Henri Depireux n’est plus. L’ancien entraîneur sélectionneur des Lions indomptables s’est éteint ce jour dans un hôpital belge. Mettant ainsi définitivement fin à une longue souffrance due à la maladie qui le terrassait depuis des années, à 78 ans. Footballeur, cet attaquant avait été trois fois de suite champion de Belgique avec le Standard de Liège (1969, 1970 et 1971). Mais en sélection, l’homme n’avait porté le maillot de sa sélection nationale que deux fois. C’est en tant qu’entraîneur qu’il s’est fait connaître à travers le monde.
Sur le banc de touche, après avoir vivoté dans de petits clubs belges, le technicien avait dirigé Metz en France en 1989, et le Red star de Paris l’année suivante. Et sur le plan international, l’homme a propulsé sur le banc de touche des Lions indomptables en 1996, pour une pige qui allait s’arrêter en 1997. Avec à la clé la qualification du Cameroun pour la Coupe d’Afrique des nations (CAN) 1998 et à la Coupe du monde de la même année. Mais l’homme avait été victime du syndrome de l’instabilité sur le banc de touche des Lions indomptables. Du coup, Jean Manga Onguene et Claude Le Roy avaient respectivement conduit le Cameroun à ces deux compétitions.
Les FAR de Rabat avaient récupéré le technicien rejeté par le Cameroun, de 1997 à 1998. Un séjour aussi bref que les précédents, mais en quittant les Forces armées royales, Depireux avait décroché la Coupe du Trône, la coupe du Maroc, pour ne s’arrêter qu’en finale de la Coupe d’Afrique des vainqueurs de coupe (aujourd’hui Coupe de la CAF). Il officiera également à la tête des léopards de la RDC entre 2006 et 2007.
Pour comprendre l’homme