L’ancien président du Gicam a finalement déclaré son intention de se présenter aux élections à la tête du nouveau groupement patronal.
Comme pour répondre à l’appel du peuple lors d’une présidentielle, Célestin Tawamba dit suivre les aspirations des adhérents du Groupement des entreprises du Cameroun (Gecam). Dans une correspondance adressée le 29 janvier 2024 à ces derniers, l’ancien président du Gicam affirme avoir souhaité laissé la place à quelqu’un d’autre. Mais, « Je dois à la vérité, confesser qu’il est des requêtes que le devoir impose d’accepter sous peine de trahisons. Vous avez été nombreux, individuellement ou collectivement, à me demander de prendre ma part de responsabilité, en poursuivant au-delà de la simple porte d’entrée, le processus de solidification de cet important édifice que nous avons construit ensemble », écrit-il
Cette sortie arrive après qu’il ait laissé planer le doute sur son éventuelle candidature pour diriger le nouveau mouvement patronal. A l’Assemblée Générale constitutive du Gecam, le 14 décembre dernier, l’homme d’affaires avait précisément fait des déclarations troublantes. « Je me limiterais à accompagner aux côtés du Président AYANGMA la période de transition qui commence dès demain et se termine le jour de la mise en place du prochain bureau », avait –il indiqué, laissant plus d’un penser qu’il se retirerait de l’administration. Mais l’homme cachait bien son jeu.
C’est finalement sans surprises. On s’y attendait après l’aboutissement de la fusion du Gicam et d’Ecam menée de main de maître par Célestin Tawamba qui ne pouvait plus se présenter à la tête du Gicam après deux mandats. Or, en créant une nouvelle organisation, il est désormais éligible à intégrer son conseil d’administration.
En attendant les élections prévues le 9 janvier 2024, Célestin Tawamba affirme qu’il œuvrera pour « un patronat rénové ».