Fécafoot : Humilié, Mouelle Kombi capitule et se soumet

Le ministre des sports revient sur sa décision et demande à la Fécafoot de poursuivre ses activités.

Mouelle Kombi perd le combat du droit, empêché de présenter ses arguments

La danse Bafia qui s’est emparée des représentants de l’Etat du Cameroun dans le cadre de la crise électorale de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot) n’épargnera aucun acteur clé. Après le sous-préfet de Yaoundé 2 qui a effectué plusieurs revirements pour retrouver la voie tracée par la Fécafoot, c’est au tour du ministre des sports et de l’éducation physique (Minsep) d’emprunter la voie tracée et dictée au Cameroun par la Fédération internationale de football association (FIFA). Dans un courrier adressé au président de la Fécafoot Séidou Mbombo Noya et rendu public nuitamment, le Pr Narcisse Mouelle Kombi dit « formuler le souhait que le processus électoral ainsi que l’assemblée générale extraordinaire de validation des textes, projetées le 13 juillet 2021, se déroulent comme cela a été indiqué dans ma correspondance du 8 juillet 2021, dans le respect de la légalité, de l’ordre public ainsi que dans un esprit de consensus et de rassemblement des acteurs du football camerounais ».

Narcisse Mouelle Kombi  abandonne ainsi les délégués de l’Assemblée générale de 2009 qui l’ont saisi la semaine dernière en dernier recours pour obtenir que soit respecté la légitimité des délégués à l’assemblée générale de validation des textes. le juriste n’a pas reconsidéré sa compréhension de la sentence arbitrale du TAS du 15 janvier 2021 et celle de la Chambre de conciliation et d’arbitrage (CCA) du 10 juin dernier. L’homme dit s’appuyer sur la lettre conjointement signée par les secrétaires généraux de la FIFA et de la Confédération africaine de football (CAF) ce 12 juillet même. Lettre dans laquelle Fatma Samoura et Veron-Mosengo adoubent la Fécafoot officielle dans sa marche effrénée vers la mise à l’écart des délégués reconnus par les textes de 2012 que les deux instances supérieures elles-mêmes prescrivent pour la tenue des travaux de ce mardi. « Nous avons étroitement travaillé avec la Fécafoot ces derniers mois afin de mettre en place une feuille de route, en vue de l’implémentation de ladite sentence arbitrale. Il en est ressorti qu’une AGE serait organisée en juillet 2021». En somme, « les démarches engagées avec le soutien de la Fifa sont conformes à la sentence arbitrale susmentionnée et donc pleinement nécessaires », ont-ils écrit à la Fécafoot et que la Fécafoot a transmise à la tutelle pour information. « Nous prenons acte de ce courriel et notons que ces instances faîtières du football avalisent le processus électoral engagé sous la conduite du Bureau exécutif intérimaire de la Fédération camerounaise de football».

Mouelle Kombi rétropédale aussi, sous le diktat de la FIFA

En clair, le garant du respect de la légalité dans le processus n’a pas eu d’autre choix que de se soumettre à la volonté de la FIFA. Et a cru devoir respecter le principe du parallélisme de forme, en écrivant à nouveau à la Fécafoot pour donner son quitus pour la tenue des travaux de ce mardi. Au moment même où les organisateurs avançaient vers les travaux sans attendre l’approbation du pouvoir exécutif. Zurich et Le Caire avaient déjà leurs émissaires à Yaoundé.

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