La multinationale qui célèbre aussi le 10e anniversaire de sa minoterie Grains Business, réitère son engagement à lutter contre l’insécurité alimentaire et à promouvoir le développement durable.
1995-2025. Trente ans que le groupe alimentaire indien Olam est implanté au Cameroun. D’année en année, le groupe a été visible sur le champ de l’approvisionnement et l’exportation de produits agroalimentaires, en particulier le cacao et le café, et surtout l’importation de riz. C’est ce rôle joué au fil du temps dans la chaine alimentaire du pays que l’entreprise célèbre.
« D’abord le cacao, puis le café, nous avons exploré beaucoup d’autres lignes de produits, avant de commencer, à partir de 2015, une unité de production de farine de blé. Aujourd’hui nous célébrons la présence de 30 ans d’Olam au Cameroun et 10 ans qui correspondent à la dixième année d’exploitation de notre usine de farine », explique le Directeur national des ventes, céréales Nathan Djomou Djomou.
La coupure du gâteau d’anniversaire a eu lieu le 17 mai dernier à Douala, au cours d’une cérémonie présidée par le ministre du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana. Il a d’ailleurs salué le rôle d’Olam Agri dans la filière blé « avec une usine hautement automatisée produisant des farines de qualité, adaptées aux exigences du marché local ».
Pour Olam Agri, ces trois décennies au Cameroun marquent trente années de contribution à la lutte contre la vie chère, donnant accès aux aliments sains et à des prix abordables. L’entreprise se félicite aussi d’un partenariat stratégique avec les pouvoirs publics pour améliorer les systèmes alimentaires et stimuler la croissance agricole. Olam Agri réitère également son engagement à faire du développement durable sa priorité. « Nous nous engageons à assurer un avenir durable en soutenant des actions qui favorisent l’agriculture régénératrice, préservant la santé de la nature et des écosystèmes et en luttant contre les effets du changement climatique », a indiqué la multinationale.
L’année dernière et cette année, le groupe a obtenu la prestigieuse certification « Top Employer» décernée par le Top Employers Institute, une autorité mondiale pour des pratiques relatives à la gestion des ressources humaines.
Réactions
Veeresh Mallikarjun Hiremath, Directeur pays Olam Agri Cameroun
« Nous sommes très fiers de répondre aux besoins de sécurité alimentaire du pays »
« Comme vous le savez, nous avons 30 ans d’existence et distribuons du riz au Cameroun depuis plus de 28 ans. Nous sommes très fiers de répondre aux besoins de sécurité alimentaire du pays. En tant que plus grand importateur, nous estimons avoir fait du bon travail et avoir été présents tout au long de la chaîne. Nos engagements clés auprès de tous nos clients, transporteurs et agences de presse qui promeuvent notre riz ont contribué à la promotion de nos marques. Nous sommes les premiers à introduire le riz enrichi dans le pays, ce qui répond aux besoins nutritionnels des consommateurs camerounais. Nous sommes présents dans tout le pays, pas seulement dans une région, mais aussi de Douala jusqu’au nord, et nous en sommes très fiers. Nous avons de nombreux clients qui ont joué un rôle déterminant dans la diffusion de nos marques phares, riz Bijou et riz Meme, qui sont devenues des références auprès des consommateurs. Je suis donc très heureux et fier qu’Olam Agri fasse partie de cette aventure au Cameroun. »
Nathan DJOMOU DJOMOU, directeur national des ventes céréales
« Nous avons clôturé 2024 avec un chiffre d’affaires de 120 milliards »
« Quand nous entrions sur ce marché, nous avions un objectif particulier en ligne avec notre modèle économique sur le plan mondial : accompagner le gouvernement dans l’approvisionnement du marché en produits de bonne qualité et à disponibilité avérée. Pour cela, la stratégie a consisté pour Nous à scruter le marché pour comprendre ce que le marché demande. Nous nous positionnons comme des vendeurs de solutions. Nous nous remettons constamment en question nous nous assurons que pour les matières premières nous allons vers les meilleures origines pour nous assurer que le produit final mis à la disposition des consommateurs soient des meilleurs produits. Un boulanger n’achète pas en réalité de la farine. Son problème est de vendre du pain et pour cela il a besoin du produit qui va lui permettre d’avoir bon pain. Dans cette optique, nous nous assurons qu’à chaque fois que nous mettons sur le marché nos farines, nous les avons produits dans un cadre optimal de sécurité alimentaire. En matière d’investissement de notre minoterie, c’est une quarantaine de milliards de FCFA d’investissement, ça c’est seulement sur notre activité farine de blé, transformation et distribution de la farine de blé. Mais nous avons commencé il y a 30 ans avec un chiffre d’affaires de 200 millions, nous avons clôturé 2024 avec un chiffre d’affaires de 120 milliards, cela donne une claire indication du parcours réalisé jusqu’ici. »