Le dernier round pour l’élection du maire de Bangangté s’annonce plus que jamais difficile. C’est que Lambert Tchoumi et Eric Niat, les deux candidats en lice présentent chacun des atouts et jouit des soutiens qui compliquent davantage le choix. Au sein de l’opinion le candidat Eric Niat s’est incontestablement fait remarquer ces dernières années par une sorte de déploiement sur le terrain à travers le sport et la Fondation de son géniteur Marcel Niat Njifenji, le président du Sénat. A côté de cela Eric Niat maitrise parfaitement les rouages de la commune de Bangangte, car il siège au Conseil municipal de cette commune depuis plusieurs mandats. Il y a d’ailleurs été quatrième adjoint au maire sous Ketcha Courtes. Il bénéficie ensuite du soutien du comité central qui l’a d’ailleurs adoubé dimanche dernier, lors des consultations internes du parti. Malgré ces étoffes, il faut aussi reconnaître qu’au sein de l’opinion du Ndé, son parcours académique et professionnel est très peu connu. Pour ses détracteurs, il profite de son appartenance à la famille Niat Marcel dont la renommée dure depuis plusieurs décennies. Ce qui d’ailleurs amène certains Conseillers municipaux à dire qu’il est préférable qu’il continue à se mettre au service de la population à travers la Fondation de son papa comme ces dernières années.
Quant au candidat Jean Lambert Tchoumi, il traîne un parcours assez élogieux. Ancien étudiant à l’Ecole Nationale Polytechnique de Yaoundé, il en est sorti ingénieur de conception. Jeune diplômé, il fut sollicité par le père Fotso Victor pour les premières réalisations des routes urbaines à Bandjoun du temps où il était le chef de Service provincial pour le Ministère des Travaux Publics dans la région de l’Ouest. Outre ce parcours professionnel non exhaustif, Jean Lambert Tchoumi bénéficierait aussi du soutien d’un conseil municipal monocolore hérité de Ketcha Courtes et du défunt maire, le Dr Jonas Kouamouo. Et aussi du soutien incontesté de Célestine Ketch Courtes, l’actuel ministre de l’habitat et du développement urbain.
Par Joseph Essama