jeudi, septembre 12, 2024
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AccueilA LA UNEEbolowa : quatre prévenus risquent de lourdes peines pour trafic d’ivoire

Ebolowa : quatre prévenus risquent de lourdes peines pour trafic d’ivoire

Le 23 août, le Tribunal de Première Instance d’Ebolowa, dans le Sud examinera le cas de deux ingénieurs et de deux autres prévenus accusés de trafic d’ivoire. Les accusés risquent de lourdes peines en vertu de la nouvelle législation sur la faune.

Un coup de filet dans le réseau du braconnage : des sanctions plus sévères pour protéger les éléphants du Cameroun. Le 23 août prochain, le Tribunal de Première Instance d’Ebolowa accueillera le procès de deux ingénieurs et de deux autres prévenus accusés de trafic d’ivoire. Les accusés, trouvés en possession illégale de quatre défenses d’éléphants, devront répondre de leurs actes devant la justice.

Les prévenus incluent un ingénieur forestier, un ingénieur électromécanicien, un enseignant du secondaire et un autre individu. Ils ont été arrêtés le 23 juillet lors d’une opération coup de poing menée par la Délégation Régionale des Forêts et de la Faune du Sud, en collaboration avec la division régionale sud de la police judiciaire.

L’affaire, initialement entendue le 26 juillet, a été reportée au 23 août pour permettre la présence de toutes les parties et l’ouverture des débats. L’organisation LAGA, qui soutient l’application de la loi sur la faune sauvage, assiste les agents du MINFOF dans le suivi de la procédure judiciaire.

Selon l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN), le Cameroun abrite environ 6 830 éléphants, l’une des plus grandes populations d’Afrique. Cependant, cette population est en déclin rapide en raison du braconnage, alimenté par la demande croissante d’ivoire en Asie, notamment en Chine.

Malgré l’interdiction du commerce de l’ivoire, les éléphants continuent d’être abattus. Si les accusés sont reconnus coupables, ils risquent jusqu’à trois ans de prison et une amende de 10 millions de FCFA, conformément à la loi de 1994 sur la faune et la flore. Une nouvelle loi, promulguée le 24 juillet 2024, prévoit des sanctions encore plus sévères, avec des peines pouvant aller jusqu’à 20 ans de prison et des amendes de 50 millions de FCFA.

Ce procès met en lumière les défis persistants de la conservation des éléphants et la lutte contre le trafic d’ivoire au Cameroun.

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