Cette réunion, tenue en présence de représentants de la Banque Africaine de Développement, du ministère de l’Élevage, des Pêches et des Industries Animales, du ministère de l’Économie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire, ainsi que du ministère de la Décentralisation et du Développement local, rentre dans le cadre de la mise en œuvre du Projet de développement des chaînes de valeur de l’élevage et de la pisciculture (Pdcvep).
Lors de cette première session, les échanges ont permis de faire le point sur les avancées de la convention, qui porte sur 28 marchés de viande et de poisson. Philippe Camille Akoa a souligné que, depuis la sélection des communes en 2022 et l’atelier de sensibilisation qui a suivi, des plans types ont été conçus par les équipes du Feicom et validés par le ministre de l’Elevage, des Pêches et Industries animales (Minepia). Grâce à cet accompagnement, 71% des marchés ont été engagés, avec 18 projets en cours d’exécution et 2 projets déjà achevés à Nkongsamba dans le Littoral et Nkambe dans la région du Nord-Ouest.
Le Pdcvep, dont le Feicom est un partenaire clé pour la composante infrastructures communales, vise à améliorer la compétitivité et l’hygiène des produits bovins, porcins et piscicoles. Ce projet ambitieux a pour objectif d’augmenter les revenus des acteurs de ces filières et de créer de nouveaux emplois. Il prévoit la construction d’infrastructures, la fourniture d’équipements, ainsi que des initiatives pour la protection de l’environnement et la gestion des déchets issus des processus de production, de transformation et de commercialisation des produits alimentaires.
Le Pdcvep, un projet de cinq ans et dont le coût s’élève à plus de 65 milliards de FCFA dont 55 milliards de FCFA de la Banque africaine de développement (BAD), adresse les préoccupations de modernisation de l’appareil productif et permettra d’assurer la sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations et la rentabilité des exploitations bovines, porcines et piscicoles. Il s’agit en outre de relever la contribution des potentialités énormes de ce sous-secteur à la consolidation d’une croissance économique durable et inclusive et de permettre au Cameroun de jouer pleinement son rôle de principal bassin de production de la sous-région Afrique Centrale.