Les financements publics et privés, le marché, la recherche ou encore les coûts de ce secteur ont été abordés à l’occasion de la 17eme réunion de l’équipe multidisciplinaire de la FAO tenue en RDC.
L’Afrique centrale réunit elle toutes les conditions pour assurer une sécurité alimentaire de ses citoyens ? C’est la question à laquelle ont tenté de répondre les professionnels techniques du Fonds des Nations Unies pour l’Alimentation et l’agriculture (FAO). Ils étaient réunis à Kinshasa en RDC le 04 novembre dernier à l’occasion de la 17eme réunion de l’équipe multidisciplinaire de la FAO en Afrique centrale. Les acteurs de la lutte contre l’insécurité alimentaire de la sous-région, notamment les gouvernements, les communautés économiques sous régionales, les partenaires financiers, la société civile et le secteur privé y ont également pris part.
Cette rencontre annuelle s’est déroulée sous le thème « Le potentiel de l’écosystème agroalimentaire en Afrique centrale (financements publics et privés, marché, recherche, certification, foncier et coûts ». Il était donc question d’évaluer les potentialités naturelles de la région, notamment, un climat favorable et une population jeune, mais aussi les défis. Il faut dire que l’écosystème agroalimentaire en Afrique centrale fait face au manque de cadres réglementaires et normatifs ou encore l’insuffisance des investissements dans le secteur de la transformation agroalimentaire. « Cette 17e Réunion de l’équipe multidisciplinaire de la FAO en Afrique centrale marque un tournant décisif pour le devenir de l’agriculture dans la sous-région et en RDC, où s’amorce la revanche du sol sur le sous-sol à travers le plan de transformation des agrosystèmes dans un cadre de développement durable et dans la paix » a déclaré la Première ministre de la RDC Judith Suminwa Tuluka à l’ouverture des travaux.
La FAO de son côté s’est montrée disposée à soutenir les efforts des gouvernements des pays visant à atteindre la souveraineté alimentaire et nutritionnelle. « Nous devons partager nos connaissances et valoriser les bonnes pratiques, les mettre au service de tous les pays de l’Afrique centrale. La sous-région doit prendre l’initiative de transformer son potentiel agroalimentaire et la FAO se tient prête à l’accompagner dans cette importante entreprise » a indiqué le coordonnateur sous-régional de la FAO pour l’Afrique centrale, Athman Mravili.
Il faut dire que la réunion de l’équipe multidisciplinaire de la FAO est un cadre d’échanges sur les principales réalisations de la FAO en Afrique, les défis et les opportunités, pour un monde sans faim. Elle se tient chaque année, dans quatre sous-régions du continent. Pour l’Afrique centrale neuf pays sont concernés. Le Burundi, le Cameroun, la Centrafrique, le Congo, le Gabon, la Guinée-Equatoriale, la RDC, Sao-Tomé-Et-Principe et le Tchad.