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Coopération : Agriculture, tourisme et infrastructures dans le viseur des investisseurs Emirati et Qatari

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Ils ont été reçus ce mardi 28 février 2023 au ministère de l’Economie, de la planification et de l’aménagement du territoire.

Paul Tasong Njukam, ministre délégué auprès du ministre de l’Economie, de la planification et de l’aménagement du territoire (Minepat) a reçu ce mardi 28 février 2023, une délégation d’investisseurs Emirati et Qatari. Les échanges d’une durée d’environ 45 minutes environ ont tourné autour de l’agriculture, le tourisme, le développement industriel, l’énergie et le transport entre autres.

« Effectivement le Cameroun a plusieurs opportunités notamment dans le secteur du tourisme, l’agriculture et les infrastructures. Il y a une vision de développer les petites et les moyennes entreprises du secteur industriel. Nous avons travaillé sur différentes approches et mécanisme concrets que nous allons mettre en place afin de développer l’économie et l’industrie locale » a expliqué Fritzgerald Zephir, directeur des affaires internationales chez MBS Global.

La coopération entre le Cameroun et les d’investisseurs Emirati et Qatari est une opportunité au moment où le taux de croissance de l’agriculture vivrière au Cameroun est en décroissance. A en croire les chiffres publiés lors la 4ème session du comité chargé de l’évaluation des intrants tenue en fin de semaine dernière, l’on apprend qu’au premier trimestre 2022, le taux de croissance de l’agriculture vivrière au Cameroun a connu une baisse de 0.4 point en glissement annuel. Il est ainsi passé de 2,5% en fin 2021 à 2,1% sur la même période en 2022.

Côté tourisme, il faut préciser que ce sont 95 % des entreprises touristiques camerounaises qui ont été fortement touchées par les effets de la crise sanitaire de Covid-19 à travers le pays. Pour ce qui est du développement des infrastructures, les d’investisseurs Emirati et Qatari arrivent au moment où le gouvernement camerounais envisage de construire le bitumage d’au moins 700 km de routes au Cameroun en 2023.

Pour mémoire, entre le 05 et le 09 décembre 2022, l’Agence de Promotion des Investissements (API) a participé à un forum des affaires sur la thématique : « Investir au Cameroun, terre d’opportunités » tenu au Qatar. Il était question de présenter les opportunités d’investissement dont regorge le Cameroun aux investisseurs, et de renforcer les liens économiques entre le Moyen Orient et le Cameroun. En outre, ce Forum était l’occasion d’une plate-forme unique au secteur des affaires par le biais des partenariats divers et rencontres B2B, B2G et G2G.

Dissidence au SDF : Fru Ndi opte pour le 8.2

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Au terme d’une session du National executive committee (NEC) du Social democratic front (SDF), tenue ce 25 février 2023, Ni John Fru Ndi et les cadres à lui encore favorables, ont exclu définitivement 34 militants du parti. Trente-quatre cadres dont des « combattants » de la première heure. En tête, l’honorable Jean Michel Nintcheu le président régional du SDF pour le Littoral, l’ancien député, président du groupe parlementaire Sdf au Sénat et surtout ancien secrétaire général du parti Jean Tsomelou, l’ancien maire de Dschang et trésorier national Etienne Sonkin, l’ancien ministre de la communication du Shadow cabinet Jean Robert Waffo, l’ex sénatrice Emilia Nkeze, Aloys Parfait Mvoum vice-président SDF pour le Centre, Emmanuel Ntonga le président du SDF pour le Centre, l’ancien député et questeur à l’Assemblée nationale Cyprien Awudu Mbaya, Carlos Ngoualem ancien adjoint au maire de Douala 5ème, l’Hon Nji Tumassang ancien président du groupe parlementaire SDF à l’Assemblée nationale, l’hon Evariste Fopoussi Fotso ancien député et ancien membre du Shadow cabinet, l’hon Paul Tchatchouang ancien vice-président de l’assemblée nationale, ancien sénateur par ailleurs 2ème vice-président national, John Kumase, ancien maire de Douala 4ème et secrétaire à l’organisation, Denis Nkenlemo, secrétaire national à la communication, Cyrille Ngnang le maire de Bafoussam 1er., Me Tsapy Lavoisier, conseiller juridique,… Ainsi, presque tous sont de hauts cadres et personnalités ayant fait les beaux jours du Parti de la balance. Ils ont en commun d’appartenir ou d’être proches de ce qui est convenu d’appeler « aile dure » du SDF.

Il est reproché à cette bande constituée essentiellement du G27, le groupe des dissidents qui contestent l’option de Ni John Fru Ndi de passer le pouvoir à l’honorable Joshua Osih, premier vice-président et candidat du parti à la dernière présidentielle, en 2018. Lesquels ont non seulement perturbé, voire empêché le déroulement des opérations de renouvellement des organes dirigeants du parti, mais ont fi ni par saisir les tribunaux pour dénoncer la « mauvaise » gestion des finances du parti. Accusant le Chairman de « détournement de fonds». La goutte d’eau qui déborde le vase. La bande à Nintcheu a signé son arrêt de mort « en recherchant une réparation légale externe des griefs de nature interne, contournant tous les organes et dispositions statutaires du Parti, ces membres par cet acte, perdent la qualité de membre », souligne une résolution du NEC. Alors, le Nec «prend acte de l’auto-exclusion de ces membres conformément à l’article 8.2 de nos statuts en raison des voies de faits contre le Parti et sa hiérarchie, leurs activités antipartis avec une intention claire de discréditer l’efficacité du Parti, de nuire à la réputation et les intérêts du Parti», tranche le NEC.

Désormais, le chemin est balisé pour une succession en douce à la tête du parti. Déjà dès les nominations du chairman en mai 2022, des signes indiquaient que le leader du parti de la Balance plaçait des pions pour son poulain préféré. Jean Michel Nintcheu qui ne cachait pas ses intentions de succéder au président en poste depuis 1990, n’a pas vu cela d’un bon œil tant sur le terrain du renouvellement des organes du parti, ce sont des affidés de son concurrent qui étaient positionnés. Le 10ème Congrès ordinaire du parti finalement programmé du 28 au 30 juillet à Yaoundé, sera certainement l’occasion de la consécration du premier vice-président. L’homme de Ntarikon ayant déjà clairement annoncé qu’il voudrait se décharger de la gestion du parti depuis 2018. Mais John Fru Ndi qui a perdu de son aura d’antan, tient tout de même à ne pas tourner sa page en perdant tout contrôle sur son successeur.

Gwendoline Abunaw : « ECOBANK soutient la diversification de l’économie pour la rendre moins vulnérable aux chocs exogènes »

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Gwendoline Abunaw

A la tête de la première banque digitale du pays ainsi que du pôle CEMAC des filiales du groupe ECOBANK, elle est devenue l’égérie du secteur bancaire camerounais depuis son élection le 23 juin 2022 à la présidence de l’Association Professionnelle des Établissements de Crédit du Cameroun. Dans cet entretien exclusif avec Défis Actuels, elle parle de sa mission à la tête de l’Apeccam, et des ambitions de sa banque sur le marché le plus important de la zone CEMAC.

Madame la Présidente, vos pairs vous ont élue le 23 juin 2022 à la tête de l’association professionnelle des établissements de crédit du Cameroun (APECCAM). Quel est votre diagnostic actuel du secteur bancaire ?

Le secteur bancaire en Afrique centrale est dominé par le Cameroun car il possède le secteur financier le plus mature. En effet, le Cameroun a le plus grand secteur financier de la zone CEMAC avec environ la moitié des actifs financiers de la sous-région, et six des 14 plus grandes banques commerciales sont à capitaux étrangers. Plus généralement, le secteur bancaire continue de connaître une expansion des opérations de prêt, mais cet élan continue d’être entravée par une capacité limitée à collecter des informations sur la solvabilité des emprunteurs. L’évolution du secteur bancaire a été positive ces dernières années, les prêts bancaires au secteur privé augmentant régulièrement. Cependant, l’intermédiation financière et l’accès aux services financiers restent limités. Je note également que toutes les banques des différents pays de la zone digitalisent leurs services bancaires pour offrir une expérience client enrichie et simplifiée afin de contribuer à l’inclusion financière des pays.

Sur cette base, quelles sont vos ambitions à la tête de l’Apeccam ?

Je suis fière d’avoir été élue à la tête de l’APECCAM avec pour objectif de suivre les traces d’Alphonse Nafack, mon prédécesseur. Ma mission sera de travailler en étroite collaboration avec les régulateurs et le gouvernement pour assurer un secteur financier stable et sécurisé au Cameroun. Je devrai également veiller à ce que le bien-être social des salariés travaillant dans ce secteur sensible soit protégé et pris en considération. Le secteur financier est le baromètre de toute économie. Dans le cadre de la collaboration de l’association avec le gouvernement, nous mettons notre expertise au service d’une structuration financière durable. En tant que Présidente, je continuerai à œuvrer pour l’avancement et la transformation du système bancaire et financier camerounais.

Concernant ECOBANK, la structure bancaire que vous gérez, elle a connu une amélioration de ses performances. Comment expliquer cet exploit dans un contexte de morosité économique ?

Notre succès repose d’une part, sur notre volonté d’encourager constamment nos collaborateurs à être au plus près des tendances du marché, ce qui nous permet d’ajuster notre stratégie et d’apporter une valeur ajoutée aux clients et parties prenantes. D’autre part, nos investissements dans la technologie et la digitalisation permettent à nos collaborateurs de travailler à distance, mais aussi à nos clients d’être autonomes et de profiter de nos services bancaires lorsqu’ils en ont besoin depuis leur domicile ou ailleurs. En tant que pionnier de la digitalisation des services bancaires, notre stratégie nous permet d’être suffisamment flexibles pour réagir à l’évolution des circonstances. Notre capacité à nous adapter à des événements imprévisibles est l’une des clés de
notre succès. Le dynamisme d’ECOBANK Cameroun repose donc sur :
• Notre capacité à anticiper les attentes de nos clients en proposant une offre innovante et différenciante ;
• Notre capacité à développer des plateformes numériques sécurisées pour nos clients, qui leur donnent un accès continu à nos services, comme ce fut le cas pendant le confinement ;
• Notre gouvernance, à la fois exigeante et rigoureuse, qui nous permet de maîtriser les risques conformément aux standards internationaux et de répondre aux attentes de nos parties prenantes ;
• Notre rôle de banque d’importance systémique qui renforce les compétences locales et favorise le développement économique du pays.

Quelles ont été les grandes étapes de la vie d’ECOBANK Cameroun depuis son entrée dans le paysage bancaire camerounais ?

En tant que première banque digitale du Cameroun, ECOBANK Cameroun a pour ambition d’apporter des services bancaires à la population afin de faciliter l’inclusion financière, mais aussi de financer l’économie nationale. Avec une présence panafricaine, nous sommes une banque solide et performante, résolument engagée dans le développement du pays. Pour cela, nous disposons d’un réseau de plus de 20 agences et cashpoints à travers le pays. Grâce à notre stratégie de numérisation et conformément à notre engagement en faveur de l’inclusion financière, nous disposons de 600 points Xpress dans lesquels les clients peuvent effectuer des transactions bancaires et de transfert de fonds classiques. En plus de nos 70 distributeurs automatiques classiques, nous avons mis en place 12 distributeurs automatiques de troisième génération qui permettent les dépôts d’espèces et rendent la banque disponible 24h/24 et 7j/7 pour tous les clients qui souhaitent déposer ou retirer de l’argent. A travers nos offres et nos produits, nous agissons concrètement en faveur de la bancarisation de la population camerounaise en lui permettant d’effectuer des paiements, d’avoir accès à des financements et en faisant en sorte que nous soyons la banque de choix par excellence.

Qu’est ce qui a motivé la création d’EDC Asset Management CEMAC. Quels sont ses premiers résultats ?

Le secteur de la gestion d’actifs financiers et de la fortune est un marché en pleine croissance à fort potentiel dans notre domaine d’activité. Ainsi, le Groupe ECOBANK, dont je partage l’analyse, a estimé nécessaire de créer, spécifiquement pour la sous-région, une filiale spécialisée. Avec l’ambition de positionner le Groupe ECOBANK comme une banque clé dans les territoires où il opère, nous offrons à nos clients l’une des plus larges gammes de produits les plus adaptées au marché financier de la CEMAC. Cette nouvelle filiale spécialisée dans la gestion d’actifs financiers et de fortune s’inscrit donc pleinement dans notre stratégie d’expansion de nos activités dans tous les pays de la zone CEMAC.
Réalisée par François Bambou

ESSEC de Douala : Le Centre d’incubation rénové et équipé par BGFI Bank

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BGFI bank et l'ESSEC main dans la main

BGFI bank-Cameroun s’illustre à nouveau dans le domaine de l’éducation et de la formation. Le 21 février dernier, cette banque a rénové, puis équipé en matériels informatiques le centre d’incubation de l’Ecole supérieure des sciences économiques et commerciales de l’Université de Douala (Essec). Selon des informations publiées par BGFI Bank-Cameroun, le lot d’équipements était constitué d’un projecteur avec toile de projection, d’un tableau double face, des onduleurs, une connexion haut débit rechargé pour le trimestre, la réfection des fenêtres, des disques durs externes, des rallonges multiprises, un câblage du réseau ainsi que le financement de la formation des projets de cinq incubés du centre.

Cette contribution, indique la banque, permettra d’encourager le développement des projets et la création d’entreprises par l’étudiant de l’Essec. L’événement a été rehaussé par la présence du recteur de l’Université de Douala, le Pr Magloire Ondoa, du directeur de l’Essec, le Pr Tamokoue et de l’administrateur directeur général de BGFI Bank Cameroun, Abakal Mahamat, entre autres.

Cet accompagnement intervient quelques semaines après la signature de deux conventions de partenariat entre BGFI Bank Cameroun et l’Université de Ngaoundéré, d’une part et entre cette banque et l’Institut universitaire de la Côte, d’autre part.

D’après sa direction au Cameroun, la Fondation BGFI Bank, depuis sa création il y a environ 10 ans, s’est donnée pour mission de favoriser l’accès à l’éducation de qualité dans des conditions sereines, la transmission des connaissances et l’égalité des chances pour tous, en développant des projets ayant un impact fort et durable sur les populations bénéficiaires.

L’éducation, la formation et la recherche, entre autres sont au centre de sa stratégie. Dans son cahier de charges de l’année 2022, l’on note des actions telles que l’équipement d’outils collaboratifs e-learning à l’Université catholique d’Afrique centrale ; l’équipement en matériels informatiques du laboratoire linguistique de l’Université catholique Saint Jérôme de Douala, l’équipement de la salle multimédia du Lycée bilingue de Kribi.

Créée en avril 1971 à Libreville, la Banque de Paris et des Pays-Bas Gabon nait de la volonté de la Banque française de s’implanter dans un pays africain où l’exploitation pétrolière naissante laisse entrevoir un fort potentiel de développement économique. Elle s’installe ainsi aux côtés de trois autres succursales de banques françaises : la Bnp, la Société générale et le Crédit Lyonnais. BGFI bank est un groupe bancaire basé au Gabon, et actif dans dix pays africains. En 2017, c’était le principal groupe bancaire d’Afrique centrale. Reconnu pour ses services de corporate banking, BGFI bank est aussi actif auprès des particuliers. Outre son activité traditionnelle de banque, le groupe propose également des services d’assurance et de gestion de fonds. En 2017, ses actifs représentaient 1 109 milliards de Fcfa.
Par Jenner Onana

Douala. La pénétrante Est de nouveau en chantier

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Suite au déblocage de l’avance de démarrage, Mag Sarl, sous-traitant de Magil  a repris il y a quelques jours, les travaux laissés par son prédécesseur à un taux d’exécution  évalué à environ 10% à fin 2022.

 Les engins sont de nouveau sur le site de la construction de la pénétrante Est de la ville de Douala. Les habitants de cette entrée de la capitale économique ont renoué  avec les  longs embouteillages depuis la semaine  dernière. Ce chantier en arrêt depuis fin février 2020 se remet en branle après la levée de certains blocages financiers et l’arrivée d’un nouvel opérateur : Mag Sarl. Sous-traitant de Magil, c’est cette société qui va diriger les travaux laissés par Razel qui réclamait plus de 17 milliards de FCFA, pour divers travaux réalisés à la demande de Magil dont 1,94 milliard de FCFA dans le cadre de la construction de la pénétrante Est de Douala.

Mag Sarl a signé son contrat depuis le 19 août 2022, selon le ministre des Travaux publics, Emmanuel Nganou Djoumessi. Son cahier de charges consiste à la construction d’une autoroute de 9 km à l’entrée de la capitale économique. Sauf que des mois après la signature de ce contrat,  les travaux n’avaient pas toujours démarré. Ce, alors que le chantier accuse un gros retard. Lancé il y a trois ans, il devait être livré pour la CAN qui a eu lieu début 2022 mais son taux d’exécution est estimé à moins de 10%.  Interpellés  lors d’une réunion convoquée par le ministre des Travaux Publics, au mois de décembre dernier, les responsables de Mag Sarl ont accusé l’absence du versement de l’avance de démarrage par le maître d’ouvrage délégué, Magil.  Le ministre aurait donc opté au terme de cette réunion pour la création d’un guichet unique question de centraliser les moyens de paiement.  A l’heure actuelle, des sources proches du ministère affirment que  Magil a  reçu au moins 34 milliards de FCFA depuis janvier 2022 dont environ 21 milliards d’avance de démarrage.  L’on ignore le montant que Mag Sarl aurait perçu. En tout cas, l’inquiétude habite toujours les habitants  de Douala qui espèrent voir ce projet arriver à son terme. Le nouveau calendrier d’exécution du projet prévoit  l’achèvement des travaux d’élargissement de la chaussée en janvier 2024.

Banque. Bange Bank ouvre une nouvelle agence à Douala

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Cette deuxième représentation de  l’entreprise équato-guinéenne  dans la ville est située au quartier Bonamoussadi.

Après le quartier Akwa, centre des affaires de la capitale économique, Bange s’installe à Bonamoussadi.  Cette implantation dans le 5 eme arrondissement de la ville est très stratégique. Le quartier  concentre en effet une forte classe moyenne qui détient  un grand pouvoir d’achat. C’est aussi  une zone de privilège des investissements de la diaspora. C’est  d’ailleurs la raison de la présence dans cette zone de divers enseignes de grande distribution et bien d’autres banques locales.  Pas étonnant donc que la Bange Bank ait choisi ce quartier pour opérer son expansion dans la ville. Pour le Directeur Général de Bange Bank, Emilio Moyo Avoro,  Bonamoussadi est un « vivrier important d’opportunités  pour les banquiers que nous sommes à travers son ouverture sur les quartiers résidentiels et à forte densité et pour le trafic important qui est généré en termes de présence des entreprises, prestataires divers, et compte tenu du volume important de transactions financières.».

L’agence Bange de Bonamoussadi devient ainsi la sixième agence de ce groupe présent au Cameroun depuis fin 2021.  Le choix de Bonamoussadi s’inscrit dans son « déploiement de proximité », explique le responsable d’agence Brice Talla, lors de l’ouverture officielle le 23 février dernier Plus globalement, le groupe équato-guinéen a décidé de conquérir l’Afrique en commençant par les pays de sous-région. « L’expansion de la banque se situe dans la logique du financement de l’Afrique par l’Afrique. La maison mère depuis 18 ans de croissance a pensé qu’il était temps d’aller contribuer au développement de l’Afrique sous d’autres cieux et le premier choix a été porté sur le Cameroun. Par ce que les chiffres du rapport annuel du FMI 2021, le Cameroun a à lui seul 65% du PIB de la sous-région. Vous comprenez que le Cameroun est un vaste potentiel», ajoute Brice Talla.

Bange Bank Cameroun a l’ambition de  créer 10 agences dans le pays  en deux ans. Les six constituant son réseau actuel sont répartis entre Yaoundé (3),  Kribi et (1) et Douala (2).

Secteur de l’électricité : Le gouvernement présente les principaux axes du plan de redressement

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Ces bases sont articulées autour du changement du mix énergétique qui reposera sur la priorisation des projets hydroélectriques et le développement significatif de nouvelles centrales solaires.

L’auditorium des services du Premier ministre chef du gouvernement a abrité jeudi 23 février 2023, les travaux du conseil de cabinet auquel ont pris part, plusieurs membres du gouvernement.

A travers son exposé intitulé « les lignes directrices et les perspectives du Programme de redressement du secteur de l’électricité axés sur les résultats », Gaston Eloundou Essomba, ministre de l’Eau et de l’énergie (Minee) a fait un récapitulatifs des projets réalisés à date et les principaux axes du plan de redressement du secteur de l’électricité au Cameroun.

Ces axes sont articulés autour du changement du mix énergétique qui reposera sur la priorisation des projets hydroélectriques et le développement significatif de nouvelles centrales solaires. Le gouvernement compte mettre en place un réseau de transport unique d’électricité à travers la mise en corrélation du Réseau interconnecté Sud (RIS) avec le Réseau interconnecté Nord (Nord), tout en renforçant la redondance dans le cadre du transport de l’électricité.

Selon le communiqué final de Séraphin Magloire Fouda, secrétaire général des services du Premier ministre à l’issue des travaux du 23 février 2023, le gouvernement ambitionne également d’améliorer l’équilibre financier du secteur en passant par des actions ciblées, permettant de générer de la trésorerie pour les acteurs de ce secteur.

« Il sera en outre question de réaliser des investissements urgents dans le segment de la distribution, d’intensifier les opérations de lutte contre la fraude et optimiser le processus d’accès à l’électricité en zones rurales, à travers la promotion d’une production décentralisée » indique le communiqué du SG de la Primature.

Selon les chiffres publiés par le Minee, la mise en œuvre du programme de redressement du secteur de l’électricité coutera environ 187 milliards FCFA et un accompagnement de la Banque mondiale est escompté pour son exécution effective. Grâce à sa Stratégie nationale de développement 2020-2030 (SND 30), le gouvernement du Cameroun ambitionne à fait passer l’offre de sa production d’électricité de 800 Mégawatts en 2010 à 1 640 Mégawatts en 2023 et environ 5 000 Mégawatts en 2030.

Le taux d’accès des ménages à électrifier devrait quant à lui passer de 72% en 2023 à 100% au terme. Le gouvernement explique que cette avancée est le résultat de l’exécution des projets tels que : les barrages de Lom Pangar ; Memve’ele et Mekin, ainsi que le Programme thermique d’urgence et la construction des centrales thermiques solaires.

Dans la même veine, le communiqué  de Séraphin Magloire Fouda précise que le transport de l’électricité a également connu sa mue dans les dix régions du pays, tout comme l’électrification rurale a permis d’étendre les réseaux de distribution. Environ 2 000 localités ont été électrifiées dans ce registre sur la période allant de 2010 à 2020.

Forum : Les investisseurs de la diaspora se réunissent à Yaoundé

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Selon l’Agence française de développement (AFD), ils sont près de 100 000 Camerounais ou Français d’origine camerounaise à envoyer de l’argent à leurs proches restés au pays.

Soutenir la création d’entreprises viables qui participent à la croissance du Cameroun, en lien avec la Stratégie nationale de développement du pays à l’horizon 2030 (SND 30). C’est l’objectif de la première édition du Forum International des Investissement de la Diaspora au Cameroun (FIIDIC), qui sera organisé du 25 au 29 avril 2023, par Club Dias’invest 237. Une plateforme de rencontre des forces vives Camerounaises de la Diaspora et d’investisseurs en faveur du rayonnement économique du Cameroun.

A travers cette plate-forme, les différentes parties prenantes (investisseurs, porteurs de projets, entrepreneurs, institutions, organismes nationaux et internationaux) vont échanger sur la contribution de la diaspora au développement productif du pays, en lien avec la stratégie nationale de développement du Cameroun à l’horizon 2030. En France, ils sont près de 100 000 Camerounais ou Français d’origine camerounaise à envoyer de l’argent à leurs proches restés au pays.

Selon l’Agence française de développement, les envois d’argent des diasporas bénéficient en particulier à des couches pauvres de la société qui voient leur niveau de vie augmenter grâce à ces ressources. De ce fait, même en situation de crise économique et financière des pays de résidence, les flux d’argent des diasporas tendent à rester stables et à être moins liés à la conjoncture que les investissements directs étrangers.

Selon les chiffres de WorldRemit, leader mondial en matière de transfert d’argent sur les plateformes numériques les envois d’argent des Camerounais de la diaspora vers le Cameroun ont augmenté de près de 150 milliards FCFA en 2017 à près de 173 milliards FCFA en 2018.

Les organisations de la diaspora camerounaise, bien que généralement petites, sont très actives et réalisent des projets dans toute une série de secteurs, notamment la santé, l’éducation, le transfert de compétences et de technologies, et les affaires et l’entreprise.

Construction des infrastructures : Les récriminations de Moussa Faki Mahamat aux dirigeants africains

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Selon le président de la Commission de l’U africaine, l’une des fragilités majeures de l’Afrique se manifeste dans les champs politique et sécuritaire, les deux s’influençant mutuellement.

 « N’ayons pas peur de le dire, nous mettons beaucoup d’enthousiasme dans l’élaboration de grands projets pour l’Afrique, dans la prise de certaines décisions, mais, malheureusement beaucoup moins de soins à leur réalisation simplement par défaut de volonté politique agissante. Cette rupture entre paroles et actes est le principal facteur de désaffection des populations vis à vis de l’organisation continentale ».

C’est propos sont de Moussa Faki Mahamat, président de la Commission de l’Union africaine (UA), prononcés lors des travaux de la 36ème session des travaux de cette institution, tenus à Addis-Abeba en Ethiopie le 18 février 2023. Selon le président de la Commission de l’UA, l’une des fragilités majeures de l’Afrique se manifeste dans les champs politique et sécuritaire, les deux s’influençant mutuellement.

Entre autres conséquences provoquées par cette situation, le responsable évoque les difficultés d’implémentation de la libre circulation de personnes et des biens ; le passeport africain, la création des institutions financières, le marché unique du transport aérien en Afrique, le lancement des grands chantiers d’infrastructures intégratrices.

Le responsable explique que les efforts de construction nationale des pays africains se heurtent ces derniers temps à la résurgence des changements anticonstitutionnels de gouvernement accentuant l’instabilité politique et la fragilisation des Etats. Celles-ci sont par ailleurs alimentées par d’autres foyers tels que l’extrémisme violent, le terrorisme, la conflictualité inhérente aux processus électoraux, les conflits intercommunautaires et les changements climatiques.

Moussa Faki Mahamat va plus loin en estimant que l’Afrique indépendante depuis une soixantaine d’années, n’est pas encore totalement en paix et qu’elle n’a pas encore réalisé, au-delà des formes, l’essentialisme de son unité, ni atteint le niveau de prospérité que son âge et ses ressources auraient dû lui assurer.

Résilience

Tout n’est pas que morose pour les pays de l’UA. Lors de son propos, le président de la Commission de l’UA a également évoqué les avancées, en mettant en exergue l’activation des mécanismes divers de résilience interne, de solidarité intra africaine, de mise en œuvre rapide des institutions financières africaines, le tout porté par une gouvernance vertueuse parait, sans démagogie, être ici la voie du salut. La souveraineté collective et la solidarité auxquelles nous aspirons sont à ce prix.

« Dans cette logique, nous enregistrons avec satisfaction les progrès sur la voie de l’admission de l’UA au G20. Notre espoir est que cette éventuelle accession puisse amplifier la voix africaine et permettre à notre organisation continentale d’apporter sa contribution propre aux solutions des problèmes du monde » s’est félicité le président de la Commission de l’UA.

8mars 2023. Le patronat met les femmes du made in Cameroon à l’honneur

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 Le Gicam organise du 04 au 08 mars  à son siège à Douala, une  exposition débats en vue de valoriser les entrepreneures des villes et des campagnes qui œuvrent pour la promotion des produits locaux.

Les femmes camerounaises qui contribuent à la valorisation des produits locaux seront au-devant de la scène dans quelques jours au Gicam. Le patronat a décidé cette année de les mettre en exergue à l’occasion de la 38ème édition de la journée Internationale des droits de la femme. La Commission Entreprenariat Féminin (C-EF) du Gicam organise en effet du 04 au 08 mars prochain « l’exposition des productrices du made in cameroon » sous le thème « S’unir pour agir ensemble ».

L’évènement est dédié à la  valorisation des femmes des villes et des campagnes qui contribuent au quotidien à la promotion du Made in Cameroon.  Il s’agira entre autres des femmes excellant dans les activités de transformation et de conservation des produits locaux. Des promotrices d’entreprises des secteurs de l’agroalimentaire, cosmétique etc. L’on annonce la participation d’une cinquantaine d’exposantes issues des dix régions du Cameroun qui proposent une diversité de produits.

En plus de la foire exposition, Il est également prévu un grand concours national visant à  distinguer « les championnes de l’économie ». Ce sera aussi  l’occasion de présenter comme les années antérieures, le plaidoyer du Gicam pour une meilleure  représentativité des femmes dans les entreprises au Cameroun et dans la vie publique.  

L’année dernière, les données publiées au terme d’une enquête au sein de 203 entreprises, révélaient la présence de moins de 15%  des femmes à des postes de responsabilité. Bien plus, que  les grandes entreprises emploient moins de femmes à des niveaux élevés d’encadrement. Et le chiffre décroît au fur et à mesure qu’on monte en catégorie dans une entreprise.  Le poids des femmes dans les conseils d’administration des grandes entreprises était seulement de 9%.

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