Développer le capital humain. Telle est l’autre priorité de l’Etat pour le prochain exercice. Selon des sources au Minfi, le principal défi ici, est de disposer d’hommes et de femmes en bonne santé et bien formés, capables de porter une croissance forte et durable. De même, il est question de moderniser le système de sécurité et de protection sociale. Ainsi, une dotation de 157,46 milliards est prévue pour le secteur de la santé et de la nutrition. Les dépenses dans ce secteur seront principalement destinées à : la prise en charge des activités du plan de riposte contre la Covid-19 ; la poursuite de la mise en place des préalables pour le déploiement de la Couverture Santé Universelle (CSU) à travers la construction, la réhabilitation et l’équipement des formations sanitaires, etc.
Education et formation professionnelle
Dans le secteur de l’éducation et de la formation professionnelle, une dotation de 759,5 milliards est projetée pour l’exercice 2023. Ces ressources sont principalement destinées à : l’extension de la couverture du Préscolaire en zone rurale par la construction des salles de classe dans les établissements préscolaires et des logements d’astreinte pour les enseignants en zone rurale ; la construction et l’équipement des lycées professionnels (Ekounou/Yaoundé, Douala) et la généralisation du numérique dans les enseignements secondaires ; la poursuite de la mise en place de la « politique du livre scolaire » à travers le projet Parec ; et le renforcement de la formation professionnelle (Projet de transfert des compétences dans le domaine de la Formation Professionnelle avec la TIKA).
Développement social
Dans ce secteur, l’accent sera mis sur la poursuite des travaux de réhabilitation du Centre National des personnes Handicapés Cardinal Paul Émile Leger de Yaoundé (Cnrph-Cpel) ; l’achèvement des travaux de construction et l’équipement du Centre de Réhabilitation des Personnes Handicapées (CRPH) de Maroua et la poursuite de la mise en œuvre de la politique gouvernementale de soutien aux personnes les plus pauvres et vulnérables à travers le projet « filets sociaux ». L’Etat promet aussi de poursuivre l’informatisation de la Carte Nationale d’invalidité et la restauration et l’aménagement du patrimoine culturel (Construction de la maison de la Culture de NTUI, Baham, Mora, construction d’un bâtiment r+2 de la réserve archéologique nationale d’Ekounou) ; l’extension du régime de sécurité sociale aux travailleurs (du secteur informel) non pris en compte et le renforcement des capacités économiques des femmes, etc