conseil de la Fifa qui a siégé. Sans détails sur la date. Corrigeant un « manquement » qui a conduit Abdouraman Hamadou, président d’Etoile filante de Garoua, à attaquer la première prorogation au Tribunal arbitral du sport (TAS). Les parties au procès ont rendez-vous le 11 septembre à Lausanne. Un procès en annulation de la prorogation « illégale » du mandat en février. La suite en dépend.

Management : Les Lions, otages d’une guerre de réseaux

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Le premier match de l’équipe nationale de football fanion de l’ère Clarence Seedorf se joue vendredi prochain. Un match contre les Comores, comptant pour les éliminations de la CAN 2019. Le nouvel entraîneur des Lions indomptables devrait composer avec un staff léger. Ses adjoints camerounais n’ayant pas encore été nommés. Alors que les yeux sont rivés du côté du ministre des Sports et de l’Education physique (Minsep) à qui la Fédération camerounaise de football (Fécafoot) a confié ses propositions et attend l’avis de la tutelle. On y retrouve entre autres plusieurs noms d’anciens Lions indomptables, dont Joël Epalle comme adjoint N°2, Bill Tchato comme team manager, Alioum Boukar adjoint en charge d’entraîner les gardiens. Mais aussi les journalistes Martin Camus Mimb et Lucrèce Medou Djemba comme team press et adjointe, Jean Alain Boumsong qui refusa la sélection du Cameroun, et qui est déjà à la tête de la commission chargée de restructurer la direction technique nationale…

Plusieurs semaines déjà et aucun retour. Occasion pour certaines langues d’accuser Pierre Ismaël Bidoung Mkpatt d’avoir « confisqué » les dites propositions pour n’en être « pas d‘accord ». Faux, réfute Gabriel Nloga, le chef de la Cellule de communication du Minsep : « On ne peut pas parler de bloquer. Aucun dossier ne peut dormir sur la table du ministre ». Déjà, « ce n’est pas le ministre des Sports qui nomme mais la Fécafoot », rappelle-t-il d’abord. Avant d’indiquer que « le ministre a certes son avis à donner, mais il a lui aussi sa hiérarchie à qui il rend compte ». Pour dédouaner celui que d’aucuns voient comme un adversaire des hommes de Tsinga.

Fécafoot instable

Entre temps, les propositions faites par le Comité de normalisation de la Fécafoot se sont retrouvées sur les réseaux sociaux. Pour entretenir des débats et des guerres de positionnement. La rumeur, elle, a anticipé sur les autorités en nommant à certains postes. Dans un premier temps Martin Camus Mimb dont le nom figure sur la liste proposée par le Comité de normalisation depuis plusieurs semaines. Le directeur général de Radio Sport info qui a fourbi ses armes à travers différentes rédactions et sur divers terrains de sport en général et du football en particulier, n’en a pas encore officiellement dit un mot, mais un de ses proches, Polycarpe Essomba le correspondant de Radio France international, a félicité l’ancien patron des desks sport d’Equinoxe et de Stv. Une sortie qui supposait que le concerné lui aurait confirmé la nouvelle. Dans un second temps, c’est Lucrèce Medou Djemba qui est à son tour propulsée par des détenteurs d’un pouvoir dont seuls les réseaux sociaux maitrisent l’origine. Cette fois-ci, c’est Vincent de Paul Atangana l’actuel titulaire qui s’est risqué à annoncer son remplacement par sa collègue. Confirmant le projet officieux de son remplacement. Lui qui n’avait déjà pas été convié à la première conférence de presse du successeur d’Hugo Broos. Autant qu’Alphonse Tchami. Un signe qui ne trompait pas.

Quoi qu’il en soit, ces autres membres du staff ne pourront pas jouer pleinement leurs rôles lors de ce match. Pour Gabriel Nloga, « cela n’aura pas vraiment d’impact sur le travail de l’équipe, puisqu’il ne s’agit que d’administratifs. Le travail technique se fait entre l’entraîneur et son adjoint ». Mais la Fécafoot a essayé de jouer les pompiers. Si Hervé Tsitsol, adjoint au coordonnateur administratif des sélections peut jouer les premiers rôles de team manager, Parfait Siki, le chef du département communication de la Fécafoot, pallie dans son domaine. C’est la suite de la guerre pour le contrôle du football qui se poursuit. L’étape précédente ayant été la nomination de l’entraîneur. Après avoir pris le dessus sur le gouvernement avec le « marché » lié au poste et les négociations, la Fécafoot a perdu la bataille de la nomination. L’Etat tente de sauver ce qui lui échappe. Dans une fédération instable et sous la perfusion d’une normalisation qui perdure sans avancer dans les principales missions qui l’attendent.

Finances : Les freins à la mobilisation de l’épargne nationale

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Plusieurs facteurs ont été identifiés comme étant des obstacles à la mobilisation de l’épargne nationale. Au nombre de ceux-ci figurent la faible diversification des produits d’épargne financière caractérisée par l’inexistence de cadres réglementaires pour certains supports d’épargne longue tels que les produits d’épargne collective, d’épargne salariale et de retraite complémentaire. A cet élément se greffent les déficiences des mécanismes de protection des épargnants qui se traduisent par une faible transparence des contrats des dépôts, une tarification excessive des services financiers, les défaillances en matière de gouvernance des institutions financières, des frais de gestion et de coûts d’acquisition. Par ailleurs, l’étude sur la mobilisation de l’épargne nationale a identifié la « faible accessibilité des populations aux services financiers comme l’un des obstacles majeurs ».

Et ce à cause de la faible pénétration des établissements financiers et de leur couverture géographique du territoire limitée ; les conditions difficiles d’accès aux services financiers, la réduction des activités des services financiers de la Poste. A cela s’ajoute ce que les experts appellent « l’inefficacité de l’intermédiation financière », en relation avec les difficultés rencontrées par les établissements de crédit pour orienter les ressources collectées vers le financement des investissements du fait notamment de la nature courte de l’essentiel de leurs dépôts, du poids des contraintes réglementaires, de l’absence de garanties des emprunteurs.

En plus, dans ce même registre figure l’impact limité des mesures d’incitations fiscales en faveur e l’épargne longue sur les comportements des ménages, car les spécialistes estiment que : « en raison notamment de leur sensibilisation insuffisante sur les avantages procurés, et de l’absence parfois de lien entre les incitations et la durée de détention de l’épargne ».

Junior Matock

Investissements : Comment l’Etat va mobiliser 7000 milliards d’épargne intérieure

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Les spécialistes sont formels. « Pour se développer, tous les Etats du monde ont besoin de financements ». Cela est d’autant plus vrai pour le Cameroun qui, depuis quelques années, a lancé de vastes projets d’infrastructures. Sauf que, depuis la chute des cours des matières premières en 2014, les ressources financières se font de plus en plus rares. D’où la nécessité de recourir à l’épargne nationale pour continuer à investir et par conséquent, atteindre ses objectifs de croissance. C’est dans cette perspective que le ministère des Finances a récemment rendu publics les résultats d’une étude portant sur l’élaboration d’une politique de mobilisation de l’épargne longue. En d’autres termes, le gouvernement examine en profondeur la possibilité de transformer l’épargne intérieure courte en épargne longue, afin qu’elle puisse servir au développement du pays. Mais pourquoi une telle initiative ? En effet, selon les données issues de cette étude, l’Etat, les Petites et Moyennes Entreprises, tout comme les ménages ont, chacun, besoin de ressources financières pour mener à bien certains projets.

L’Etat

En ce qui concerne l’Etat par exemple, l’étude révèle que dans le cadre de la mise en œuvre du Document de Stratégie pour la Croissance et l’Emploi, celui-ci envisage de réaliser un vaste programme d’investissement notamment dans les domaines de l’énergie, du transport, des télécommunications, de l’agriculture et de la santé. A cet effet, « les besoins de financement pour réaliser ce programme sont estimés à 6800 milliards de francs CFA pour la période 2010-2020 ». De plus, insiste l’étude, « la réalisation du Plan d’urgence triennal 2015-2017 pour l’accélération de la croissance économique (Planut) nécessitait un investissement de l’ordre de 570 milliards et le coût de construction du complexe sportif d’Olembé, à lui tout seul, s’élève à plus de 165 milliards ». Pour ce faire, pour pouvoir couvrir ces besoins de financement, il sera nécessaire de mobiliser l’épargne longue des ménages, adaptée aux investissements de long terme, argue le Minfi. Cette épargne, affirment les experts qui ont réalisé cette étude, « est par ailleurs nécessaire pour le financement de l’économie et pour réduire la dépendance du Cameroun vis-à-vis des financements extérieurs ». Quid des PME ?

PME

En ce qui concerne les PME, des données officielles font état de qu’elles représentent 95 % du tissu économique au Cameroun. Et, de ce fait, participent à hauteur de 36 % au Produit Intérieur Brut. Toutefois, malgré le rôle important qu’elles jouent, l’accès aux financements des PME est très limité, reconnaît un expert du domaine. La preuve, ajoute-t-il, « moins de 10 % des crédits octroyés par le secteur bancaire en 2015 étaient destinés aux PME ». Par ailleurs, « les crédits octroyés à ces structures sont de court terme et donc, ne sont pas adaptés aux financements de leurs investissements ». Ainsi, argumente l’étude, « pour être compétitives, ces entreprises ont besoin de financer, par des ressources longues, des investissements pour renforcer leur capacité et leur productivité notamment dans la modernisation de l’outil de production, l’innovation, etc ». Dans cette quête de financements, les ménages ne sont pas en reste.

Les ménages

Pour ce qui est des ménages, l’étude conduite par le Minfi démontre qu’ils ont besoin d’épargne de long terme pour « assurer l’accès au logement et la disponibilité des revenus à la vieillesse ». En effet, la stratégie du logement au Cameroun estime à plus d’un million le nombre de logements nécessaires pour résorber les besoins les plus urgents des populations urbaines, en constante augmentation (7 % en moyenne par an). Ainsi, face à l’ampleur de ces besoins, les politiques publiques seront incapables de résorber le déficit sans un relèvement significatif de l’épargne longue des ménages. En outre, d’après certaines études, au Cameroun, environ 90 % des travailleurs ne sont pas assurés. Ce qui représente une charge pour les finances publiques. Sans oublier le fait que « les cotisations sont insuffisantes pour assurer un niveau de vie décent pendant la retraite ». D’où la nécessité « d’encourager les ménages à accroître leur épargne en vue d’assurer les besoins liés à leur retraite », recommande l’un des experts ayant conduit l’étude. Par ailleurs, poursuit-il, « l’augmentation de cette épargne longue permettra à l’économie nationale de disposer des ressources longues nécessaires à son financement ».

Junior Matock

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