lundi, novembre 3, 2025
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Présidentielle 2018 : Autant de pattes du crabe, autant de positions

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L’Union des populations du Cameroun (Upc) n’a pas failli à sa réputation de parti à plusieurs facettes. Alors que l’on tend vers la clôture des dépôts de candidatures, la faction légale n’a pas encore arrêté une position définitive. Le sommet du parti reste prisonnier des divergences de vue entre Pierre Baleguel Nkot et Habiba Issa. Le secrétaire général a déclaré sur le plateau d’Actualité Hebdo en juin dernier que « l’Upc n’aura pas de candidat à l’élection présidentielle ». Estimant que « la victoire du candidat du président Paul Biya est certaine ». Mais plus important, « le pays est en guerre et la priorité est de pacifier l’ensemble du territoire ». Alors « je pense qu’il est nécessaire de sécuriser le territoire avant de penser aux élections », propose-t-il. Mais la constitution ne prévoyant pas le report de l’élection présidentielle, le patron du parti des crabes souhaite voir son parti « soutenir le président sortant, dans le cadre d’un gouvernement d’union nationale de transition ».

 

l’Upc fait le politique de l’Upc et non la politique d’un autre parti

De quoi sortir de ses gongs la présidente : « L’Upc ira aux élections sous sa propre bannière », s’oppose Habiba Issa. Position soutenue par le 15 juillet par le Conseil général du parti. Réuni en urgence, l’instance a Comité directeur rappelle la résolution prise par le Congrès unitaire d’octobre 2017 : « L’Upc est disposée, conformément à ses appels incessants au dialogue inclusif, à étudier la mise en place d’un partenariat politique sous la forme d’une coalition électorale ou programmatique avec d’autres formations politiques nationales », lit-on dans une Recommandation prise à l’issue des travaux. D’ailleurs « l’Upc fait le politique de l’Upc et non la politique d’un autre parti », rappelle le conseil général. Donnant mandat au Comité directeur à« préparer l’Upc à aller à l’élection sous ses propres couleurs ». En clair, « avec son propre candidat ».

En face, Robert Bapooh Lipot, le secrétaire général de l’ancien faction pro-Kodock, et qui n’a pas pris part au congrès unitaire, continue sa marche solitaire. Au cours d’une conférence de presse donnée à Yaoundé ce 17 juillet, le député et ses partisans ont appelé au soutien à la candidature de Paul Biya. Au nom de l’alliance renouvelée entre sa faction et le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc), Bapooh Lipot juge utile d’accompagner le président sortant. « L’allié qu’est le Rdpc est un allié digne de confiance », croit-il. Une confiance fondée sur sa gestion des affaires publiques. Bapooh Lipot et ses affidés saluent la fermeté du chef de l’Etat face aux terroristes qui menacent la paix et la sécurité tant au front de l’Extrême nord que dans les régions du Nord-ouest et du Sud-ouest.

Yaoundé-Douala : 4 morts à Mbankomo

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La nationale N°3 a encore enregistré des morts ce 18 juillet 2018. Quatre vies perdues à Mbankomo, et de nombreux blessés suite à un accident d’un gros porteur de Garantie express. Les images qui circulent sur les réseaux sociaux montrent une dame, la poitrine déchiquetée, agrippée sur le pied d’un homme ; des dizaines de personnes, visiblement des voyageurs, assis à même le sol sur la chaussée et dans la brousse,… Le véhicule de couleur bleu qui les transportait est couché transversalement sur la chaussée, sur un côté.

Selon Harouna Nyandji Mbwatou, le sous-préfet de Mbankomo que la Crtv a interviewé, « la voiture roulait certainement en vive allure avant de faire tonneau sur une route glissante ». Promettant d’avantage de détails au terme de l’enquête ouverte par la gendarmerie. Le patron de cet arrondissement du département de la Mefou-Afamba indique que « les blessés ont été transportés dans les hôpitaux du coin pour les premiers soins ; des dispositions ont été prises pour que les autres passagers poursuivent leur voyage ».
Il se dit que le véhicule faisait le voyage dans le sens Yaoundé-Douala, et avait déjà avalé une cinquantaine de kilomètres avant d’être sinistré. Selon la télévision nationale, le ministre des Transports était en route pour le lieu de l’accident.

Défis Actuels n°316

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Cabral Libii : « Je ne pense pas que ce soit un péché de demander ma caution au peuple »

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Le corps électoral a été convoqué pour le 7 octobre ; le mouvement 11 millions de citoyens est-il prêt ?

Je suis encore en train de chercher les 30 millions de caution. Vous entendez l’hymne qui est chanté derrière ; on est à une cérémonie de levée de fonds à Douala, précisément à Bonamoussadi, que la coordination du mouvement dans le Wouri a organisée.

A 72h de la clôture des dépôts de candidatures, êtes-vous certain d’avoir de pactole ?

Oui je garde la foi et la conviction que mes compatriotes qui sont mobilisés et déterminés vont y parvenir.

Est-ce qu’il fallait attendre la dernière minute pour rechercher cette caution ? Ça n’aura pas une incidence sur le réalisme dont vous avez fait montre jusqu’à présent ?

Non, je ne sais pas. Quand on dit dernière minute, je ne sais pas où il y a la première minute. Je reste convaincu que si le peuple le veut,… Moi j’ai dit ‘’je serai le candidat du peuple ou je ne serai pas candidat’’. Mais j’ai toujours été convaincu que pendant cinq jours, le peuple pouvait lever 30 millions. C’est 30 mille personnes qui donnent mille  francs ! Si le peuple ne peut pas se mobiliser, si je ne peux pas avoir 30 mille personnes qui se mobilisent pour payer une caution, cela veut dire qu’aller à l’élection est une moquerie ; parce que ça commence par-là. Moi j’ai parié sur la participation populaire. C’est pour ça que j’ai travaillé sur les inscriptions, c’est pour ça que je travaille sur le vote. Je mise sur le peuple. Dans mon approche de la politique, c’est le peuple qui décide, c’est la volonté du peuple qui prévaut. Moi je veux être le candidat du peuple, je n’ai pas à avoir honte de demander de l’aide à ce peuple ; je n’ai pas à aller chercher les moyens dans les endroits  cachés, pour ensuite… Non je demande au peuple, rien qu’à ce peuple, de se mobiliser pour la caution. Ils ont encore quelques jours. S’ils se mobilisent, j’aurais la caution, s’ils ne se mobilisent pas, tant pis.

Du coup l’excuse pourra être facile. Vous direz, ‘’le peuple n’a pas voulu’’. C’est ça ?

Non ! Ça ne sera pas une excuse, mais ce sera la vérité ; ce sera la vérité. Moi je n’ai misé que sur le peuple. 11millions d’inscrits, c’est le peuple. 11 millions de citoyens, c’est le peuple. Moi je n’ai jamais été riche. Le travail que je fais, mon parcours, ne me permettent pas de me prévaloir des millions et des milliards. Maintenant, ceux qui ont fait de la

 

« Si le peuple veut que j’aille aux élections, qu’il m’aide »

politique depuis un certain temps, ont habitué le peuple à distribuer de l’argent ; c’est-à-dire qu’on estime que demander de l’argent au peuple c’est se rabaisser. On préfère aller prendre de l’argent à l’étranger. Les gens préfèrent demander de l’argent en cachette dans les réseaux et donner l’impression qu’ils sont prêts pour aller aux élections. J’ai peut-être la moitié de l’âge de certains candidats qui, eux, ont fait leurs vie, ont occupé de hautes fonctions, ont eu des parcours très brillants qui leur ont permis d’économiser de l’argent. Moi je suis différent d’eux, mais ce n’est pas pour autant que je dois être disqualifié de l’élection. L’on ne peut pas être disqualifié d’une  élection simplement  parce qu’on n’a pas de l’argent. C’est mon pari. Et je dis donc que si ce peuple veut que j’aille aux élections, qu’il m’aide à y aller. S’il ne m’aide pas, mais écoutez, il m’aidera peut-être une autre fois.

Vous avez trouvé l’occasion de vous disculper des soupçons des financements étrangers…

Je ne me disculpe de rien, je suis dans mon approche. C’est ceux qui m’insultent. Vous savez on m’a d’abord accusé d’être pauvre, ensuite d’être le pion du régime, ensuite d’être encore pauvre, maintenant, d’être le pion de Christopher Fomunyoh, après, de la CIA (Central intelligence agency, les services secrets américains, Ndlr). Je lis tout et n’importe quoi. Mais moi je l’ai toujours dit, je reste constant : c’est par le peuple que j’agis ; c’est le peuple qui décide. Ahidjo n’était pas riche en 1960, Paul Biya n’était pas riche en 1982 ; je ne sais pas pourquoi en 2018 il faut être riche pour prétendre à l’élection présidentielle. Je reste convaincu que même un milliard de francs peut être levé par un million de personnes qui cotisent chacune mille francs. Et il faut que le peuple comprenne, que si nous voulons un dirigeant solide, un dirigent capable de résister aux pressions multiples, il faut qu’il soit légitime. Et pour qu’il soit légitime, il faut qu’il repose sur le peuple. C’est comme ça. Même Barack Obama dans la première puissance mondiale l’a fait en demandant 5 dollars, 10 dollars, pour y aller. Et je le dis encore, si le peuple le veut, en trois jours on peut lever 30 millions ; en un jour même. On s’est préparé en créant les mécanismes qui permettent cela : on a ouvert des comptes associations à Orange et Mtn ; ce que beaucoup de gens ne connaissent pas, pourtant c’est légal. Ce sont les comptes qui ne sont pas limitatifs, qui peuvent recevoir même en un seul jour dix millions.

Pourquoi n’y parvenez-vous pas ?

On a créé à Orange, on a créé à Mtn. On a ouvert des comptes dans des banques. J’en ai ouvert dans certaines banques nationales qui ont non seulement fermé nos comptes avec de l’argent dedans, mais ont même licencié leurs personnels qui nous ont ouvert ces comptes. Mais il y en a d’autres qui ont des comptes. On a créé ces comptes depuis ses semaines, depuis des mois. On a créé des plateformes sur internet qui permettent aux gens qui se trouvent n’importe où dans le monde de nous aider. Comment ça s’explique que j’aie un groupe facebook de près de 190 mille personnes et que je ne puisse pas trouver parmi, 30 mille personnes qui puissent me donner chacune mille francs ? C’est ça le paradoxe. Donc par cette opération, par ma campagne, je veux rééduquer les Camerounais, leur réapprendre à participer, plutôt que d’attendre les transfuges du

« Certaines banques nationales ont fermé nos comptes»

 

système ou les transfuges de l’étranger qui prennent de l’argent on ne sait où. Il faut qu’on commence à être transparent même sur l’argent de campagne. Il faut que chacun puisse dire où il prend son argent pour battre campagne. Je ne sais pas pourquoi il y a de l’opacité autour de cette affaire. Et ceux qui cotisent pour les gens doivent pouvoir assumer. Il faut arrêter cette hypocrisie qui veut que des gens cotisent pour Paul Biya en journée, la nuit ils cotisent pour les autres candidats. Moi je ne veux pas faire cette politique-là ; parce que c’est la politique de l’embrigadement. Une fois que tu es élu, tu es à la solde de ceux qui ont cotisé la nuit pour que tu arrives. Je veux être le candidat du peuple, le candidat transparent, le candidat qui a les mains libres et les coudées franches pour appliquer le programme sur la base duquel il a été élu. Telle est ma position, et j’espère que ça va marcher. Maintenant, si ça ne marche pas, on en tirera les conséquences et on se préparera pour les élections à venir. Mais je reste convaincu qu’on va trouver les moyens pour y parvenir.

Peut-on faire le point de l’opération 11 millions d’électeurs/citoyens ?

11 millions de citoyens ? Oui il en existe déjà. Parce qu’un bon citoyen n’est pas forcément celui qui a l’âge de voter. Un bon citoyen c’est celui qui est conscient de ce qu’il doit participer au jeu politique. Même quand on n’a pas l’âge de voter, on peut participer pour promouvoir un candidat, ou pour promouvoir un projet de société. On peut participer pour sensibiliser. Il ne faut pas rester cloitré et penser qu’on ne commence la politique que quand on a 20 ans, l’âge de voter. C’est le travail que nous avons abattu sur le terrain, celui du réveil politique, du réveil démocratique, consistant à redorer de l’attrait à la chose politique. La preuve, aujourd’hui grâce à cette opération, les gens s’intéressent, les gens

« je ne participe qu’à une coalition qui tienne compte de la volonté du peuple »

 

veulent savoir si on est inscrit, si les gens cotisent, si on sera candidat. Aujourd’hui (le 16 juillet), j’ai lancé l’appel sur radio Balafon, il y a un jeune qui s’appelle Mesmin Yeutcheu, qui a suivi et est venu me donner 30 000F. Je lui ai demandé, ’’tu me demandes ton argent ?’’. Il m’a répondu : ‘’je suis un débrouillard, j’ai reçu ton appel et je suis venu te donner mon aide’’. Pour moi c’est plus que 10 milliards que tu reçois d’un magnat du pétrole aux Emirats. C’est ça que je veux ramener dans le jeu politique au Cameroun : la légitimité, la transparence, et même la simplicité. Arrêtons de vendre le profil de l’homme providentiel qui sort de je ne sais où, avec toutes les soumissions. Autant j’ai passé tout mon temps à construire mon projet de société, à recourir aux Camerounais, à leur demander quels sont leurs problèmes, quels sont les solutions que nous pouvons proposer, autant je leur dis, ‘’aidez-moi aussi à trouver l’argent pour la caution, aidez-moi à trouver l’argent de campagne’’. Je ne pense pas que ce soit un péché de le faire. En aucun cas je me sens rabaissé. Bien au contraire.

En clair, il n’y a pas de chiffres d’inscrits ?

Non c’est Elecam qui donne. Attendons qu’Elecam publie les chiffres et en ce moment-là, nous ferons la confrontation avec les nôtres. Donc attendons qu’Elecam rende public le nombre officiel d’inscrits.

Et pour sortir, est-ce possible que votre mouvement coalise avec d’autres partis, peut-être de l’opposition ?

Oui, j’ai la même réponse à chaque fois. C’est possible. Moi j’attends. J’ai proposé les primaires, ça n’a pas obtenu la faveur des autres candidats. Ma position est la même : je ne participe qu’à une coalition qui tienne compte de la volonté du peuple ; et non une coalition construite sur la condescendance.  Du genre ‘’je suis le meilleur candidat, et vous autres, parce que vous êtes pauvres, parce que vous êtes jeunes, vous devez vous aligner derrière moi’’. Non ! Je dis ‘’trouvons les mécanismes de choix’’ du candidat unique de l’opposition qui tiennent compte de la volonté du peuple. Je ne voudrais en aucun cas m’associer à une expérience qui finit comme celle de 2004 où des gens sont entrés dans une chambre, se sont entendus, mais comme ce n’était pas du goût de tous, au sortir de là, chacun a pris sa route. Je ne veux pas me retrouver dans une histoire fantaisiste comme celle-là. C’est comme ça que je reste convaincu que la meilleure approche est celle qui intègre la volonté du peuple.

Propos recueillis par Ludovic Ngouéka

Akere Muna : « La tâche qui m’incombe c’est de réunir l’opposition »

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Sous quelle bannière concourez-vous à la présidentielle ?

Le Front populaire pour le développement.

Pouvez-vous nous parler de ce parti ?

Je suis membre de ce parti. Un parti qui remplit les conditions légales pour cautionner un candidat. Ce parti existe dans l’Adamaoua que j’ai d’ailleurs appelé mon domicile politique. J’y étais et j’ai décidé de me joindre à ce parti puisqu’il a dans sa devise des choses qui rencontrent la gouvernance, le développement et cela m’intéresse beaucoup.

Qui vous accompagne ?

Je suis avec les autres membres du parti. Notamment le président, Mme Alice Sadjio (présidente de l’Alliance des forces progressistes, Ndlr), qui sont les membres de la Plateforme (pour l’alternance et la République, Ndlr).

Quel est le sens de leur présence à vos côtés ?

« Ex pluribus uno». C’est un adage latin qui veut dire « de plusieurs, un ». Cela veut dire que de ce processus, un va sortir. Mais aussi, Ex pluribus uno a un autre sens : ’’ l’unité fait la force’’. Cela veut dire qu’après cette tâche, la tâche qui m’incombe c’est de réunir l’opposition pour que, ensemble, être fort pour aider notre pays à aller de l’avant.

Vous venez de déposer votre candidature ; Maurice Kamto l’a fait il y a trois jours. Y a-t-il encore espoir d’avoir une coalition de l’opposition ?

La coalition c’est pour les élections, ce n’est pas pour le dépôt des dossiers. Et pour coaliser il faut savoir avec qui on le fait. Et je pense que ça c’est une étape critique pour essayer de savoir avec qui on peut coaliser.

Etoudi 2018 : Akéré Muna désormais candidat à la candidature

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Un pas décisif vient d’être franchi par Me Akere Muna. Le candidat déclaré à l’élection présidentielle 2018 a été investi par le Front populaire pour le développement (Fpd), un parti basé à Ngaoundéré. Et c’est justement lors d’un meeting organisé dans la capitale de la région Château d’eau du Cameroun, que la nouvelle a été annoncée. Le parti a jeté son dévolu sur l’ancien bâtonnier. Alors que les supputations voyaient l’Alliance des forces progressistes (Afp), parti jadis présidé par Bernard Muna, frère aîné de l’ancien vice-président de Transparency international. Et Alice Sadio qui a hérité du fauteuil présidentiel en 2017, s’est montrée de plus en plus proche du candidat.

Désormais, le fisl de l’ancien vice-président du Cameroun fédéral devra se concentrer sur la bataille à venir. En espérant que le Conseil électoral donnera une suite favorable à son dossier. Lequel pourrait faire l’objet de polémiques dans les prochaines semaines. L’homme étant assigné en justice par sa sœur cadette, au sujet de la succession de feu Solomon Tandeng Muna, leur père. Ama Tutu Muna qui l’accuse de faux et usage de faux dans le jugement d’hérédité. Après un premier procès en annulation dudit jugement dont le verdict a été rendu au Tribunal de Première instance (Tpi) de Douala-Bonanjo en juin dernier, deux autres sont pendants aux Tpi de Yaoundé centre administratif et au Tribunal de grande instance du Mfoundi. Dans le cadre de la même affaire.

Can 2019 : Prime Potomac trouve un terrain d’entente avec ses fournisseurs

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Dialogue entre Ben Modo et ses fournisseurs

Ben Modo et les fournisseurs de ses chantiers se sont parlé ce 13 juillet 2018. Au sujet du mouvement d’humeur que ces derniers ont observé en suspendant la fourniture des matériaux de construction. « C’est ce qu’on attendait de lui ; ce n’est pas efficacement qu’il nous donne de l’argent quand on le voit, mais qu’il nous dise la vérité. Quand on a décidé d’accompagner Prime, on n’a pas vu l’argent », s’est confié le représentant des fournisseurs à la Crtv. « Il est venu nous voir, il nous a dit que c’est lui qui a les chantiers, et nous a demandé de l’accompagner en nous disant que c’est grâce à nous que ça va aboutir. J’ai fait mon travail en tant que responsable de ces opérateurs économique, je les ai sensibilisés et ils m’ont compris et on s’est mis à fournir mais en retour, plusieurs mois après, on n’a pas été payé ; mais on n’a pas accès à Ben Modo», a-t-il poursuivi.

Le dialogue a donc manqué entre ben Modo et ses partenaires. Mais aujourd’hui, la page est tournée. « Au cas où il respecte ses engagements comme il a dit lors de la réunion, la semaine prochaine, s’il a un peu d’argent, il partage aux ouvriers dans les chantiers et aux fournisseurs ; et là nous allons continuer à travailler ensemble », promet le porte-parole des fournisseurs. En soulignant que « c’est la seule condition » pour le retour à l’ordre. Condition qui n’empêche pas la reprise de la fourniture de matériaux de construction sur les chantiers de constructions d’infrastructures de la Coupe d’Afrique des nations (Can), confiés à l’entreprise de droit américain.

En début de semaine dernière, les ouvriers avaient ouvert le bal des grèves, en exigeant le paiement de leurs arriérés de salaire qui varient de trois à six mois, selon les cas. Une situation due au « retard dans le paiement des décomptes », a justifié Ben Modo au président du Comité national d’organisation de la 32ème édition de la Can. Le patron de Prime Potomac a pu payer un mois et demi aux mécontents. Puis les fournisseurs ont pris le relais.

Promotion: Benoit Galichet : l’homme qui veut révolutionner Cimemcam

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Le paiement aux postes de péage routier sera bientôt révolutionné. L’opérateur mobile de télécommunications MTN et Intertoll Africa Limited, filiale camerounaise du Group Five, ont récemment signé un accord de partenariat en vue de digitaliser le péage routier au Cameroun. « le partenariat Intertoll-MTN au Cameroun sera le premier du genre et permettra la dématérialisation des paiements à l’aide des téléphones portables aux postes de péage routier, afin de rendre les voyages plus rapides et de mieux sécuriser la collecte des paiements », a expliqué le président directeur général de Group Five, Themba Mosai à nos confrères d’Investir au Cameroun. Selon les termes d’accord, MTN va apporter son expertise technologique (Mobile Money). Cette collaboration intervient dans un contexte où le gouvernement camerounais veut automatiser ses 14 péages routiers. Même si l’Etat n’a pas encore désigné l’entreprise adjudicataire de ce marché. « Si le gouvernement camerounais ne communique pas encore officiellement sur l’issue de ce projet jusqu’à présent, une source proche du dossier pense que le partenariat actuel entre MTN (qui va fournir des solutions technologiques) et Group Five, est un indicateur que la multinationale sud-africaine spécialisée dans les infrastructures, est adjudicatrice d’au moins un lot des 14 péages automatiques à installer sur certains axes routiers au Cameroun », écrit investir au Cameroun.

Numérique: Mtn et intertoll digitalisent le paiement du péage routier

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Le paiement aux postes de péage routier sera bientôt révolutionné. L’opérateur mobile de télécommunications MTN et Intertoll Africa Limited, filiale camerounaise du Group Five, ont récemment signé un accord de partenariat en vue de digitaliser le péage routier au Cameroun. « le partenariat Intertoll-MTN au Cameroun sera le premier du genre et permettra la dématérialisation des paiements à l’aide des téléphones portables aux postes de péage routier, afin de rendre les voyages plus rapides et de mieux sécuriser la collecte des paiements », a expliqué le président directeur général de Group Five, Themba Mosai à nos confrères d’Investir au Cameroun. Selon les termes d’accord, MTN va apporter son expertise technologique (Mobile Money). Cette collaboration intervient dans un contexte où le gouvernement camerounais veut automatiser ses 14 péages routiers. Même si l’Etat n’a pas encore désigné l’entreprise adjudicataire de ce marché. « Si le gouvernement camerounais ne communique pas encore officiellement sur l’issue de ce projet jusqu’à présent, une source proche du dossier pense que le partenariat actuel entre MTN (qui va fournir des solutions technologiques) et Group Five, est un indicateur que la multinationale sud-africaine spécialisée dans les infrastructures, est adjudicatrice d’au moins un lot des 14 péages automatiques à installer sur certains axes routiers au Cameroun », écrit investir au Cameroun.

Entrepreneuriat agropastoral :1300 jeunes soutenus par le Fida au Cameroun

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Alamine Ousmane Mey, Minepat

La coopération entre le Cameroun et le Fonds International de Développement Agricole (Fida) continue de faire un tabac. Tenez ! A ce jour, c’est plus de 1300 jeunes qui ont reçu le soutien de cette organisation des Nations Unies. Et ce, dans le cadre de son programme de promotion de l’entreprenariat agropastoral des jeunes. Les détails sur l’implémentation de ce programme au Cameroun ont été donnés le 13 juillet par le Représentant pays du Fida, Bernard Mwinyel Hien. C’était à l’occasion de la visite de présentation du nouveau directeur régional Afrique de l’Ouest et du Centre de cette institution, Lisandro Martin, au ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire (Minepat), Alamine Ousmane Mey. De manière précise, Bernard Mwinyel Hien a expliqué que le programme de promotion de l’entreprenariat agropastoral des jeunes a introduit au Cameroun le concept d’approche d’agro-incubation. Il consiste à « sélectionner des jeunes, à les aider à faire émerger des idées de business et à les faire murir. Ils préparent leurs plans d’affaires, lesquels sont financés par un don et un crédit. Ils sont mis en relation avec une institution financière. Ils créent leurs entreprises et sont suivis pendant deux à trois ans pour s’assurer que l’entreprise est rentable ». Et ce n’est pas tout.

D’après Bernard Mwinyel Hien, ce projet est en train d’être déroulé dans le domaine de l’aquaculture. Et ceci parce que les besoins en poissons au Cameroun sont estimés à 400 000 tonnes par an. L’ambition nourrie par le Fida est que ce projet permette de réduire d’ici deux à trois ans les importations du poisson. En plus, outre le programme de promotion de l’entreprenariat agropastoral des jeunes existe le projet Padfa, chaîne de valeurs sur le riz et l’oignon. Au niveau de ce projet, précise Bernard Mwinyel Hien, il y a eu des innovations qui ont été introduites notamment en matière de développement de la petite irrigation, lesquelles ont permis de faire doubler les rendements de riz et de faire tripler les rendements d’oignons. « On a eu l’occasion d’introduire également une seconde campagne de production de riz, chose qui n’a pas été faite au Cameroun depuis 50 ans », a mentionné le Représentant résident du Fida au Cameroun. Dans la même perspective, les questions de conservation ont été adressées à travers des magasins de stockage qui ont été construits.

Difficultés

La mise en œuvre des projets Fida au Cameroun n’a pas été un long fleuve tranquille. Selon les explications données par le patron du Fida au Cameroun, « il y a eu des difficultés dans le passé pour des projets qui ont été clôturés, notamment les questions de capacité des équipes de mise en œuvre. Mais ces questions ont été graduellement adressées, de manière à ce qu’aujourd’hui, nous avons un portefeuille qui est normal ; qui n’est pas un portefeuille à risque. La nouvelle stratégie consiste à identifier tous les risques possibles, ainsi que les mesures de mitigation de ces risques, y compris comment nous pouvons nous préparer à adresser les difficultés qui pourraient advenir ».

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