Les membres du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun étaient notamment poursuivis pour « rébellion » et « tentative d’ insurrection. »
Au total 47 membres du parti principal de l’opposition dont son porte-parole et son trésorier ont été condamnés à des peines allant d’un à sept ans de prison ferme.
Au cachot depuis le 22 septembre de l’année passée, les pro partisans projetaient plusieurs « marches pacifiques »à travers le pays contre le régime actuel. Une démarche qui n’a pas mis long feu puisque la police camerounaise les a violemment dispersés dans les villes du Cameroun notamment à Douala, la capitale économique du pays. 500 manifestants avaient été arrêtés dés lors et 124 sont toujours détenus indique le MRC.
« Quarante-sept militants de notre parti ont été condamnés à des peines de prison par le tribunal militaire de Yaoundé. Le porte-parole de Maurice Kamto, Olivier Bibou Nissack, et le trésorier Alain Fogue, écopent de sept ans ferme », a déclaré le secrétaire général adjoint du parti, Roger Noah. « Les autres sont condamnés à des peines allant d’un à cinq ans » ferme, a-t-il poursuivi.
Les militants étaient poursuivis notamment pour « rébellion » et « tentative d’insurrection », a souligné Emmanuel Simh, vice-président du MRC. En septembre, un collectif d’avocats avait renoncé à défendre une centaine de militants du MRC, dénonçant « l’arbitraire » et « l’illégalité de leur détention ».
Les autorités ont assuré à plusieurs reprises que les personnes arrêtées le 22 septembre sont poursuivies notamment pour « tentative d’insurrection » ou de « révolution ». Certaines ont déjà été condamnées pour ces chefs d’accusation.