Douala: des consultations pour réviser la loi portant régime de l’eau

Des acteurs multisectoriels réunis pendant trois jours à Douala ont formulé des recommandations pour l’élaboration de la loi initiale qui date de 1998.

Le Cameroun s’apprête à réviser  la loi portant régime de l’eau et compte sur la contribution des acteurs du secteur.  L’actuelle loi datant  de 25 ans présente plusieurs failles.  D’où la décision de sa révision prise par le ministère de l’Eau et de l’Energie. Désormais, il est notamment question d’inclure des aspects qui n’avaient pas été pris en compte dans la loi initiale. Il y  a par exemple la non inclusion des cinq principes de la gestion  intégrée de la ressource en eau, notamment le genre et la  gestion partagée par bassins ; l’absence d’un plan de mobilisation des financements etc.

Pour rectifier ces manquements, le ministre de l’Eau et de l’énergie dans la décision N° 000585/MINEE/CAB a mis sur pied un groupe de travail technique. Ce groupe a élaboré un premier draft et des démarches de consultation participative inclusive se poursuivent. Celles tenues à Douala en sont des exemples.  Ces consultations  organisées par le Minee se sont déroulées avec l’appui technique de Global Water Partnership, Afrique centrale et l’appui financier du GEF à travers le PNUD et la CBLT. « Le processus de création d’un organisme de bassin doit reposer aujourd’hui sur un cadre juridique que la loi ne prend pas en compte. Il y a plusieurs processus qui sont bloqués parce que ce processus de révision de la loi n’a pas été fait », indique Djibrilla Mohamadou, le secrétaire exécutif de Global Water Partnerschip Central Africa.

Il était question de recueillir les préoccupations, contributions et attentes des différents acteurs nationaux et internationaux pour arrimer la nouvelle réglementation de l’eau au contexte actuel.  « La démarche de consultation entamée aujourd’hui va se poursuivre à travers d’autres ateliers pour que les acteurs réunis ici qui vont soulever des observations, s’assurent que leurs préoccupations aient été prises en compte dans le document final avant de le soumettre aux instances supérieures pour la suite de la procédure d’adoption de ces textes-là » a précisé le directeur de la gestion de ressource en Eau au Minee,  Madi Vondou.

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