La Bvmac appelée à contribuer davantage

Les chefs d’Etat ont récemment pris l’engagement d’inciter davantage d’entreprises à s’inscrire à la place boursière sous-régionale, présentée comme un levier indispensable au financement de l’économie locale.


La Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale (Cemac) doit se relever du triple choc sécuritaire, pétrolier et sanitaire. Sa relance économique, d’après les assises qui ont eu lieu il y a quelques jours, pourrait aussi passer par la Bourse des Valeurs Mobilières de l’Afrique Centrale (BVMAC). Les chefs d’Etats de la zone ont félicité l’aboutissement satisfaisant de la première phase de la fusion des marchés financiers de la Cemac. Mais, ils ont également appelé les Etats à dynamiser davantage ce marché pour permettre d’une part « une large mobilisation de l’épargne communautaire » et d’autre part, « le financement des économies de la sous région ».

Les chefs d’Etats ont ainsi entériné les décisions prises plus tôt par le comité de pilotage du Pref-Cemac (programme des réformes financiers). Ce comité avait décidé, « premièrement, de poursuivre la campagne de sensibilisation auprès des entreprises publiques et privées afin de les encourager à se positionner sur le marché financier de la zone Cemac. Deuxièmement, de transmettre à la Beac la liste des entreprises publiques susceptibles d’êtres cotées en bourse ».

Sur ce sujet, le directeur général de la Bvmac annonce que deux Etats ont déjà pris l’engagement d’inscrire leurs entreprises en bourse. « Nous pouvons déjà faire savoir que deux des Etats membres à savoir la Guinée Equatoriale et la république du Congo ont annoncé l’introduction à la côte de la Bvmac de certaines entreprises de leurs portefeuilles respectifs. Nous attendons à présent que le déroulement de la phase d’admission puisse se faire. Deux Etats sur six, c’est une avancée. Nous attendons que les autres se manifestent. », a déclaré Claude Ngbwa à la télévision nationale. Il faut dire que la Bvmac se positionne comme une source de financement des économies de la Cemac. En juillet dernier, le Gabon et le Congo ont pu lever plus de 300 milliards de francs CFA. Soit près de 190 milliards pour l’Etat gabonais et plus de 113 milliards pour le Congo. De l’argent qui devrait les servir à financer divers projets.

Par Tatiana Meliedje

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